Affichage des articles dont le libellé est vanille. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est vanille. Afficher tous les articles

jeudi 14 avril 2011

mardi 26 février 2008

Gelatam et Circences (De la gelée et des jeux)

En ces temps troublés, faut bien un peu de distraction. Alors, on s’amuse comme on peu : y’en a des qui cuisinent, y’en a des qui se taguent et se joutent à tour de bras. Bah moi, je cuisine, voilà ! Alors, on me tague, on me joute, c’est hypra-top-sympa, j’apprécie que vous pensiez à moi... Allons bon, tant pis, je cède, z’avez gagné. Mais seulement pour cette fois et que ça ne se reproduise pas, hein ! :)

Pour votre peine, parce que ce serait trop fastoche que je vous laisse comme ça avec rien d’autres que les réponses à vos questions, z’avez tout un tas de recettes de gelées, fruits de mes expériences, à vous taper d’abord, na ! Et pis, de temps en temps, y’aura un interlude pour vous distraire... On fait comme ça ?

Gelée d’eau de tiges de rhubarbe, vanille et zestes d’orange

Sur une idée de Michel Bras, que j’évoquais il y a peu, j’ai brodé librement. Ce dernier utilise l’eau de tiges de rhubarbe pour arroser un quatre-quarts moelleux à souhait. Je l’exploite différemment en la transformant en gelée aux saveurs délicates de rhubarbe et d’orange. A cette association, j’ajoute celle de la vanille, qui apporte à l’ensemble rondeur et douceur.

Ingrédients (pour 1 pot de 500 g)

3 tiges de rhubarbe ; 1 orange non traitée ; 1 gousse de vanille ; 250 g de sucre cristal ; 500 ml d’eau ; 1 CC rase d’agar-agar

Note : Temps de repos de 48h.

Marche à suivre

Lavez, épluchez et taillez en tronçons de 3 cm les tiges de rhubarbe. Lavez et essuyez l’orange, prélevez des zestes fins et pressez pour en récupérer le jus. Dans un grand bol, mettez la rhubarbe à infuser dans le jus d’orange et dans 500 ml d’eau fraîche, avec les zestes d’orange et la vanille coupée en deux dans le sens de la longueur. Couvrez le bol et réservez au frais pendant 48 heures.

Après repos, sortez l’infusion du réfrigérateur et filtrez cette eau dans une casserole. Réservez les zestes d’orange et la gousse de vanille. Réservez les tronçons de rhubarbe (vous la transformerez en compote en mettant à cuire les tronçons 5 minutes avec 25 g de sucre en poudre). Versez le sucre cristal dans la casserole et portez l’infusion sucrée à ébullition pendant 8 à 10 minutes. Ajoutez l’agar-agar mélangé à 1 CS de sucre cristal, ajoutez les zestes d’orange et la gousse de vanille, que vous aurez pressé pour en extraire les grains, et laissez bouillir pendant 5 minutes.

Mettez en pot. Laissez prendre dans un endroit frais et sec avant de consommer.

Premier Interlude : Dix association de saveurs

La si jolie Sha, croisée au détour d’un pique-nique parisien des plus célèbres, ET ma très chère Tantine, croisée cet été encore sous le chapiteau d’Aurillac, m’invitent toutes deux à un petit jeu que vous connaissez très certainement. Pour une fois, celui-là est pas bête du tout, tenez !

Et donc, j’associe volontiers :
- Blé noir et beurre demi-sel (comme une évidence !)
- Caramel et fleur de sel (pas mieux !)
- Fraise et poivre noir (systématique !)
- Banane et pavot (tiens, donc !)
- Coriandre et grenade (surprenant !)
- Huître et jus de carotte (et ouais, j’suis comme ça, moi !)
- Epices et chocolat (ô, damnation !)
- Pomme et gingembre (fastoche !)
- Rhum-raisin (encore plus fastoche !)
- Et la plus belle des associations : mon doigt dans le pot de crème de marron (et pas que !...)

Fin de l’interlude.

Gelée banane et pavot bleu

Pour cette recette, vous aurez besoin d’un extracteur de jus. Un extracteur de jus permet, sous l’effet de la vapeur utilisée pour la cuisson, de récupérer les sucs les plus délicats des fruits et autres légumes que vous mettrez à cuire. Si vous ne possédez pas d’extracteur de jus, un cuiseur vapeur électrique avec un bac ou une cuve récupérateur de jus (ex. Vitasaveur de Seb) fait parfaitement l’affaire. Le jus vous paraîtra cependant un peu plus dilué qu’avec un extracteur de jus.

