lundi 25 décembre 2006

vendredi 22 décembre 2006

Expédition en Alaska

Comme vous le savez peut-être déjà, si vous avez l'habitude de venir lire ce blog, j'achève ces jours-ci mon expédition en Alaska. Ô merveilleuse et fantastique Alaska ! Que vous dire sur ces magnifiques semaines que je viens de passer dans une des régions les plus extraordinaires de notre planète ? Que vous dire ? Le meilleur témoignage que je puisse vous apporter est de vous livrer ici des extraits pris au hasard dans mon journal de bord et de tacher de vous transmettre l'immense plénitude qui m'habite depuis mon retour d'expédition au Mont Pavlov, Alaska, Etats-Unis.

"[…]
Anchorage, Alaska, vendredi 22 décembre 22h22
Mes dernières heures sur le continent nord américain…
Dimanche, 8h00, heure française, je serais à Paris pour passer les fêtes avec les miens. Je suis pressé de les retrouver, je sais qu'ils m'attendent avec impatience. Six semaines de séparation dans des conditions souvent extrêmes, c'est long. M*** et L*** ont dû changer. Moi aussi, j'ai changé. C'est un homme complètement chamboulé par ce qu'il a découvert sur ces terres hostiles, encore préservées des hommes, qui rentre chez lui. Me voici enfin de retour après quelques semaines passées dans la région d'Emmons Lake, sur la Péninsule Alaska, une zone montagneuse et volcanique que je rêvais de parcourir.
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Anchorage, Alaska, dimanche 1er octobre 10h10
Demain, direction Cold Bay, puis King Cove sur la Péninsule Alaska.
La péninsule Alaska, c'est cette bande étroite sur la mappemonde qui s'étend au sud-ouest de l'Alaska en une longue enfilade de terre déchirée jusqu'aux Îles Aléoutiennes, entre la mer de Béring et l'Océan Pacifique. Et au milieu de ce capharnaüm de roche et de glace, il y a la région d'Emmons Lake, dans le district de Cold Bay et King Cove, deux petits ports perdus abritant moins de 1000 âmes à eux deux.


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Au pied du Mont Pavlov Sister, Alaska, lundi 9 octobre 09h09
La Baie de Pavlov est une baie étroite et malgré tout peu protégée aux vents arctiques. C'est glacés jusqu'aux reins que nous y avons débarquée, il y a de cela 8 jours, à quelques dizaines de kilomètres seulement des volcans éternellement enneigés qui la dominent. Parmi ceux-là (les volcans Pavlov Sister, Little Pavlov et Double Crater et les monts Hague et Emmons), le Mont Pavlov dresse ses pentes douces, si accessibles à l'homme en apparence à près de 2520 m d'altitude au-dessus du niveau de la mer.

Mont Pavlov - 55.4167° N, 161.8875° W - 2518 m
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Mont Pavlov, 2327.50 m, mercredi 15 novembre 15h15
Sous une couverture de nuages blancs, le mont apparaît paisible. Pourtant sous cette ouate se cache un volcan, qui lui-même retient prisonnier un dieu bien éveillé, un dieu râleur, grondant quand il se sent dérangé, mais reconnaissant envers l'homme qui le respecte.
[…]
Au sommet du Mont Pavlov, 2518 m, jeudi 23 novembre 23h23
Et c'est ainsi, avec un sentiment de paix qui m'envahissait à chaque pas lorsque j'arpentais la rocaille volcanique, que j'ai apprivoisé le Mont Pavlov et son dieu vivant ! Cette nuit, je peux dire : je l'ai fait !

