lundi 5 décembre 2011
jeudi 25 décembre 2008
Joyeux Noël !
En attendant que ça aille mieux (voir billet précédent), en attendant Noël, laissez-moi vous souhaiter à toutes et à tous un...

Et à très bientôt !
mardi 23 décembre 2008
En attendant Noël
En attendant Noël, bien au chaud dans mes pénates, emmitouflé sous une couverture de laine, devant une grosse bûche qui achève de flamber dans la cheminée.
Sur la table, une bouteille de rhum, un mug, une thermos d’eau chaude, un pot de miel et une grosse cuillère pour tourner tout ça. Je m’essaye au grog. En vain. C’est que j’ai pris froid, moi. A peine en vacances et voilà le nez qui coule, la tête qui tourne, les poumons qui s’époumonent et une de ces fatigues. Comme qui dirait que ça ressemble à la grippe. Mais sans fièvre. Donc, c’est pas la grippe. Bah, j’suis pas médecin. Moi j’dis que j’ai tout ce qu’il faut pour que ce soit la grippe SAUF la fièvre. Bref, on s’en fout, j’suis mal en point et c’est de mal en pis. Et dire que je suis en vacances. C’est malin, tenez !
Sur la table, une bouteille de rhum, un mug, une thermos d’eau chaude, un pot de miel et une grosse cuillère pour tourner tout ça. Une cuillère, oui, mais d'argent, siouplé, et je dirais même plus, sur les genoux, La Cuillère d’argent. Allons bon, faut bien s’occuper un peu. J’ouvre le bouquin en commençant par la fin, comme souvent, puis je feuillette au milieu, puis je tourne encore quelques pages. Peut-être trouverais-je l’inspiration pour le repas de Noël ? C’est qu’avec cette cervelle malade, je sais plus bien ce que prépare dans quelques jours. Alors, je me dis que, cette Cuillère d’argent va me sortir de l’embarras, que je sais que je peux compter sur elle, que ça c’est déjà vu, qu’elle est toujours la bienvenue au moment des fêtes et qu’on y trouve toujours de bonnes choses qui vous font du bien au cœur et au corps. Rappelez-vous...
Et puis au détour d’une page, il y a ces mots, « pommes au four », et cela suffit à réveiller tout à coup mon palais rabougri par la grippe la maladie : ça, j’veux ça et maintenant !

Les pommes au four qui se dégustent avec un petite cuillère en argent (d'après les "pommes aux épices et aux raisins secs", La Cuillère d'Argent, p. 1084)
Ingrédients (pour 4 personnes)
80 g de raisins secs ; 1 CC de cannelle en poudre ; 1/2 CC de gingembre en poudre ; 1 pincée de carvi en poudre ; 4 pommes ; 25 g de beurre ; 5 CS de jus de raisin blanc ou de vin blanc doux
Marche à suivre
Mettez à tremper les raisins secs pendant 15 min. dans un bol d'eau chaude. Préchauffez le four à 160°C. Lavez la peau des pommes. Égouttez les raisins, mélangez-les aux épices en poudre. Evidez les pommes et remplissez l'intérieur des pommes avec le mélange raisins secs/épices. Mettez les pommes dans un plat à gratin préalablement beurré, déposez les pommes et mettez une grosse noix de beurre sur chaque pomme. Arrosez le tout avec le jus de raisin blanc ou de vin blanc doux. Enfournez pendant 30 minutes. Laissez refroidir hors du four.