Ingrédients (pour 1 pot de 500 g)

3 bananes ; 1 pomme ; ½ jus de citron ; 2 CS de pavot bleu ; 250 g de sucre cristal ; eau ; 1 CC rase d’agar-agar

Matériel spécial : 1 extracteur de jus

Marche à suivre

Epluchez les bananes et tailler-les en tronçons de 3 cm. Epluchez la pomme, retirez les pépins et le cœur, puis coupez en 8 quartiers. Pressez le jus du citron et réservez-le. Répartissez les fruits sur le fond du panier vapeur et mettez à cuire dans le récupérateur de jus pendant 1 heure.

Après cuisson, réservez les fruits (vous les transformerez en compote en les mixant ou en les écrasant à la fourchette dans un bol avec 25 g de sucre en poudre) et récupérez le jus de cuisson dans une casserole. Ajoutez le sucre cristal, le jus de citron, et portez à ébullition pendant 5 minutes. Ajoutez l’agar-agar mélangé à 1 CS de sucre cristal, ajoutez les grains de pavot et laissez bouillir pendant 5 minutes.

Mettez en pot. Laissez prendre dans un endroit frais et sec avant de consommer.

Gelée de cidre fermier

Voici une gelée absolument fabuleuse qui viendra orner vos crêpes à l’heure du goûter. Je la dévorais telle quelle à la Crêperie Courot à Pont-L’Abbé, il y a quelques années. L’idéal ? Une galette de blé noir, une grosse lichette de beurre demi-sel fondante, une cuillérée de compotée de pomme et... gelée de cidre à volonté !

Ingrédients (pour 1 pot de 500 g)

1 bouteille de 75 cl de cidre fermier brut ; 375 g de sucre cristal ; 1 CC rase d’agar-agar

Marche à suivre

Versez le cidre dans une casserole à bords hauts. Portez à ébullition, puis ajoutez le sucre cristal hors du feu. Mélangez et portez à ébullition une nouvelle fois pendant 5 minutes. Ajoutez l’agar-agar mélangé à 1 CS de sucre cristal et laissez bouillir pendant 5 minutes.

Mettez en pot. Laissez prendre dans un endroit frais et sec avant de consommer.

Second Interlude : Des tocs et des tics du Tit’

Bon, c’est décidément bien long ce billet... Pour vous divertir (et au demeurant pour faire plaisir à Natalia et Lili que j'aime bien), voici une liste non exhaustive de mes tocs et tics les plus absurdes. Entre autres :

- Tit’ adôôôre les accents circonflexes, sî bien qu’il auraît tendance à en mettre un peu partout. Parfois, un peu trop à son gout. Mieux, quand le môt employé en nécessîte un, il l’oubli, cet ane baté-là !... Ouais, je sais, TOUT-LE-MONDE-S’EN-FOUT !

- Tit’ adôôôre parler de lui à la 3ème personne (Tiens donc, lui aussi ?!), il est très poli, il aime et admire son nombril perdu sous son gros tas de plume, il est beau et... Ouais, je sais, TOUT-LE-MONDE-S’EN-FOUT !

- Je tape à deux doigts. Nan, nan, n’insistez pas, je ne vous dirais pas ce que je fais des huit autres... Sept autres, parce que j’en ai glissé déjà un dans le pot de marron... Ouais, je sais, TOUT-LE-MONDE-S’EN-FOUT !

- Je voulais être comédien, mais ma femme me dit que je suis pas drôle. Je voulais être metteur-en-scène, mais ma femme me dit que je suis pas organisé. Je voulais être prof de français, mais ma femme me dit qu’elle me quitterait. Alors, je suis devenu le genre de professionnel dont personne ne sait ce qu’il fait et dont TOUT-LE-MONDE-S’EN-FOUT !

- J’y plonge toujours le doigt pour goûter. Ouais, enfin, les doigts libres... Ouais, je sais, c’est dégueu, mais après tout, TOUT-LE-MONDE-S’EN-FOUT !

- Je lis jamais les règles du jeu. Ceci explique peut-être pourquoi je les respecte pas... Ouais, je sais, TOUT-LE-MONDE-S’EN-FOUT de mes tics et de mes tocs, mais pisqu’on m’donne l’occasion de dire des conneries par deux fois, je vais pas me priver, hein, j’suis chez moi après tout !

Fin de l’interlude.

Gelée coco, vanille, rhum-raisin

A peine le temps d’écrire la recette, voilà que le pot est vide... Pfff, frustrant !