[…]
Anchorage, Alaska, mercredi 6 décembre 06h06
En quittant Cold Bay, hier matin, avec le Cessna de la PenAir, le pilote a fait un léger détour pour éviter une dépression plus au nord. Enorme cadeau, l'avion est passé à quelques encablures du Pavlov ! Très ému, le nez collé au hublot, j'ai admiré pour la dernière fois ce géant que j'ai gravi. En y regardant de plus près, je n'ai pas
[…]"

Un bruit terriblement strident retentit à quelques centimètres de mes oreilles. Je sursaute violemment, pris de panique. Un minuteur en forme de pomme verte hurle sa sonnerie désagréable. J'ai le cœur qui bat la chamade. Je ?!… Je dormais ?!… Oui, je dormais affalé sur la table de la cuisine, du blanc d'œuf et du sucre plein les cheveux, le tablier autour du cou, une spatule dans la main. Je cuisinais et je me suis endormi… Mais non, enfin ! Comment est-ce possible ?! N'étais-je pas à l'instant en Alaska à vous lire mon journal ?!… Je ne sais plus où je suis. Je regarde autour de moi : je suis assis dans ma cuisine, un froid rayon d'hiver traverse la vitre et m'éblouit. Et je dormais là sur la table, pendant que... Tout à coup, je me rappelle. Il y a quelque chose qui cuit dans le four. Une grosse meringue. Oui, tout à l'heure, avant de m'écrouler, j'ai réalisé, vous savez, cette délicieuse pâtisserie… heu… elle porte un nom à consonance russe… heu… Vous ne voyez pas ?… Rhaaa, le nom m'échappe ! C'est une meringue, que l'on recouvre de fruits et d'une épaisse couche de crème Chantilly… Ah oui, cela me revient, il s'agit d'une Pavlova, oui, une Pavlova !… Une Pavlova ?… Comme… comme le Mont Pavlov ?!… Ciel, je comprends tout !… Trop de boulot, pas assez de sommeil, trop de tension, alors je me détends un peu en cuisinant et en quelques secondes, je m'affale sur la table et m'endors paisiblement et rêve de contrée lontaine, où je n'ai jamais mis les pieds. Oui, la fatigue a eu raison de moi. Allons bon. Vite, je sors ma meringue. POF ! POF !… OH, NOOON ! Elle implose entre mes mains, se fend de toute part et laisse échapper de la vapeur d'eau brûlante. Décidément, tout me rappelle mon rêve, mon excursion imaginaire au Volcan Pavlof. Et pourtant... je n'ai jamais entendu parler du Mont Pavlof jusqu'à aujourd'hui. Existe-t-il vraiment ?... Ma résolution est prise. Demain, c'est certain, JE DORS !

Mais auparavant, inspiré par ce rêve étrange, voici ma recette concoctée pour le KKVKVK 15. Je vous propose...

...la recette de la Pavlova "Excursion au Mont Pavlov"
Une meringue craquante et fondante parfumée à la fève tonka...


...une ganache au chocolat amer et aux épices (cannelle, gingembre), une compotée acidulée de fruits rouges (framboises et groseilles surgelées et une grosse cuillérée à soupe de confiture de fraises au poivre concoctée au printemps), un (une tentative de… peu convaincante) confit d'orange, clémentine et épices (cannelle, clou de girofle)...


...une crème Chantilly parfumée également à la fève tonka et parsemée de cacao amer en poudre, voilà ce qui constituait ma Pavlova, avec inversement des couches fruits/crème Chantilly pour l'effet recherché (cliquez pour zoomer et visualiser l'animation ci-dessous).


Pour la réalisation de la meringue, j'ai utilisé un mixe des recettes du sieur Doriannn (Mais pourquoi est-ce que je vous raconte ça...), Grand Ordonnateur du Kiki XVIème, et de la donzelle Marion (Il en faut peut pour être heureux...) dans les proportions suivantes :
  • 2 blancs d'oeufs
  • le double du poids des blancs en sucre
  • 1/2 CS de vinaigre balsamique blanc
  • 1/2 CS de fève tonka râpée

  • Cuisson de la meringue 1h à 150°C, puis 35 min à 100°C dans mon four pour un disque de 20 cm de diamètre et de 3 cm de haut (4 à 5 cm après cuisson).

