vendredi 26 octobre 2007

Tit’s awards et chocolat chaud

Ouais, y'a pas à dire, ça pense, ça pense beaucoup une blogosphère, surtout en ce moment ! Je dois avoir un ciboulot guère plus grand que la taille d'un demi petit pois extra-fin, mais j'ai rien pigé au Thinking Blogger Awardemachinchose...

Ouais, ouais, c'est vrai, j'avoue, j'y mets de la mauvaise volonté ! Si les gestes de Mamina et d'Anne me vont droit au coeur, pour avoir songé toutes les deux à NNB!, je ne suis pas très chaud pour relayer cette nouvelle chaîne du bonheur... En tout cas, je n'ai pas envie de distribuer des prix de la façon dont on nous demande de le faire… Je suis chez moi, je fais ce que je veux, hein ! :)

Ouais, après tout, je n’ai pas besoin d’Ikler & Co., pour dire tout le bien que je pense des (nombreux) blogs que je fréquente. Ouais, moi aussi, je peux distribuer des Awardemachinchoses !... Alors, siouplé, un peu d'silence !...

Roulements de tambours...

Les Tit’s Awards 2007 sont décernés...

Re-roulements de tambour et gros plans sur les visages angoissés ou plein d'espoirs des si nombreux candidats...

...à L'Oreille culinaire par Isabelle Rozenbaum, "photographe ethno culinaire" curieuse et généreuse, qui a offert de son temps et de précieux conseils à certains d'entre-nous pour communiquer sa passion et son savoir-faire. Un beau moment de partage et de bavardage autour d'une petite sauge des plus extraordinaires.

Tonnerre d’applaudissements...

...aux Enquêtes terrifiantes du détective Frigo par le détective Frigo, enquêtes plus obscures et gourmandes les unes que les autres, dirigées d’une main de maître par le meilleur détective culinaire qui soit sur cette foutue planète !

Re-tonnerre d’applaudissements...

...à Toque Toques! par Cécile, si discrète et si sympathique qu’elle mérite qu’on découvre (ou redécouvre) son talent culinaire et photographique. Elle a l’œil, un sacré œil. Bluffant !

Re-re-tonnerre d’applaudissements...

...à Sucrissime par Bergamote. Qui a dit qu’aimer le sucre était un mal ? Surtout pas elle. Pas moi non plus ! Je ne peux pas passer une semaine sans faire un tour chez Bergamote pour y glisser quelques kilos de sucre dans mes poches.

Re-re-re-tonnerre d’applaudissements...

...enfin à un nouveau venu et certainement le benjamin de cette drôle de blogosphère, j’ai nommé Les Voyages gourmands de Paul by Paul himself, ma plus récente découverte par le plus grand des hasards... Je me disais que cette bouille me disait quelque chose... Et pour cause, en digne fils de, Paul communique sa passion du monde et de la cuisine. On a envie de le suivre. En tout cas, moi, je le suis !

Standing ovation, rien que ça !...

Et pour vous remettre de vos émotions, je vous propose l’une des préparations que j’avais apportée pour l’atelier photo d’Isabelle. Après quelques clichés, j’ai vu tout à coup disparaître le contenu de la bouteille dans le gosier de mes acolytes. Je me demande bien pourquoi... Héhé ! :-)

Chocolat chaud aux épices

Ingrédients

250 ml de lait frais entier ; 33 cl de crème fleurette entière ; 1 cuillère à café de mélange d’épices (cannelle, cardamome, muscade, girofle, gingembre, anis vert, vanille) ; 2 cuillères à soupe de sirop de gingembre ; 2 cuillères à soupe de sucre roux ; 100 g de chocolat praliné ; 100 g de chocolat noir à 70% de cacao

Marche à suivre

Hachez grossièrement le chocolat.

Portez le lait à ébullition dans une casserole avec le sucre roux et les épices. Laissez infuser 15 minutes. Ajoutez la crème et le sirop de gingembre, puis chauffez la casserole à feu doux. La préparation ne doit pas bouillir. Ajoutez enfin le chocolat, mélangez avec une cuillère en bois.

Lorsque le chocolat a fondu, retirez la casserole du feu et fouettez le mélange jusqu’à ce qu’il devienne mousseux.

Dégustez immédiatement ou laissez refroidir et servir frais. Au choix.

Je vous dis à très bientôt, les ziozios que nous sommes partons pour quelques jours,
Tit'

samedi 20 octobre 2007

Des confiotes pour La Fontaine

Tout le monde connaît les Fables de Jean de La Fontaine. Il en est pourtant de moins célèbres, ce sont celles généralement que je préfère. Par leur ton incontestablement moderne, elles détonnent assez dans le paysage des Fables que le commun des mortels a pu apprendre à l’école. J’en veux pour preuve La Mésange et la Froumi, m’a favorite, et pour cause...