Ingrédients (pour 1 pot de +/- 500 g)

2 noix de coco fraîches ; 1 gousse de vanille de Madagascar ; 3 CS de raisins secs ; 3 CS de rhum brun ; +/- 150 ml d’eau ; 200 g de sucre cristal ; 1 CC rase d’agar-agar

Marche à suivre

Percez les noix de coco et récoltez leur eau. Filtrez cette eau dans une mousseline pour en retirer les impuretés. Fendez la gousse de vanille en deux dans le sens de la longueur et grattez pour en extraire les grains. Dans un bol, mettez à macérer les raisins secs avec le rhum. Râpez 25 g de noix de coco fraîche.

Dans une casserole à bords hauts, versez l’eau de coco, ajoutez plus ou moins 150 ml d’eau, versez le sucre cristal, la vanille et portez à ébullition pendant 5 minutes. Ajoutez la vanille et l’agar-agar mélangé à 1 CS de sucre cristal, et laissez bouillir pendant 5 minutes. En fin de cuisson, égouttez les raisins secs, puis versez dans la gelée avec la noix de coco râpée.

Mettez en pot. Laissez prendre dans un endroit frais et sec avant de consommer.

Gelée carotte et sumac

Très agréable en petites touches dans un yaourt, cette gelée surprend le palais par la saveur toute en rondeur de la carotte. Originalité garantie !

Ingrédients

3 carottes ; 1 pomme ; ½ jus de citron ; 1 CC de poudre de sumac ; 250 g de sucre cristal ; eau ; 1 CC rase d’agar-agar

Matériel spécial : 1 extracteur de jus

Marche à suivre
Epluchez les carottes et tailler-les en rondelles de 1 cm d’épaisseur. Epluchez la pomme, retirez les pépins et le cœur, puis coupez en 8 quartiers. Pressez le jus du citron et réservez-le. Répartissez les fruits sur le fond du panier vapeur et mettez à cuire dans le récupérateur de jus pendant 1 heure.

Après cuisson, retirez les fruits et récupérez le jus de cuisson dans une casserole. Ajoutez le sucre cristal, le jus de citron, et portez à ébullition pendant 5 minutes. Ajoutez l’agar-agar mélangé à 1 CS de sucre cristal, ajoutez le sumac en poudre et laissez bouillir pendant 5 minutes.

Mettez en pot. Laissez prendre dans un endroit frais et sec avant de consommer.

Voilà, nous y sommes. Puis-je enfin aller me coucher ? Doit y avoir des fautes, mais je n'en puis plus (tout comme Tintin)...

A bientôt,
Tit'

samedi 20 octobre 2007

Des confiotes pour La Fontaine

Tout le monde connaît les Fables de Jean de La Fontaine. Il en est pourtant de moins célèbres, ce sont celles généralement que je préfère. Par leur ton incontestablement moderne, elles détonnent assez dans le paysage des Fables que le commun des mortels a pu apprendre à l’école. J’en veux pour preuve La Mésange et la Froumi, m’a favorite, et pour cause...

La Mésange et la Froumi

La Mésange, ayant paradé
Tout l'été,
Se trouva archi dépourvue
Quand l’automne fut revenu :
De confiote, plus un bocal
Elle pouvait crever la dalle.
Elle alla crier : J’ai les crocs !
Chez la Froumi, c’te gros escroc,
La priant de lui concéder
Quelques confiotes à bouffer
Avant de faire les poubelles.
- J’te jure j’te paierai, dit-elle,
P’tain, zyva fais pas ton chacal,
Aboule m’en deux trois bocal.
Mais la Froumi fit sa bouffonne
Dit qu’elle n’avait pas de pot.
- Je fais régime, c’est pas d’pot !
Dit la Froumi à c’te bouffonne.
- Ah, c’est comm’ ça que tu le prends
Je m’débrouill’rais, ne t’en déplaise.
- Tu t’débrouilles ?! J’en suis fort aise !
Zyva, bouj’ de là maintenant !

Ce que l’histoire ne dit pas
C’est que la Mésange irritée
Ne fit qu’une simple bouchée
De la Froumi comme repas.
Tout’façon
C’était tant pis pour sa gueule
L’avait qu’à pas fair’ sa bégueule !