    Meringue parfaitement maîtrisée, bien blanche et brillante, bombée à souhait, prête à sortir du four, jusqu'à ce que… DRIIIIING ! Ensuite, vous connaissez l'histoire. J'ouvre la porte du four et là... POF ! POF ! La meringue implose de partout au contraste de température...


    Comme je ne suis pas homme à me laisser abattre, je reprends de la plume de la bête (Rappel : Tit' est un oiseau) et je poursuis...

    Pour la ganache, rien de plus simple :
  • 50 g de chocolat noir
  • 50 ml de crème liquide
  • 1/2 CC de cannelle en poudre
  • 1/2 CC de gingembre en poudre

  • Repos au réfrigérateur, puis montée légèrement au batteur pour une ganache onctueuse.

    Pour la compotée de fruits rouges, j'ai fait fondre dans une casserole 1 CS bombée de confiture de fraises maison avec 125 g de framboises et 125 g de groseilles surgelées. Cuisson à feu doux pendant 5 minutes jusqu'à évaporation de l'eau contenue dans les fruits surgelés. La compotée ne doit pas être liquide, elle doit être aussi ferme qu'une confiture.

    Pour le confit d'agrumes, j'ai préparé un sirop dans lequel j'ai cuit à feu doux pendant 20 minutes, une orange et une clémentine pelées à vif avec 3 clous de girofle et 1 CC de cannelle. Bien égoutter en fin de cuisson, pour obtenir une pâte de fruit assez épaisse.

    Pour la crème chantilly, j'ai battu 100 ml de crème fleurette, ½ CC de fève tonka en poudre, 1 grosse CS de sucre roux vanillé dans un bol placé au congélateur une vingtaine de minutes, jusqu'à obtention d'une crème Chantilly bien ferme.

    Encore une image animée avant de prendre la route (cliquez pour zoomer et visualiser l'animation) ?


    Bonne expédition à tous et bon KKVKVK à Doriannn !
    Tit'

    Au sujet de Mont Pavlof (USA, Alaska, Alaska Peninsula, Pavlof Volcano) :

    "Pavlof Volcano is a largely snow-covered, cone-shaped mountain with a high ridge extending to the southwest towards the rim of Emmons Lake Caldera. The volcano is approximately 7 km in diameter and has active vents on the north and east sides close to the summit (McNutt and others, 1991). It is situated high on the northeastern flank of Emmons Lake Caldera along a northeast-trending alignment of vents that includes Pavlof Sister, and several intracaldera cones (Kennedy and Waldron, 1955). The stratovolcano is relatively undissected and is mostly Holocene in age. Pavlof lies within the Shumagin seismic gap (Davies and others, 1981)."

    Sources : http://www.avo.alaska.edu/volcanoes/volcinfo.php?volcname=Pavlof

    samedi 16 décembre 2006

    Sablés Archi-Bretons Façon Pepito

    Ouhlala ! Trouvez pas qu’il fait un peu frais là ? Si, frais, bien frais, et je dirais même plus : Frais ! Tellement frais en somme qu’il fait pas bon mettre 2 oisillons, une belle oiselle et un gros oiseau déplumé dehors. Et comment que la maman oiseau et le papa oiseau ils font pour occuper les oisillons dans leur nid tout l’après-midi ? Ils leur font faire… des BICUIS !

    Ah ! Je vois à votre air dubitatif que vous ignorez complètement ce que sont les bicuis. Explication...
    En langage de petite oisillonne en pleine phase d’acquisition de notre belle langue d’oiseau, le bicui est cette petite chose crousti-croquante aux formes variées, forcément recouverte de chocolat. Nous, oiseaux, adorons en dévorer les miettes quand vous, humains, en semer un peu partout sur votre passage à cause de votre fâcheuse tendance à manger comme votre acolyte à chair rose (ou grise, qui se déplace encore à 4 pattes et nu, qui ne semble pas doter de capacités intellectuelles semblables aux vôtres et que vous parquez par milliers - Pouah, la méchante odeur !- dans des bâtiments insalubres, que vous nommez porcheries).