La Mésange et la Froumi

La Mésange, ayant paradé
Tout l'été,
Se trouva archi dépourvue
Quand l’automne fut revenu :
De confiote, plus un bocal
Elle pouvait crever la dalle.
Elle alla crier : J’ai les crocs !
Chez la Froumi, c’te gros escroc,
La priant de lui concéder
Quelques confiotes à bouffer
Avant de faire les poubelles.
- J’te jure j’te paierai, dit-elle,
P’tain, zyva fais pas ton chacal,
Aboule m’en deux trois bocal.
Mais la Froumi fit sa bouffonne
Dit qu’elle n’avait pas de pot.
- Je fais régime, c’est pas d’pot !
Dit la Froumi à c’te bouffonne.
- Ah, c’est comm’ ça que tu le prends
Je m’débrouill’rais, ne t’en déplaise.
- Tu t’débrouilles ?! J’en suis fort aise !
Zyva, bouj’ de là maintenant !

Ce que l’histoire ne dit pas
C’est que la Mésange irritée
Ne fit qu’une simple bouchée
De la Froumi comme repas.
Tout’façon
C’était tant pis pour sa gueule
L’avait qu’à pas fair’ sa bégueule !

Confiture allégée mirabelles, vanille & tonka*

Ingrédients

600 g de mirabelles entières ; 250 g de sucre cristal + 1 cuillère à soupe ; 1 g d'agar-agar ; 1 gousse de vanille ; 1 pincée de fève tonka râpée ; 3 gouttes d'extrait d'amande amère ; 1/2 jus de citron ; 15 ml d'eau froide

Marche à suivre

Temps de préparation : 20 min. + 15 min. de repos – Cuisson : 8 min. + 2 min. – Matériel particulier : 1 thermomètre à confiture

Lavez soigneusement les mirabelles et essuyez-les. Coupez chaque mirabelles en 2 et retirez le noyau en prenant soin de ne pas abîmer la chair.

Préparez un sirop avec le sucre, le demi jus de citron et 15 ml d'eau froide dans la casserole. Mettez le sucre à fondre sur feu doux, éteignez le feu, ajoutez les gouttes d'extrait d'amande amère, la pincée de fève tonka râpée et mettez la gousse de vanille fendue et grattée à infuser dans le sirop. Laissez reposer 15 min.

Portez le sirop à ébullition à 115°C avec la gousse de vanille. Hors du feu, ajoutez les mirabelles. Mettez à cuire 8 minutes à gros bouillon. Mélangez souvent et délicatement avec une cuillère en bois.

Dans un bol, diluez l'agar-agar avec 1 cuillère à soupe de sucre cristal. Versez ce mélange dans la casserole et remuez. Laissez cuire 2 minutes, puis retirez du feu.
Versez immédiatement la confiture en pot en laissant la gousse de vanille. Vissez le couvercle et retournez (effet twist-off) pour garantir la conservation (voir Note) de la confiture.

Confiture allégée tomates anciennes & deux anis*

Ingrédients

1 tomate verte (type Green Pineapple) ; 1 tomate bigarrée (type Striped Roman) ; 1 tomate bigarrée (type Ananas) ; 1 tomate rouge (type Téton de Venus) ; 1 tomate noire (type Noire de Crimée) ; Quantité suffisante de sucre cristal ; 1 pincée de sel ; 1 g d'agar-agar ; 1 pincée de graines d'anis vert ; 1 étoile de badiane ; 1/2 jus de citron ; 25 ml de Pontarlier-Anis d'Armand Guy

Marche à suivre

Temps de préparation : 15 min. + 15 min. de repos – Cuisson : 4 min. + 2 min. – Matériel particulier : 1 thermomètre à confiture

Lavez soigneusement les tomates et essuyez-les. Coupez chaque tomate en 8 quartiers. Epépinez-les délicatement, en prenant soin de ne pas abîmer la chair. Pesez les quartiers de tomate ; pesez la moitié de la quantité de chair de tomate obtenue en sucre. Versez le sucre dans une casserole. Mettez la chair de tomate à dégorger avec une pincée de sel dans un saladier.

Préparez un sirop avec le sucre, le demi jus de citron, 15 ml de Pontarlier-Anis et 2 cuillères à soupe d'eau froide dans la casserole. Mettez le sucre à fondre sur feu doux, éteignez le feu et mettez les graines d'anis et l'étoile de badiane à infuser dans le sirop. Laissez reposer 15 min.

Egouttez les quartiers de tomate. Portez le sirop à ébullition à 115°C avec les grains d'anis et l'étoile de badiane. Hors du feu, ajoutez les quartiers de tomates. Mettez à cuire 5 minutes à gros bouillon. Mélangez souvent et délicatement avec une cuillère en bois.

Dans un bol, diluez l'agar-agar avec les 10 ml de Pontarlier-Anis restant. Versez ce mélange dans la casserole et remuez. Laissez cuire 2 minutes, puis retirez du feu.
Versez immédiatement la confiture en pot. Vissez le couvercle et retournez (effet twist-off) pour garantir la conservation (voir Note) de la confiture.