Confiture allégée mirabelles, vanille & tonka*

Ingrédients

600 g de mirabelles entières ; 250 g de sucre cristal + 1 cuillère à soupe ; 1 g d'agar-agar ; 1 gousse de vanille ; 1 pincée de fève tonka râpée ; 3 gouttes d'extrait d'amande amère ; 1/2 jus de citron ; 15 ml d'eau froide

Marche à suivre

Temps de préparation : 20 min. + 15 min. de repos – Cuisson : 8 min. + 2 min. – Matériel particulier : 1 thermomètre à confiture

Lavez soigneusement les mirabelles et essuyez-les. Coupez chaque mirabelles en 2 et retirez le noyau en prenant soin de ne pas abîmer la chair.

Préparez un sirop avec le sucre, le demi jus de citron et 15 ml d'eau froide dans la casserole. Mettez le sucre à fondre sur feu doux, éteignez le feu, ajoutez les gouttes d'extrait d'amande amère, la pincée de fève tonka râpée et mettez la gousse de vanille fendue et grattée à infuser dans le sirop. Laissez reposer 15 min.

Portez le sirop à ébullition à 115°C avec la gousse de vanille. Hors du feu, ajoutez les mirabelles. Mettez à cuire 8 minutes à gros bouillon. Mélangez souvent et délicatement avec une cuillère en bois.

Dans un bol, diluez l'agar-agar avec 1 cuillère à soupe de sucre cristal. Versez ce mélange dans la casserole et remuez. Laissez cuire 2 minutes, puis retirez du feu.
Versez immédiatement la confiture en pot en laissant la gousse de vanille. Vissez le couvercle et retournez (effet twist-off) pour garantir la conservation (voir Note) de la confiture.

Confiture allégée tomates anciennes & deux anis*

Ingrédients

1 tomate verte (type Green Pineapple) ; 1 tomate bigarrée (type Striped Roman) ; 1 tomate bigarrée (type Ananas) ; 1 tomate rouge (type Téton de Venus) ; 1 tomate noire (type Noire de Crimée) ; Quantité suffisante de sucre cristal ; 1 pincée de sel ; 1 g d'agar-agar ; 1 pincée de graines d'anis vert ; 1 étoile de badiane ; 1/2 jus de citron ; 25 ml de Pontarlier-Anis d'Armand Guy

Marche à suivre

Temps de préparation : 15 min. + 15 min. de repos – Cuisson : 4 min. + 2 min. – Matériel particulier : 1 thermomètre à confiture

Lavez soigneusement les tomates et essuyez-les. Coupez chaque tomate en 8 quartiers. Epépinez-les délicatement, en prenant soin de ne pas abîmer la chair. Pesez les quartiers de tomate ; pesez la moitié de la quantité de chair de tomate obtenue en sucre. Versez le sucre dans une casserole. Mettez la chair de tomate à dégorger avec une pincée de sel dans un saladier.

Préparez un sirop avec le sucre, le demi jus de citron, 15 ml de Pontarlier-Anis et 2 cuillères à soupe d'eau froide dans la casserole. Mettez le sucre à fondre sur feu doux, éteignez le feu et mettez les graines d'anis et l'étoile de badiane à infuser dans le sirop. Laissez reposer 15 min.

Egouttez les quartiers de tomate. Portez le sirop à ébullition à 115°C avec les grains d'anis et l'étoile de badiane. Hors du feu, ajoutez les quartiers de tomates. Mettez à cuire 5 minutes à gros bouillon. Mélangez souvent et délicatement avec une cuillère en bois.

Dans un bol, diluez l'agar-agar avec les 10 ml de Pontarlier-Anis restant. Versez ce mélange dans la casserole et remuez. Laissez cuire 2 minutes, puis retirez du feu.
Versez immédiatement la confiture en pot. Vissez le couvercle et retournez (effet twist-off) pour garantir la conservation (voir Note) de la confiture.

Confiture allégée melon & poivre long

Ingrédients

600 g de chair de melon assez mûr ; 250 g de sucre cristal + 1 cuillère à soupe ; 1 g d'agar-agar ; 1/2 graine de poivre long ; 1/2 jus de citron ; 10 ml de sirop de melon Monin ; 5 ml d'eau froide

Marche à suivre

Temps de préparation : 20 min. + 15 min. de repos – Cuisson : 4 min. + 2 min. – Matériel particulier : 1 thermomètre à confiture

Coupez le melon en huit quartiers, ôtez fibres et pépins, épluchez-le en prenant soin de ne pas abîmer la chair. Coupez chaque quartier en 3 ou 4 tranches fines déposées sur une assiette creuse.