Bon appétit,
vendredi 28 décembre 2007
Du bon usage des cadeaux de Noël
Je feuillette fébrile le gros et lourd ouvrage que je lorgnais sur les étagères du libraire il y a encore quelques jours... Si j’ai assez peu de bouquins de cuisine (mon encyclopédie culinaire, c’est VOUS !), en voilà un que je désirais fortement. Noël est passé par là et... me voici naseaux, papilles et pupilles intégralement avides de cette si célèbre Cuillère d’argent !
D’ailleurs, il y a tellement de pages à lire que je ne vais pas m’éterniser ici. Je prends le temps de vous présenter le délice du soir et je m’en retourne à mon nouveau livre de chevet.
Crème d’endive (La Cuillère d’argent, éd. Phaïdon, p. 229)*
Ingrédients (pour 4 personnes)
50 cl de bouillon de viande ; 80 g de beurre ; 100 g de petits pois écossés ; 500 g d’endives hachées ; 50 g de farine ; 50 cl de lait ; 1 cuil. A soupe de persil plat haché ; parmesan fraîchement râpé pour l’accompagnement ; noix de muscade râpée ; 150 g d’emmental Suisse ; sel et poivre ; baies rouges
(* Je reproduis quasiment telle qu’elle la recette de La Cuillère d’argent, en espérant que les éditions Phaïdon ne m’en tiendront pas rigueur. Quelques petites entorses cependant, j’ai : utilisé un bouillon de volaille biologique ; ajouté de la noix de muscade râpée et 150 g d’emmental Suisse ; relevé la crème avec quelques grains de baies rouges parsemés sur le dessus ; oublié le persil.)
Marche à suivre
Porter le bouillon à ébullition dans une casserole. Chauffer 30 g de beurre dans une autre casserole et y cuire les endives et les petits pois 5 min. à couvert et à feu doux. Saler, verser le bouillon et poursuivre la cuisson 20 min. Pendant ce temps, chauffer le reste de beurre dans une autre casserole. Incorporer la farine, puis verser le lait au fur et à mesure. Cuire en remuant constamment jusqu’à épaississement. Saler, poivrer, râper la noix de muscade et ajouter cette béchamel à la préparation aux endives. Cuire 15 min. à couvert et à feu doux. Ajouter l’emmental couper en cubes et le parmesan râpé. Laisser fondre quelques minutes, puis mixer la préparation. Servir bien chaud, parsemé de persil haché et de baies rouges grossièrement concassées.
Pour accompagner, j’ai bu un verre de Jurançon au raisin surmûris, un vin blanc sec fabuleux que j’ai proposé lors du repas de Noël et dont je vous reparlerais à l’occasion, car il mérite sincèrement qu’on s’y intéresse...
A très bientôt,
samedi 22 décembre 2007
lundi 17 décembre 2007
Un KiKi de trop à Christmas Bay
"J'avais bien prévenu l'détective Frigo, que j'avais croisé dans la journée au drugstore sur Broadway, qu'y aurait un crime c'te nuit là. Miss Dedicassessen avait dicté les règles du jeu, la machine était irrémédiablement en route : les fours tournaient à plein régime, les rouleaux roulaient, les emporte-pièces découpaient, l'était trop tard pour rev'nir en arrière. C'était pas d'sa faute à Anny-Jean, l'était pour rien la belle. Elle avait hérité de la pétulante Miss Marion le droit d'organiser la dernière session 2007 du plus fabuleux jeu créer par la blogosphère, j'ai nommé le KKVKVK. Oh, non, m'sieur l'inspecteur, ça n'a rien de barbare, c'est pas un code secret entre nous, vous voyez ! J'ai moi-même organisé une édition des plus gourmandes... ARGH, j'ai lâché le mot : la gourmandise ! Cherchez pas plus loin vot'coupable, voilà bien l'problème, m'sieur l'inspecteur. La gourmandise dans notre monde est le pire des vices...
Si je connaissais les deux victimes ?!... Pour sûr, que j'les connaissais, m'sieur l'inspecteur ! Pam et Mitch étaient des amis de longue date... Oui, de fraîche date, m'sieur l'inspecteur, vous avez raison. J'veux dire, Paméla et Mitchell étaient arrivés dans la journée dans l'quartier, mais nous étions devenus tout de suite très liés, vous comprenez. Nous avions pris un petit café et... j'avais un faible pour Paméla. Qui aurait su lui résister, hein ?! Elle était si... si belle. A croquer, si je puis me permettre, m'sieur l'inspecteur, sans vouloir faire de vilain jeu de mot...