Confiture allégée melon & poivre long

Ingrédients

600 g de chair de melon assez mûr ; 250 g de sucre cristal + 1 cuillère à soupe ; 1 g d'agar-agar ; 1/2 graine de poivre long ; 1/2 jus de citron ; 10 ml de sirop de melon Monin ; 5 ml d'eau froide

Marche à suivre

Temps de préparation : 20 min. + 15 min. de repos – Cuisson : 4 min. + 2 min. – Matériel particulier : 1 thermomètre à confiture

Coupez le melon en huit quartiers, ôtez fibres et pépins, épluchez-le en prenant soin de ne pas abîmer la chair. Coupez chaque quartier en 3 ou 4 tranches fines déposées sur une assiette creuse.

Préparez un sirop avec le sucre, le demi jus de citron, le sirop de melon et 5 ml d'eau froide dans la casserole. Mettez le sucre à fondre sur feu doux, éteignez le feu, râpez finement le poivre long et laissez infuser dans le sirop. Laissez reposer 15 min.

Portez le sirop à ébullition à 115°C. Hors du feu, ajoutez les tranches de melon. Mettez à cuire 4 minutes à gros bouillon. Mélangez souvent et très délicatement avec une cuillère en bois.

Dans un bol, diluez l'agar-agar avec 1 cuillère à soupe de sucre cristal. Versez ce mélange dans la casserole et remuez. Laissez cuire 2 minutes, puis retirez du feu.

Versez immédiatement la confiture en pot en laissant la gousse de vanille. Vissez le couvercle et retournez (effet twist-off) pour garantir la conservation (voir Note) de la confiture.

Confiture allégée potimarron & orange

Ingrédients

600 g de chair de potimarron ; 250 g de sucre cristal + 1 cuillère à soupe ; 1 g d'agar-agar ; 2 oranges non traitées ; 15 ml d'eau froide

Marche à suivre

Temps de préparation : 35 min. – Cuisson : 15 min. + 4 min. – Matériel particulier : 1 thermomètre à confiture

Epluchez le potimarron. Coupez la chair en petits cubes de 0,5 cm x 0,5 cm. Lavez soigneusement les oranges à l’eau claire et essuyez-les. Prélevez les zestes d’une orange, puis pressez les oranges.

Préparez un sirop avec le sucre, le jus d’orange et 15 ml d'eau froide dans la casserole. Mettez le sucre à fondre sur feu doux, puis portez le sirop à ébullition à 115°C. Hors du feu, ajoutez les cubes de potimarron et les zestes d’orange. Mettez à cuire 15 minutes à gros bouillon, jusqu’à ce que les cubes de potimarron soient fondants. Mélangez souvent et délicatement avec une cuillère en bois.

Dans un bol, diluez l'agar-agar avec 1 cuillère à soupe de sucre cristal. Versez ce mélange dans la casserole et remuez. Laissez cuire 4 minutes, puis retirez du feu.

Versez immédiatement la confiture en pot en laissant la gousse de vanille. Vissez le couvercle et retournez (effet twist-off) pour garantir la conservation (voir Note) de la confiture.

Confiture allégée figue & noix

Ingrédients

600 g de figues fraîches ; 50 g de cerneaux de noix ; 250 g de sucre cristal + 1 cuillère à soupe ; 1 g d'agar-agar ; 3 gouttes d'extrait d'amande amère ; 1 cuillère à soupe de vinaigre à la pulpe de figue A l’Olivier ; 15 ml d'eau froide

Marche à suivre

Temps de préparation : 20 min. – Cuisson : 8 min. + 2 min. – Matériel particulier : 1 thermomètre à confiture

Lavez soigneusement les figues et essuyez-les. Coupez les queues des figues, puis coupez chaque figue en 4 dans le sens de la hauteur en prenant soin de ne pas abîmer la chair.

Préparez un sirop avec le sucre, le demi jus de citron, l’extrait d’amande amère et 15 ml d'eau froide dans la casserole. Mettez le sucre à fondre sur feu doux, puis portez le sirop à ébullition à 115°C. Hors du feu, ajoutez figues et cerneaux de noix grossièrement brisés. Mettez à cuire 8 minutes à gros bouillon. Mélangez souvent et délicatement avec une cuillère en bois.

Dans un bol, diluez l'agar-agar avec 1 cuillère à soupe de sucre cristal. Versez ce mélange dans la casserole et remuez. Laissez cuire 2 minutes, puis retirez du feu.

Versez immédiatement la confiture en pot en laissant la gousse de vanille. Vissez le couvercle et retournez (effet twist-off) pour garantir la conservation (voir Note) de la confiture.

A très bientôt,
Tit'

Note : La confiture allégée ne se conserve pas longtemps. J'entrepose personnellement les pots dans un endroit frais et sec pendant 8 semaines maximum. Je conserve les pots ouverts au réfrigérateur.

* : Confitures sélectionnées dans le cadre du concours Confitures allégées organisé par le site Kalys Gastronomie.

 

lundi 15 octobre 2007

Du riz au lait tout doux pour soigner les bleus des Bleus

Il se tire les cheveux. Il pleure toutes les larmes de son corps, la tête entrée dans les épaules. Ou bien il erre l’air hagard, un peu couillon sur ses appuis, ne sachant plus que faire de son grand corps tout à coup. Ou bien il a le sourire crispé du garnement pris en flag’. Oh, il a mal, il a mal, le bleu !...