Préparez un sirop avec le sucre, le demi jus de citron, le sirop de melon et 5 ml d'eau froide dans la casserole. Mettez le sucre à fondre sur feu doux, éteignez le feu, râpez finement le poivre long et laissez infuser dans le sirop. Laissez reposer 15 min.

Portez le sirop à ébullition à 115°C. Hors du feu, ajoutez les tranches de melon. Mettez à cuire 4 minutes à gros bouillon. Mélangez souvent et très délicatement avec une cuillère en bois.

Dans un bol, diluez l'agar-agar avec 1 cuillère à soupe de sucre cristal. Versez ce mélange dans la casserole et remuez. Laissez cuire 2 minutes, puis retirez du feu.

Versez immédiatement la confiture en pot en laissant la gousse de vanille. Vissez le couvercle et retournez (effet twist-off) pour garantir la conservation (voir Note) de la confiture.

Confiture allégée potimarron & orange

Ingrédients

600 g de chair de potimarron ; 250 g de sucre cristal + 1 cuillère à soupe ; 1 g d'agar-agar ; 2 oranges non traitées ; 15 ml d'eau froide

Marche à suivre

Temps de préparation : 35 min. – Cuisson : 15 min. + 4 min. – Matériel particulier : 1 thermomètre à confiture

Epluchez le potimarron. Coupez la chair en petits cubes de 0,5 cm x 0,5 cm. Lavez soigneusement les oranges à l’eau claire et essuyez-les. Prélevez les zestes d’une orange, puis pressez les oranges.

Préparez un sirop avec le sucre, le jus d’orange et 15 ml d'eau froide dans la casserole. Mettez le sucre à fondre sur feu doux, puis portez le sirop à ébullition à 115°C. Hors du feu, ajoutez les cubes de potimarron et les zestes d’orange. Mettez à cuire 15 minutes à gros bouillon, jusqu’à ce que les cubes de potimarron soient fondants. Mélangez souvent et délicatement avec une cuillère en bois.

Dans un bol, diluez l'agar-agar avec 1 cuillère à soupe de sucre cristal. Versez ce mélange dans la casserole et remuez. Laissez cuire 4 minutes, puis retirez du feu.

Versez immédiatement la confiture en pot en laissant la gousse de vanille. Vissez le couvercle et retournez (effet twist-off) pour garantir la conservation (voir Note) de la confiture.

Confiture allégée figue & noix

Ingrédients

600 g de figues fraîches ; 50 g de cerneaux de noix ; 250 g de sucre cristal + 1 cuillère à soupe ; 1 g d'agar-agar ; 3 gouttes d'extrait d'amande amère ; 1 cuillère à soupe de vinaigre à la pulpe de figue A l’Olivier ; 15 ml d'eau froide

Marche à suivre

Temps de préparation : 20 min. – Cuisson : 8 min. + 2 min. – Matériel particulier : 1 thermomètre à confiture

Lavez soigneusement les figues et essuyez-les. Coupez les queues des figues, puis coupez chaque figue en 4 dans le sens de la hauteur en prenant soin de ne pas abîmer la chair.

Préparez un sirop avec le sucre, le demi jus de citron, l’extrait d’amande amère et 15 ml d'eau froide dans la casserole. Mettez le sucre à fondre sur feu doux, puis portez le sirop à ébullition à 115°C. Hors du feu, ajoutez figues et cerneaux de noix grossièrement brisés. Mettez à cuire 8 minutes à gros bouillon. Mélangez souvent et délicatement avec une cuillère en bois.

Dans un bol, diluez l'agar-agar avec 1 cuillère à soupe de sucre cristal. Versez ce mélange dans la casserole et remuez. Laissez cuire 2 minutes, puis retirez du feu.

Versez immédiatement la confiture en pot en laissant la gousse de vanille. Vissez le couvercle et retournez (effet twist-off) pour garantir la conservation (voir Note) de la confiture.

A très bientôt,
Tit'

Note : La confiture allégée ne se conserve pas longtemps. J'entrepose personnellement les pots dans un endroit frais et sec pendant 8 semaines maximum. Je conserve les pots ouverts au réfrigérateur.

* : Confitures sélectionnées dans le cadre du concours Confitures allégées organisé par le site Kalys Gastronomie.

 

lundi 15 octobre 2007

Du riz au lait tout doux pour soigner les bleus des Bleus

Il se tire les cheveux. Il pleure toutes les larmes de son corps, la tête entrée dans les épaules. Ou bien il erre l’air hagard, un peu couillon sur ses appuis, ne sachant plus que faire de son grand corps tout à coup. Ou bien il a le sourire crispé du garnement pris en flag’. Oh, il a mal, il a mal, le bleu !...