Oh, pov'Paméla ! Oh, pov'Mitch ! SNIF-SNIF !... C'est si triste. Des amis, vous comprenez, m'sieur l'inspecteur. SNIF-SNIF !... Réduits en miette !... SNIF-SNIF !... Et qui sait ce qu'on leur aura fait subir auparavant ?!... SNIF-SNIF !... Désolé, j'arrête pas d'pleurer, m'sieur l'inspecteur. Du coup, je... j'peux point vous donner la recette de c'tes gingerbread man and woman. Ils sont morts voilà tout. SNIF-SNIF !... Si j'ai idée du coupable ?... Oh, oui, certainement, j'ai bien idée, mais... SNIF-SNIF !... J'peux point non plus vous l'dire, m'sieur l'inspecteur. J'essaye pas de couvrir un crime, hein, mais, comprenez-moi, qui aurait pu résister au si délicat parfum du miel et des épices s'échappant de ces petits biscuits frais, chauds et croquants, attachés au bout de la branche du sapin en plein milieu du salon ! Je...
Vous dites, m'sieur l'inspecteur ?... Si j'ai aimé croquer à pleine dent dans la chair de Mr. and Mrs Gingerbread ?! Je... Vous croyez que c'est moi l'assassin, c'est ça ?... Bien. Bien... Je ne dirais plus rien sans présence de mon avocat !
J'ai droit à un avocat, non ?!"
lundi 1 janvier 2007
lundi 25 décembre 2006
samedi 16 décembre 2006
Sablés Archi-Bretons Façon Pepito
Ouhlala ! Trouvez pas qu’il fait un peu frais là ? Si, frais, bien frais, et je dirais même plus : Frais ! Tellement frais en somme qu’il fait pas bon mettre 2 oisillons, une belle oiselle et un gros oiseau déplumé dehors. Et comment que la maman oiseau et le papa oiseau ils font pour occuper les oisillons dans leur nid tout l’après-midi ? Ils leur font faire… des BICUIS !
Ah ! Je vois à votre air dubitatif que vous ignorez complètement ce que sont les bicuis. Explication...En langage de petite oisillonne en pleine phase d’acquisition de notre belle langue d’oiseau, le bicui est cette petite chose crousti-croquante aux formes variées, forcément recouverte de chocolat. Nous, oiseaux, adorons en dévorer les miettes quand vous, humains, en semer un peu partout sur votre passage à cause de votre fâcheuse tendance à manger comme votre acolyte à chair rose (ou grise, qui se déplace encore à 4 pattes et nu, qui ne semble pas doter de capacités intellectuelles semblables aux vôtres et que vous parquez par milliers - Pouah, la méchante odeur !- dans des bâtiments insalubres, que vous nommez porcheries).
Seulement, notre petite famille, qui vit totalement en autarcie dans son royaume de brindilles et de plumes, n’a pas la chance comme d’autres de récolter ces miettes. Comme nous sommes fort courageux, que nous ne sommes pas tels ces feignasses d’étourneaux ou de pigeons à attendre que la pitance vous tombe de la bouche pour aller la ramasser par terre, comme nous sommes très soucieux de ce que nous consommons et comme votre serviteur est assez doué de ses deux ailes pour cuisiner, les bicuis sont ici fait nid (*).
...Et c’est ainsi qu’à la sortie de la sieste des oisillons, il y a quelques minutes, après avoir fouillé ici et là à la recherche d’une belle recette sur le ouèbe (oui, nous avons Internet dans notre nid douillet et le haut-débit et la téléphonie en dégroupé, cui-cui, c’est un nid moderne), je me suis dressé sur la plus haute branche de l’arbre où nous créchons pour chanter à tue-tête : BICUI ! BICUI !... BICUI ! BICUI !... Puis, comme il faisait bien frais et qu’il pleuvait quelques gouttes sur mon plumage décati, je suis rentré aussitôt.
Mes oisillons, à cet appel, ont sautillé de joie sur leurs petites pattes et ont couru dare-dare devant le fourneau. Et voici donc ce qu’il en ait sorti après façonnage, cuisson, glaçage et un peu de repos.
La recette vient de chez l’amie Fred, vous l'aviez deviné. J'ai respecté la recette... à un petit détail près, puisque j’ai modifié la composition de la farine. J’ai utilisé 250 g de farine de froment, 200 g de farine de blé noir et 50 g de maïzena. Pour le glaçage, au pif 40 % de chocolat au lait, 40 % de chocolat noir et 20 % de beurre demi-sel. Testez, vous verrez, cela change absolument tout, foi de demi-breton !
Bon appétit !
(* En langage de goret d’homme : fait maison)
mardi 12 décembre 2006
Confiture de Noël aux Fruits Secs et Epices
Je m'octroie une posette à l'heure du déjeuner pour publier ce billet sur un blog bien silencieux ces derniers jours. Tout ça, c'est la faute à Messieurs Trodeboulot et Padetemps, deux sales types à la mine patibulaire qui n'ont de cesse de me harceler. Le sandwich dans une main, le clavier sous l'autre, des miettes un peu partout, la position n'est pas idéale, mais je ferais avec. Et en plus de ça, faut faire court... Ouais, z'avez bien lu, mes fidèles, faut que je fasse court. Ohé, cessez les sarcasmes, hein ! Je sais : faire court chez moi est peu commun. J'ai toujours la fâcheuse habitude d'en mettre une tartine... pour ne pas dire grand chose. Et bien là, je vais aller à l'essentiel :
Rhooo ! Miam-miam-miam-miam-miam-miam...