Au dernier coup de sifflet, je le vois blessé, perdu d’être le perdant. Après ses efforts acharnés, après cette frustration de n’avoir pas pu en marquer un, un seul essai qui aurait peut-être changé la donne, j’imagine comme il doit se sentir mal. Il me fait de la peine le géant, ramassé par terre comme une vieille chaussette, il m’émeut l’animal. J’en pleurerais presque...

Alors, j’ai pensé à lui très, très fort. Je me suis dit : je vais lui cuisiner un p’tit truc tout doux pour consoler ses bobos, un p’tit truc que je lui apporterais de mes propres mains, pisque… pisque Marcoussis c’est la rue d’à côté ! Ouais, j’ai pensé à Chabal très, très fort, parce que… Ouais, bon, en fait, faut que j’vous avoue tout !...

Depuis quelque temps, il m’est impossible de ne pas penser à lui. A vrai dire, j’ai pas l’choix ! Disons que ma belle oiselle fait en sorte que je ne puisse pas l’oublier. Disons que ma belle oiselle est en pâmoison devant sa toison et que depuis un mois, c’est la fête à la maison. Disons que, pour parler le djeun’s, ma belle oiselle kiffe grave le Chabal !

J’ai beau être un gros dindon dodu, assurément je ne fais pas le poids... Non, Mâdâme préfère les gros dindons dodus et légèrement vêtus qui excellent sur le terrain ! Non, Mâdâme préfère la bête humaine, l’homme de Neandertal à son drôle d’oiseau de mari ! Dès qu’elle le voit, elle ne se sent plus : elle glousse telle une poule de batterie. Je peux parader tout ce que je veux, je n’existe plus à ses yeux, comme si mon plumage était devenu transparent. Ouais, voyez comme la concurrence est rude ! Difficile de lutter devant ces 106 kilos de muscles, devant des mains aussi larges que mon cuissot. Il faut le reconnaître, à côté de Sébastien Chabal, je suis aussi grand que le ver dans la pomme...

N’empêche, samedi, le gars était si retourné, qu’il m’a fait de la peine. Il m'aurait presque fait pleurer... presque, j'ai dit !

Alors, j’ai pensé... J’ai pensé qu’il lui faudrait de quoi reprendre des forces pour le match de vendredi soir prochain. C’est pas l’tout, mais y’a une revanche à prendre compte les Argentins ! Alors, j’ai pensé… j’ai pensé qu’un riz au lait... Y’a rien d’mieux qu’un riz au lait !

Quant à ma belle oiselle, j'veux bien lui pardonner, parce qu'elle ne sait pas c'qu'elle dit, parce qu'elle ne sait plus c'qu'elle fait, parce qu'elle me reviendra bien assez tôt, j'en suis convaincu, parce qu'elle m'aime pour ce que je suis, un gros dindon dodu qui fait pas d'muscu, je sais qu'elle rentrera dans ses pénates, mais surtout, j'voudrais lui dire... si elle me lit, si elle m'entend, si quelqu'une de nos amies me relie là-bas à Marcoussis... là-bas, à Marcoussis... Chérie, ma Chérie, mon Unique, je t'en supplie, je t'en prie, rapporte le plat quand il a fini !...

Riz au lait d’avoine, vanille et pistache pour soigner les bobos

Ingrédients

1 litre de lait d’avoine (au rayon ou en boutique bio) ; 75 g de riz rond ; 50 g de sucre roux ; 50 g de beurre demi-sel ; 2 gousses de vanille ; 1 pincée de fève tonka râpée ; 2 CC de pâte à pistache (v. ci-dessous)

Marche à suivre

Rincez le riz à l'eau froide et égouttez.

Mettez à cuire le riz avec le lait d'avoine, le sucre, les gousses de vanille fendues en 2, la fève tonka râpée et le beurre demi-sel, dans une casserole sur feu doux pendant 30 minutes, jusqu’à obtention d’une consistance crémeuse.

En fin de cuisson, ajoutez la pâte à pistache. Mélangez puis réservez.

Dégustez tiède ou froid.

J’aime manger le riz au lait accompagné d’un thé nature au goût sauvage (Pu-erh), fumé (Lapsang Souchong) ou parfumé (ici, je verrais bien un thé pistache ou, mieux, l’exceptionnel thé noir nougat de la maison Tous les thés).

Comment faire soi-même de la pâte à pistache ?

La recette s’est largement répandue sur les blogs et c’est celle que j’utilise pour réaliser crème glacée ou sorbet. Il s’agit bien évidemment de la recette de Pierre Hermé. Simplissime. Il faudra cependant un thermomètre à sucre.

Ingrédients

250 g de pistaches mondées ; 65 g de poudre d'amande ; 125 g de sucre semoule ; 40 ml d'eau ; 3 gouttes d'extrait d'amande amère

Marche à suivre

Faites un sirop avec l’eau et le sucre en poudre, en portant à ébullition jusqu’à 121°C. Versez sur les pistaches, mélangez avec la poudre d'amande et l'extrait d’amande amère. Broyez au pilon ou mixez jusqu'à formation d'une pâte. Conservez dans un pot en verre hermétique dans un endroit frais et sec.