Au dernier coup de sifflet, je le vois blessé, perdu d’être le perdant. Après ses efforts acharnés, après cette frustration de n’avoir pas pu en marquer un, un seul essai qui aurait peut-être changé la donne, j’imagine comme il doit se sentir mal. Il me fait de la peine le géant, ramassé par terre comme une vieille chaussette, il m’émeut l’animal. J’en pleurerais presque...

Alors, j’ai pensé à lui très, très fort. Je me suis dit : je vais lui cuisiner un p’tit truc tout doux pour consoler ses bobos, un p’tit truc que je lui apporterais de mes propres mains, pisque… pisque Marcoussis c’est la rue d’à côté ! Ouais, j’ai pensé à Chabal très, très fort, parce que… Ouais, bon, en fait, faut que j’vous avoue tout !...

Depuis quelque temps, il m’est impossible de ne pas penser à lui. A vrai dire, j’ai pas l’choix ! Disons que ma belle oiselle fait en sorte que je ne puisse pas l’oublier. Disons que ma belle oiselle est en pâmoison devant sa toison et que depuis un mois, c’est la fête à la maison. Disons que, pour parler le djeun’s, ma belle oiselle kiffe grave le Chabal !

J’ai beau être un gros dindon dodu, assurément je ne fais pas le poids... Non, Mâdâme préfère les gros dindons dodus et légèrement vêtus qui excellent sur le terrain ! Non, Mâdâme préfère la bête humaine, l’homme de Neandertal à son drôle d’oiseau de mari ! Dès qu’elle le voit, elle ne se sent plus : elle glousse telle une poule de batterie. Je peux parader tout ce que je veux, je n’existe plus à ses yeux, comme si mon plumage était devenu transparent. Ouais, voyez comme la concurrence est rude ! Difficile de lutter devant ces 106 kilos de muscles, devant des mains aussi larges que mon cuissot. Il faut le reconnaître, à côté de Sébastien Chabal, je suis aussi grand que le ver dans la pomme...

N’empêche, samedi, le gars était si retourné, qu’il m’a fait de la peine. Il m'aurait presque fait pleurer... presque, j'ai dit !

Alors, j’ai pensé... J’ai pensé qu’il lui faudrait de quoi reprendre des forces pour le match de vendredi soir prochain. C’est pas l’tout, mais y’a une revanche à prendre compte les Argentins ! Alors, j’ai pensé… j’ai pensé qu’un riz au lait... Y’a rien d’mieux qu’un riz au lait !

Quant à ma belle oiselle, j'veux bien lui pardonner, parce qu'elle ne sait pas c'qu'elle dit, parce qu'elle ne sait plus c'qu'elle fait, parce qu'elle me reviendra bien assez tôt, j'en suis convaincu, parce qu'elle m'aime pour ce que je suis, un gros dindon dodu qui fait pas d'muscu, je sais qu'elle rentrera dans ses pénates, mais surtout, j'voudrais lui dire... si elle me lit, si elle m'entend, si quelqu'une de nos amies me relie là-bas à Marcoussis... là-bas, à Marcoussis... Chérie, ma Chérie, mon Unique, je t'en supplie, je t'en prie, rapporte le plat quand il a fini !...

Riz au lait d’avoine, vanille et pistache pour soigner les bobos

Ingrédients

1 litre de lait d’avoine (au rayon ou en boutique bio) ; 75 g de riz rond ; 50 g de sucre roux ; 50 g de beurre demi-sel ; 2 gousses de vanille ; 1 pincée de fève tonka râpée ; 2 CC de pâte à pistache (v. ci-dessous)

Marche à suivre

Rincez le riz à l'eau froide et égouttez.

Mettez à cuire le riz avec le lait d'avoine, le sucre, les gousses de vanille fendues en 2, la fève tonka râpée et le beurre demi-sel, dans une casserole sur feu doux pendant 30 minutes, jusqu’à obtention d’une consistance crémeuse.

En fin de cuisson, ajoutez la pâte à pistache. Mélangez puis réservez.

Dégustez tiède ou froid.

J’aime manger le riz au lait accompagné d’un thé nature au goût sauvage (Pu-erh), fumé (Lapsang Souchong) ou parfumé (ici, je verrais bien un thé pistache ou, mieux, l’exceptionnel thé noir nougat de la maison Tous les thés).

Comment faire soi-même de la pâte à pistache ?