Et voici la looongue liste des ingrédients (pour 4 pots de 500 g) :

La veille : Laver les coings en les brossant légèrement sous l'eau. Les couper en 4 en conservant peau et pépin et éliminer la queue.
Dans une bassine à confiture ou une grande cocotte, porter 100 ml d'eau à ébulition, puis y ajouter les quartiers de coing et la racine de gingembre épluchée. Laisser mijoter 1 heure à couvert. En fin de cuisson, filtrer le jus de cuisson dans un chinois ou une mousseline. Presser la chair de coing (après refroidissement) pour extraire le maximum de jus.
Découper en morceaux les gros fruits secs (poires, pommes, figues et abricots). Dénoyauter les pruneaux et découper la chair en morceaux. Mettre les fruits secs à tremper dans le jus de coing : poires, pommes, figues, abricots, pruneaux et raisins secs. Ajouter les graines de cardamome (sans les gousses), la vanille coupée en 4, le bâton de cannelle, l'étoile de badiane, la fève tonka râpée, le poivre blanc, le mélange 5 baies et le zeste d'une orange non traîtée. Laisser tremper toute une nuit.
Le lendemain : Mettre la bassine à confiture ou la cocotte avec la marinade sur le feu et porter à ébullition. Baisser le feu et cuire 5 minutes en mélangeant souvent. Hors du feu, ajouter le sucre et mélanger jusqu'à ce que le sucre ait fondu. Remettre à cuire sur feu vif. Compter 5 minutes de cuisson après reprise de l'ébullition. En fin de cuisson, ajouter les noix, les noisettes, les pistaches et les amandes éffilées. Mélanger et mettre en pot.
A consommer ou à offrir vite vite, parce qu'après Noël, c'est plus Noël !
Bon appétit,

mercredi 6 décembre 2006
C'est Noël sur NNB! (enfin... bientôt)
Voilà. Il peut venir. La voie est libre. Je m'en vais derrière mon fourneau lui préparer quelques biscuits aux épices, un thé bien chaud et un grand verre de lait frais. Je poserai tout au pied du sapin... Je sais, il est encore un peu tôt. Je serais patient, cependant.
Anne, ma chère Anne, ne vois-tu rien venir ?...
Et au milieu du salon, trône...
Et en exclusivité mondiale, rien que pour vous, voici quelques clichés pris à l'insu de mon plein gré, quelques images (saintes ?...) de votre oiseau préféré...
Ch'suis plutôt beau gosse, hein ?... Hihihi !
Dou-ou-ce nuit, cui-cui-cui !...
P.S. : D'autres photos bientôt...