Bon appétit,
Tit'

vendredi 5 octobre 2007

Produit en Bretagne

En quelques battements d’ailes, porté par les vents d’altitude, je m’envole une fois encore faire escale en Bretagne... une escale virtuelle !

Grâce à Murielle et Stanislas, La Table Monde pose ses valises en terre bretonne à l’occasion de la seconde étape du jeu Mille et une escale. Ainsi, je rejoins volontiers leur invitée d’honneur, Cathy, durant ce bref voyage.

La recette que je vous propose, si elle n’a rien de bien sorcier, a connu cependant un certain succès lors des Européennes du Goût à Aurillac en juillet dernier. J’avais apporté dans mes bagages (enfin, ceux que j’avais pu récupérer...) quelques uns de mes nombreux essais de sablé breton, revu et corrigé à ma façon. Rien de plus breton que le sablé breton, au même titre que le kouign amann ou le far (ou farz). Je l’apprécie tout particulièrement avec un café noir bien serré et brûlant à la sortie du déjeuner, instant de calme et de volupté indispensable à mon bien-être.


Depuis que je séjourne pendant mes vacances en bas pays bigouden, à l’extrémité sud-ouest du Finistère, je reviens ordinairement avec des kilos de farines, des farines extraites de la meule du Moulin de l’écluse*, petite entreprise familiale située à Pont-l’Abbé. Je rapporte de la farine de froment, de la farine de blé noir, mais pas seulement. Je trouve également, en conditionnement de 500 g, de la crème d’avoine ou de la farine complète de blé noir, que j’utilise très régulièrement en pâtisserie ou en boulangerie. J’aime particulièrement le sarrasin pour ses qualités gustatives. Et je ne suis pas le seul à porter un grand intérêt à cette petite graine… Olivier Bellin, jeune chef remarqué de l’Auberge des Glazicks à Plomodiern, la concocte à toutes les sauces. Il a même publié un petit ouvrage sur le sujet : Saveur Blé noir en Finistère, Romain Pages Editions.


C’est en réalisant un gâteau sablé breton il y a quelques années que j’aie machinalement varié les farines. La recette qui suit mélange froment, blé noir, blé noir complet, ainsi que crème d’avoine. La crème d’avoine ayant un goût plutôt puissant, la quantité utilisée est moindre. J’ajoute encore à ma pâte sablée des arômes : vanille de Madagascar, fève tonka et rhum. J’obtiens ainsi une pâte sablée très gourmande. Même crue, elle est délicieuse !...

A partir de cette base sablée, je réalise deux versions de sablés bretons : une version biscuit sablé, croquant à souhait, de la largeur et de l’épaisseur des galettes Saint-Michel, et une version gâteau sablé de plusieurs centimètres d’épaisseur, croquant au dehors, moelleux au-dedans, au cœur délicieusement beurré.

Pour information, la version gâteau sablé a largement fait l’unanimité à Aurillac. Testez donc pour voir et faites selon votre goût...


Sablé breton à la farine de blé noir

Ingrédients

125 g de farine de froment* ; 75 g de farine de blé noir* ; 75 g de farine complète de blé noir* ; 25 g de crème d’avoine* ; 200 g de beurre de baratte demi-sel cru à température ambiante ; 150 g de sucre roux ; 4 jaunes d'œufs extra frais ; 1 CC de levure chimique ; 1 gousse de vanille ; 1 pincée de fève tonka râpée ; 1 pincée de fleur de sel ; 1 CS de vieux rhum

Marche à suivre

Dans un grand saladier, tamisez les farines et la crème d’avoine avec la levure chimique. Ajoutez dans l’ordre : le sucre, la fleur de sel, la fève tonka râpée et les grains de la gousse de vanille. Mélangez à la cuillère en bois.

Sablez le mélange sec à la main ou à la cuillère en bois avec le beurre ramolli. Dès obtention d’une pâte homogène, ajoutez un à un 3 jaunes d’œufs (conservez le 4ème jaune d’œuf pour badigeonner les sablés). Pétrissez jusqu’à ce que la pâte ne colle plus aux doigts ou à la cuillère. Formez une boule et réservez la pâte au réfrigérateur sous un film alimentaire pendant au moins 2 heures et si possible toute la nuit, pour permettre aux différents arômes de se développer.

Pour réaliser les biscuits sablés : étalez la pâte bien froide sur une épaisseur d’environ 3 mm et détaillez en disques de 6 cm de diamètre. Dorez chaque biscuit au jaune d’œuf battu avec 1 CC d’eau froide, puis réalisez des croisillons sur la pâte avec la lame d’un couteau. Mettez à cuire les sablés sur une plaque préalablement graissée dans un four réglé à 180°C pendant 15 minutes. Mettez les biscuits à refroidir sur une grille, puis réservez au sec.