La recette s’est largement répandue sur les blogs et c’est celle que j’utilise pour réaliser crème glacée ou sorbet. Il s’agit bien évidemment de la recette de Pierre Hermé. Simplissime. Il faudra cependant un thermomètre à sucre.

Ingrédients

250 g de pistaches mondées ; 65 g de poudre d'amande ; 125 g de sucre semoule ; 40 ml d'eau ; 3 gouttes d'extrait d'amande amère

Marche à suivre

Faites un sirop avec l’eau et le sucre en poudre, en portant à ébullition jusqu’à 121°C. Versez sur les pistaches, mélangez avec la poudre d'amande et l'extrait d’amande amère. Broyez au pilon ou mixez jusqu'à formation d'une pâte. Conservez dans un pot en verre hermétique dans un endroit frais et sec.

Bon appétit,
Tit'

samedi 17 février 2007

Riz au Lait du Fond des Bois

MERDRE !

Merdre, aurait dit Ubu, il est temps que je migre ou que j'hiberne, c'est comme tu veux tu choiz' ! Je vois bien que c'est pas la grande forme. Je vois bien que j'ai pas la frite, ni la force de me réveiller aux premières lueurs du jour pour piailler mon amûûûr du monde. Mes cuicuis matinaux sont plutôt faiblards et j'entonne mon chant avec moins d'entrain qu'auparavant. Mais qui s'en soucie, hein ? Pour tout dire, j'en ai ras les plumes de la ville, ras les plumes des étourneaux, p... de racailles à gros bec qui polluent mon sommeil. Oui, il est temps, grand temps que j'me casse !

Tu sais ce qui me ferait plaisir ? - J'peux te dire TU, hein ? On s'connait bien maintenant. Le voussoiement, c'est bon pour les autres ! - Tu sais ce qui me ferait plaisir, mais plaisir, vraiment ? J'aimerais ficeler mon paquetage, emporter 3-4 bouquins avec moi (Lesquels ? Je prendrais celui du moment, American Darling de l'américain Russell Banks, un livre de chevet, La fille de l'homme au piano du canadien Timothy Findley ou son fantastique Pilgrim, puis un recueil de poésie qu'il me serait difficile de choisir : Hugo, Rimbaud ou Verlaine ? Paul Valéry, Saint-John Perse ou Blaise Cendrars ? Et puis non, ce serait Capitale de la douleur de Paul Eluard, forcément !... Et aussi Alcools d'Apollinaire !), j'apporterais un crayon et quelques feuilles de papier pour prendre des notes, une boîte de madeleines, une tablette de chocolat noir, du thé en vrac et je m'envolerais loin, loin, loin...

Je veux m'enfuir, me réfugier, m'isoler au plus profond de la forêt, au calme, à plusieurs milles de la ville. J'ai une envie viscérale de sentir cette odeur si particulière des sous-bois, ce mélange de terre mouillée, d'humus, de feuilles en décomposition ; j'ai envie de me nourrir de l'écorce des arbres, de fouiller la terre à la recherche des graines qui germent sous la mousse ; j'ai envie d'un arbre creux pour me blottir dans la châleur duveteuse d'un nid douillet de ma confection ; j'ai envie de tout cela, oui mais voilà ce n'est guère le moment d'écouter mes états d'âme. Les vacances, le repos bien mérité, après trois mois et des brouettes de travail intensif, c'est pas pour tout de suite. Pour ça, il va falloir être patient. Très patient...

Alors, pour combler ma frustration, pour ne pas finir en pov'tit'oiseau dépressif, je prépare des douceurs que je partage avec mes gloûtons d'oisillons. J'ai une énorme envie de riz au lait depuis quelques temps. En ajoutant les ingrédients dont je dispose, j'ai donc réalisé la recette coup de coeur qui me rassérène : du riz bien rond et bien tendre, du lait d'amande, des épices douces, des fruits secs, et le tour est joué ! Il m'est facile alors de m'imaginer là-bas, au coeur de la forêt, niché au creux de mon arbre, à grignoter des biscuits, une tasse de thé brûlant sur les genous.

Si cela te chante, voici la recette :

Riz au lait du fond des bois

Ingrédients
1 litre de lait d'amandes125 g de riz rond
75 g de sucre roux1 gousse de vanille Bourbon
1 bâton de cannelle1 étoile de badiane
1 noix de muscade ou du macis
1/2 CC de fève tonka râpée
25 g de beurre demi-selquelques noisettes entières (fac.)
Marche à suivre

Rincer le riz à l'eau fraîche et égoutter.