    Seulement, notre petite famille, qui vit totalement en autarcie dans son royaume de brindilles et de plumes, n’a pas la chance comme d’autres de récolter ces miettes. Comme nous sommes fort courageux, que nous ne sommes pas tels ces feignasses d’étourneaux ou de pigeons à attendre que la pitance vous tombe de la bouche pour aller la ramasser par terre, comme nous sommes très soucieux de ce que nous consommons et comme votre serviteur est assez doué de ses deux ailes pour cuisiner, les bicuis sont ici fait nid (*).

    ...Et c’est ainsi qu’à la sortie de la sieste des oisillons, il y a quelques minutes, après avoir fouillé ici et là à la recherche d’une belle recette sur le ouèbe (oui, nous avons Internet dans notre nid douillet et le haut-débit et la téléphonie en dégroupé, cui-cui, c’est un nid moderne), je me suis dressé sur la plus haute branche de l’arbre où nous créchons pour chanter à tue-tête : BICUI ! BICUI !... BICUI ! BICUI !... Puis, comme il faisait bien frais et qu’il pleuvait quelques gouttes sur mon plumage décati, je suis rentré aussitôt.


    Mes oisillons, à cet appel, ont sautillé de joie sur leurs petites pattes et ont couru dare-dare devant le fourneau. Et voici donc ce qu’il en ait sorti après façonnage, cuisson, glaçage et un peu de repos.


    La recette vient de chez l’amie Fred, vous l'aviez deviné. J'ai respecté la recette... à un petit détail près, puisque j’ai modifié la composition de la farine. J’ai utilisé 250 g de farine de froment, 200 g de farine de blé noir et 50 g de maïzena. Pour le glaçage, au pif 40 % de chocolat au lait, 40 % de chocolat noir et 20 % de beurre demi-sel. Testez, vous verrez, cela change absolument tout, foi de demi-breton !

    Bon appétit !
    Tit'

    (* En langage de goret d’homme : fait maison)

    mardi 12 décembre 2006

    Confiture de Noël aux Fruits Secs et Epices

    Je m'octroie une posette à l'heure du déjeuner pour publier ce billet sur un blog bien silencieux ces derniers jours. Tout ça, c'est la faute à Messieurs Trodeboulot et Padetemps, deux sales types à la mine patibulaire qui n'ont de cesse de me harceler. Le sandwich dans une main, le clavier sous l'autre, des miettes un peu partout, la position n'est pas idéale, mais je ferais avec. Et en plus de ça, faut faire court... Ouais, z'avez bien lu, mes fidèles, faut que je fasse court. Ohé, cessez les sarcasmes, hein ! Je sais : faire court chez moi est peu commun. J'ai toujours la fâcheuse habitude d'en mettre une tartine... pour ne pas dire grand chose. Et bien là, je vais aller à l'essentiel :

    Noël. Bientôt. Confiture. Miam-miam. Epices. Re-miam. Fruits secs.
    Rhooo ! Miam
    -miam-miam-miam-miam-miam...


    Et voici la looongue liste des ingrédients (pour 4 pots de 500 g) :
  • 1 kg de coings (bien jaunes)
  • 750 g de sucre cristal/roux
  • 100 ml d'eau
  • 200 g de figues sèches
  • 150 g d'abricots secs
  • 100 g de poires/pommes séchées
  • 100 g de pruneaux
  • 50 g de raisins de Corinthe
  • 125 g de cerneaux de noix
  • 125 g d'amandes éffilées
  • 50 g de noisettes décortiquées entières
  • 50 g de pistaches décortiquées entières
  • 3 tours de moulins de poivre blanc
  • 3 tours de moulins de mélange 5 baies
  • 3 gousses de cardamome
  • 1 gousse de vanille
  • 1 racine de gingembre
  • 1 bâton de cannelle
  • 1 étoile de badiane
  • le zeste d'une orange
  • 1/2 CC de fève tonka râpée