Pour réaliser le gâteau sablé : avant réfrigération, étalez la pâte aux doigts sur une épaisseur d’environ 3 cm en lui donnant la forme de la taille du moule sélectionné et préalablement graissé. Réfrigérez sous un film alimentaire pendant au moins 2 heures et si possible toute la nuit. Après réfrigération, dorez au jaune d’œuf battu avec 1 CC d’eau froide, puis réalisez des croisillons sur la pâte avec la lame d’un couteau. Mettez à cuire le gâteau sablé dans un four préchauffé à 180°C pendant 1 heure. Dès que le dessus du gâteau est bien doré, baissez la chaleur du four à 150°C. Démoulez le gâteau 20 minutes après la sortie du four et mettez à refroidir sur une grille.

Recettes à base de farine (complète) de blé noir ou de crème d’avoine sur NNB!

Religieuse² ; Sablés archi-bretons façon Pepito ; Pain d'épices croquant pour oiseau gourmand ; Crumble blé noir et gingembre, compote pomme poire courge butternut et cidre ; Bagels à la farine complète de blé noir ; Blinis

A très bientôt,
Tit'

(* Farines et crème d’avoine en provenance de la Minoterie Emile Le Rhun, Le Moulin de l’écluse, route de Quimper 29120 Pont-l’Abbé – Tél : 02.98.87.08.37. Ces produits sont disponibles dans les petites, moyennes et grandes surfaces du pays bigouden. A Paris, vous trouverez les produits du Moulin de l’écluse dans le fond de la boutique Coop Breizh, située proche de la Gare Montparnasse, au 10, rue du Maine 75014 Paris – Tél. : 01.43.20.84.60, au milieu des disques et des bouquins.
Vous trouverez la farine complète de blé noir du Moulin de l’écluse en vente par Internet sur le site Le Comptoir des produits bretons. Vous trouverez encore une farine complète de blé noir biologique sur le site de Kellidenn).

 

mercredi 3 octobre 2007

Je me souviens de 750 grammes de vacances dans une boîte de thon

Je me souviens que mon père conduisait une CX immatriculée dans le Val d’Oise.

Je me souviens de Chantal Goya dans sa robe de soie blanche au Casino de Paris en 1979 agitant son mouchoir.

Je me souviens de la saveur du premier baiser et du second, mais j'ai oublié dès le troisième.

Je me souviens de l’accent méridional de Fabien et Delphine qui émerveillait mes oreilles.

Je me souviens du solarium sur l’Estérel pendant la traversée Nice-Bastia.

Je me souviens de l’entrejambe de Sharon Stone dans Basic Instinct.

Je me souviens de la finale de la coupe du Monde de football à Berlin en 2006. Je me souviens de la chute du mur de Berlin en 1989.

Je me souviens des disques de Claude Nougaro que mon père écoutait le soir devant un feu de cheminée.

Je me souviens du baiser de Soizic Corne sur mes joues pleines de larmes de crocodile.

Je me souviens du Rubicub.

Je me souviens comme je couvrais ma soeurette de bisous à sa naissance.

Je me souviens qu'en seconde à Jeanne Hachette, mon professeur de Physique s'appelait Monsieur Yon.

Je me souviens de Marie-José Perec et de ses médailles aux Jeux Olympiques de Barcelone et Atlanta en 1992 et 1996.

Je me souviens de « Mon cul, c’est pas du poulet ».

Je me souviens avoir compté 2.457.819 moutons avant de m’endormir ce soir.

Je me souviens de Thriller de Michael Jackson, de même que je me souviens de la mort de Michael Hutchence et que J.D. Fortune devient le nouveau chanteur des INXS en 2005 après une compétition de douze semaines dans le reality show de la chaîne américaine CBS Rock Star, c'est d'ailleurs à cette occasion que j'ai compris à quoi servait la télévision.

Je me souviens de The Ghost and Mrs. Muir avec Gene Tierney et Rex Harrison. Je me souviens de Rex Harrison et de Audrey Hepburn dans My Fair Lady.

Je me souviens de l’élection de François Mitterand en 1981. Je me souviens de l’élection de François Mitterand en 1988. Je me souviens de la mort de François Mittérand le 8 janvier 1996. Je me souviens malheureusement de l’investiture de Nicolas Sarkozy.

Je me souviens de mes dents de sagesse.

Je me souviens n'avoir rien compris à l'expression bouffer les pissenlits par la racine.

Je me souviens un peu trop souvent de ta main dans ma gueule, frangin. Tu dois te souvenir de ma gueule un peu trop ouverte, frangin.

Je me souviens des paquets de clope bien avant qu’ils mettent en garde contre la dangerosité du tabac, je ne comprends d'ailleurs pas l’utilité des messages inscrits en gros caractères qui se veulent dissuasifs et qui ne le sont pas, puisque le fumeur fume (là où cela lui est encore autorisé) et vous emmerde, voilà.

Je me souviens qu’on pouvait y aller à trois « dans la bouche de Daniella » comme le chantait Elmer Food Beat.