Mettre le riz à cuire pendant 20 à 30 minutes, selon la consistance du riz souhaitée, à feu doux dans une casserole avec le lait d'amande, le sucre, la gousse de vanille fendue en 2, le bâton de cannelle, la badiane, la muscade et la fève tonka râpée.

En fin de cuisson, ajouter une noix de beurre, mélanger puis réserver.

Déguster tiède ou froid, avec un thé fumé Lapsang Souchong ou idéalement avec un thé Pu-erh, -mon préféré- qui saura allier ses saveurs de terre fermentée avec les saveurs de fruits secs, boisées et épicées du riz au lait.

Bon appétit !
Tit'

Et pendant que j'y pense, rendons à César ce qui appartient à César, merci mille fois, ma chère Cléa, pour m'avoir permis de savoir comment utiliser mon lait d'amande !

mardi 12 décembre 2006

Confiture de Noël aux Fruits Secs et Epices

Je m'octroie une posette à l'heure du déjeuner pour publier ce billet sur un blog bien silencieux ces derniers jours. Tout ça, c'est la faute à Messieurs Trodeboulot et Padetemps, deux sales types à la mine patibulaire qui n'ont de cesse de me harceler. Le sandwich dans une main, le clavier sous l'autre, des miettes un peu partout, la position n'est pas idéale, mais je ferais avec. Et en plus de ça, faut faire court... Ouais, z'avez bien lu, mes fidèles, faut que je fasse court. Ohé, cessez les sarcasmes, hein ! Je sais : faire court chez moi est peu commun. J'ai toujours la fâcheuse habitude d'en mettre une tartine... pour ne pas dire grand chose. Et bien là, je vais aller à l'essentiel :

Noël. Bientôt. Confiture. Miam-miam. Epices. Re-miam. Fruits secs.
Rhooo ! Miam
-miam-miam-miam-miam-miam...


Et voici la looongue liste des ingrédients (pour 4 pots de 500 g) :
  • 1 kg de coings (bien jaunes)
  • 750 g de sucre cristal/roux
  • 100 ml d'eau
  • 200 g de figues sèches
  • 150 g d'abricots secs
  • 100 g de poires/pommes séchées
  • 100 g de pruneaux
  • 50 g de raisins de Corinthe
  • 125 g de cerneaux de noix
  • 125 g d'amandes éffilées
  • 50 g de noisettes décortiquées entières
  • 50 g de pistaches décortiquées entières
  • 3 tours de moulins de poivre blanc
  • 3 tours de moulins de mélange 5 baies
  • 3 gousses de cardamome
  • 1 gousse de vanille
  • 1 racine de gingembre
  • 1 bâton de cannelle
  • 1 étoile de badiane
  • le zeste d'une orange
  • 1/2 CC de fève tonka râpée


  • La veille : Laver les coings en les brossant légèrement sous l'eau. Les couper en 4 en conservant peau et pépin et éliminer la queue.
    Dans une bassine à confiture ou une grande cocotte, porter 100 ml d'eau à ébulition, puis y ajouter les quartiers de coing et la racine de gingembre épluchée. Laisser mijoter 1 heure à couvert. En fin de cuisson, filtrer le jus de cuisson dans un chinois ou une mousseline. Presser la chair de coing (après refroidissement) pour extraire le maximum de jus.
    Découper en morceaux les gros fruits secs (poires, pommes, figues et abricots). Dénoyauter les pruneaux et découper la chair en morceaux. Mettre les fruits secs à tremper dans le jus de coing : poires, pommes, figues, abricots, pruneaux et raisins secs. Ajouter les graines de cardamome (sans les gousses), la vanille coupée en 4, le bâton de cannelle, l'étoile de badiane, la fève tonka râpée, le poivre blanc, le mélange 5 baies et le zeste d'une orange non traîtée. Laisser tremper toute une nuit.

    Le lendemain : Mettre la bassine à confiture ou la cocotte avec la marinade sur le feu et porter à ébullition. Baisser le feu et cuire 5 minutes en mélangeant souvent. Hors du feu, ajouter le sucre et mélanger jusqu'à ce que le sucre ait fondu. Remettre à cuire sur feu vif. Compter 5 minutes de cuisson après reprise de l'ébullition. En fin de cuisson, ajouter les noix, les noisettes, les pistaches et les amandes éffilées. Mélanger et mettre en pot.

    A consommer ou à offrir vite vite, parce qu'après Noël, c'est plus Noël !

    Bon appétit,
    Tit'