Je me souviens de tous mes numéros de téléphone, même des anciens. Je me souviens de mon numéro de compte en banque. Je me souviens de mon numéro de sécurité sociale, mais je suis bien incapable de me souvenir qui d'Abel ou Caïn est le traître.

Je me souviens que « dans un triangle rectangle, le carré de l'hypoténuse est égal à la somme des carrés des deux autres côtés » et réciproquement « si dans un triangle, la somme des carrés de deux côtés est égale au carré du plus grand côté, alors ce triangle est rectangle ».

Je me souviens « qu'il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là ».

Je me souviens du 29 août 1998.

Je me souviens du 14 février 1994.

Je me souviens que tu es unique, l’Unique.

Je me souviens du 21 septembre 2002.

Je me souviens du 21 janvier 2004.

Je me souviens que Georges Perec n’est pas le père de Marie-José Perec.

Je ne me souviens pas de Beigbeder et entre nous tant mieux.

Je ne me souviens pas non plus du 16 mai. Je ne me souviens pas du 6 février ni du 31 janvier. Je ne me souviens pas d’avoir jamais vu ces dates dans un quelconque calendrier, je ne me souviens pas, parce que je ne veux pas me souvenir, c’est bien trop triste et douloureux. Je me souviens que toi tu n’oublies pas et je t’admire pour cela malgré les apparences.

Je me souviens de la canicule de 2003.

Je me souviens de Monsieur et Madame Groidanlabaignoire Jenesépasquejevézenfaire ont un fils : Gédéon, parce que Gédéon Groidanlabaignoire Jenesépasquejevézenfaire (« j’ai des hongrois dans la baignoire, je ne sais pas ce que je vais en faire »).

Je me souviens que Madame Bouchacourt portait bien son nom.

Je me souviens du pion à l’internat que l'on appelait « Tête de pine » parce qu’il en avait réellement une.

Je me souviens de Samy Frey sur son vélo. Je me souviens de Samy Frey qui pédalait, pédalait, pédalait.

Je me souviens que l’idée a été empruntée à un écrivain américain du nom de Joe Brainard, qui répétait à tout bout de champ « I remember ». Heureusement, je me souviens bien de Wikipédia.

Je me souviens de Je me souviens de Georges Perec.

Je me souviens que, le 14 octobre 2007, je me souviens de mes vacances, je me souviens de ma cuisine, je me souviens de ma cuisine pendant les vacances, je me souviens de rillettes de thon sur le pouce, parce que la cuisine de vacances ce n’est que de la cuisine sur le pouce.

Je me souviens comme c’était simple, je me souviens comme c’était bon, je me souviens comme j’ai réalisé cette recette avec trois fois rien en un rien de temps.

Je me souviens de mon enthousiasme en plantant les dents dans la grosse tranche de pain frais tartinée de rillettes de thon ; je me souviens comme c’était bon, comme c’était tout con pourtant.

Je me souviens d’un jury exceptionnel qui lira amusé j’espère ce billet sans prétention particulière, sauf de participer à ces souvenirs (culinaires) de vacances.

Je me souviens, honteux, que je n’ai toujours pas acheté le livre de Laurence Salomon et que je le voudrais vraiment pour enrichir ma bibliothèque, à bons entendeurs...

Je me souviens de 750 grammes de vacances dans une boîte de thon, pour Damien et Christophe.


Rillettes « Je me souviens » de thon aux algues

Ingrédients

1 boîte moyenne de thon germon au naturel ; 2 fromages Kiri ; 1 CC d’algues déshydratées ; quelques brins de ciboulette fraîche ; poivre

Marche à suivre

Ouvrir la boîte de thon. Egoutter soigneusement la chair de thon. Dans un bol, écraser grossièrement le thon à la fourchette avec les Kiri, les algues déshydratées, la ciboulette et le poivre. Mouler les rillettes dans la boîte de thon, couvrir d’un film alimentaire et réserver au réfrigérateur pendant deux heures.

Servir frais, la boîte de thon sur les genoux, les pieds dans l’eau, le museau au soleil, les rillettes étalées grossièrement sur une belle tranche de pain de campagne frais avec quelques rondelles de concombre et un filet de jus de citron, rien de plus...

A très bientôt,
Tit'

lundi 1 octobre 2007

KKVKVK 21ème édition : C’EST GAGNÉ !

La 21ème édition du KKVKVK est terminée !

Je tiens à remercier l’ensemble des 39 participants qui ont aplati des kilos de beurre, qui ont versé des kilos de sucre sur le plan de travail... enfin, heu... par pour tous, mais presque. ;o)

Bravo à ceux et celles qui se sont acharnés pour réussir de beaux et gourmands kouign amann !

Bravo aux courageuses qui ont osé bouleverser la tradition !

Bravo à bibi pour cette extraordinaire organisation du tonnerre de feu de dieu !... Bah quoi ?! J’ai pas la droit de m’autocongratuler ?!... ;o)

Bravo à celles qui ont exporté le kouign amann outre-atlantique, car le kouign amann est voyageur, le kouign amann aime le monde et le monde aime le kouign amann !...

Pour preuve, le magazine culinaire russe Gastronom publie dans son numéro de septembre la recette du kouign amann. L’article m’a été envoyé par une « modeste lectrice de blogs culinaires » comme elle se qualifie elle-même, depuis les confins de la Russie. Merci à toi, Bleuenn ! Les quelques lignes qui introduisent la recette, traduites si gentiment par Bleuenn, résument très simplement tout le bien que l’on peut penser de cette merveille de gâteau :

« Le beurre au beurre
Dans la province française de Bretagne, on fabrique ce gâteau au beurre appelé kouign amann depuis 150 ans, en ne pensant absolument pas à son effet sur la ligne. Et c’est très sage. Car lorsque l’on met tant de beurre dans la composition d’une pâtisserie, il serait plutôt illogique de penser aux calories. » (Cliquez sur la photo ci-dessous pour visualiser l'article)

Oui, il est sage de ne pas songer aux calories quand on ingurgite un kouign amann ! Je crois que les 67 votants de ce KiKi en ont bien pris conscience… En effet, ils ont choisi incontestablement la tradition : le gagnant que vous avez désigné a réalisé un kouign amann dégoulinant de beurre, caramélisé à souhait, d’aspect feuilleté, un truc de ouf pour qui aime cette orgie de beurre et de sucre.

Mais je ne vous ferais pas languir plus longtemps, il est temps pour moi de passer le relai...

Sans plus attendre, je vous présente le winneur, qui est plus exactement UNE winneuse, une obstinée, une entêtée têtue du genre tête dure qui chute, se relève, chute, se relève, chute, se relève, chute, se relève, chute, se relève, chute, se relève... pour – ENFIN ! – réussir son kouign amann à la énième reprise.

Ah, elle les a compté les bleus au genou et les cales au doigts à force d’abattre le rouleau sur la pâte ! Ah, elle-l’a-voulu-elle-l’a-eu son kouign amann ! Bah ouais, ma jolie poulette, fallait pô m’chercher avec des « même pô chiche » à tout bout de champ, car maintenant te voilà élue et bien élue reine de la 21ème édition du KKVKVK ! :o)

Si vous n’avez pas encore compris, ze winneuze ize...

1 – Marion, Il en faut peu pour être heureux !
Kouign amann Veni, Vidi, Vici
(65 points)

Et la suivent de très près :

2 – Guillemette, Chocolat & caetera
Kouign amann !
(53 pts)

3 – Isabelle, Les gourmandises d’Isa
Kouign-aman aux pommes safranées, crème glacée au chouchen
(31 pts)

4 – Dedicacessen, Dedicacessen
Kouign amman pour une mésange
(25 pts)

5 – Gracianne, Un dimanche à la campagne
Kouign amann
(24 pts)

6 – Dominique, Cuisine plurielle
Le kouing aman de Matignon
(22 pts)

7 – Mingoumango, La bouche pleine
Kouign amann au chocolat
(21 pts)

8 – Dorian, Mais pourquoi est-ce que je vous raconte ça...
L'ultime kouign aaman !
(18 pts)

9 – Manue, La popotte de Manue
Kouign-aman tatin
(13 pts)

10 (ex aequo) – Sandra, Le Pétrin
Kouignettes Cassis
(12 pts)

10 (ex aequo) – Charline, Délices du Kérala etc...
Kouign amann au jaggery et à la cardamome
(12 pts)

Félicitations à toutes et à tous !

Félicitations également à : Tiuscha, Inoule, Irisa, Thibaut, Ganescha, Les gourmandises, Fanny’s, Gatococo, Débo, Mily, Samania, Béa, Cachou66, Mimosa, Laetitialily, Mamzelle Gwen, Miss Tiny, Flo, Supertouillette, Bergamote, Stanislas, Sab, Marie, Ninie et Lulu, Lisa, Nestelle, Lydian et Tifenn.

A très bientôt chez Marion pour un nouveau KKVKVK et chez moi pour de nouvelles recettes tout bientôt (Bah ouais, j’suis reconnecté au monde de l’Internet depuis... jeudi !),
Tit'

Les éditions précédentes du KKVKVK :
#1 : le florentin ou le triangle (Manue) ; #2 : le macaron (Guillemette) ; #3 : les profiterolles (Dorian) ; #4 : le biscuit à la cuillère (Marie-Laure) ; #5 : le bretzel (Sandra) ; #6 : les rousquilles (Croquette) ; #7 : les sablés (Soizic) ; #8 : la linzertorte (Audinette) ; #9 : la sachertorte (Belleble) ; #10 : le mille-feuilles (Dorian) ; #11 : l’île flottante (Amuses bouche) ; #12 : le cheesecake (Ninnie) ; #13 : la tarte tatin (Lilo) ; #14 : les ravioli (Alhya) ; #15 : la pavlova (Dorian) ; #16 : la brioche royale (Sandra) ; #17 : le pain fantaisie (Fidji) ; #18 : le gâteau décoré (Cécile) ; #19 : les brochettes (Carpe diem) ; #20 : la religieuse (Béa) ; #21 : le kouign amann (Tit’).