  • La veille : Laver les coings en les brossant légèrement sous l'eau. Les couper en 4 en conservant peau et pépin et éliminer la queue.
    Dans une bassine à confiture ou une grande cocotte, porter 100 ml d'eau à ébulition, puis y ajouter les quartiers de coing et la racine de gingembre épluchée. Laisser mijoter 1 heure à couvert. En fin de cuisson, filtrer le jus de cuisson dans un chinois ou une mousseline. Presser la chair de coing (après refroidissement) pour extraire le maximum de jus.
    Découper en morceaux les gros fruits secs (poires, pommes, figues et abricots). Dénoyauter les pruneaux et découper la chair en morceaux. Mettre les fruits secs à tremper dans le jus de coing : poires, pommes, figues, abricots, pruneaux et raisins secs. Ajouter les graines de cardamome (sans les gousses), la vanille coupée en 4, le bâton de cannelle, l'étoile de badiane, la fève tonka râpée, le poivre blanc, le mélange 5 baies et le zeste d'une orange non traîtée. Laisser tremper toute une nuit.

    Le lendemain : Mettre la bassine à confiture ou la cocotte avec la marinade sur le feu et porter à ébullition. Baisser le feu et cuire 5 minutes en mélangeant souvent. Hors du feu, ajouter le sucre et mélanger jusqu'à ce que le sucre ait fondu. Remettre à cuire sur feu vif. Compter 5 minutes de cuisson après reprise de l'ébullition. En fin de cuisson, ajouter les noix, les noisettes, les pistaches et les amandes éffilées. Mélanger et mettre en pot.

    A consommer ou à offrir vite vite, parce qu'après Noël, c'est plus Noël !

    Bon appétit,
    Tit'

    lundi 11 décembre 2006

    Pain d'Epices Croquant Pour Oiseau Gourmand

    Des pains d'épices, un peu comme une mauvaise graine, il en pousse un peu partout ces derniers temps. Comme qui dirait que ça sent Noël, non ?...

    Vous me permettrez peut-être de vous présenter mon distributeur à grain que j'ai mis en évidence sur le rebord de ma fenêtre (Louche pas comme ça dessus, Fratwoman !) et que je partage bien naturellement avec mes quelques rares amis qui n'ont pas encore pris leur envol vers le Grand Sud. Il s'agit précisément d'un pain d'épices, que j'ai garni de toutes les graines qui se trouvaient -malheureusement pour elles- sous ma main au moment de sa confection (il en était de même des épices). Vous verrez, celui-ci est très simple à réaliser, un fumet enivrant se dégage du four à la cuisson et lors de la dégustation... il croque à merveille sous le bec. Voilà donc un régal pour un tit'oiseau qui prend soin de son plumage de saison rouge (quoi qu'en dise la tortue têtue).


    La recette du pain d'épices croquant :

  • 250 g de farine de froment
  • 250 g de farine de blé noir (ou seigle)
  • 125 ml de miel
  • 150 g de sucre roux
  • 100 ml de lait
  • 75 g de beurre demi-sel
  • 1 oeuf
  • 1 CC de bicarbonate de soude
  • 1 CC de cannelle en poudre
  • 1 CC de gingembre en poudre
  • 1 CC de mélange d'épices pour pain d'épices (clou de girofle, anis, cannelle, gingembre)
  • 1 tour de moulin de mélange 5 baies
  • 1 tour de moulin de poivre noir
  • 1 tour de moulin de poivre blanc
  • 1 lichette de Grand Marnier rouge
  • 1 grosses poignées de graines/céréales (flocons d'avoine, flocons de blé, pavot, anis, cardamome, etc.)

  • Préchauffer le four à 180°C. Tamiser les farines. Faire bouillir le lait.
    Dans un grand saladier, mélanger le miel, le sucre, le lait bouilli et le beurre demi-sel. Quand le beurre a fondu, ajouter l'oeuf et le Grand Marnier. Ajouter ensuite les farines et le bicarbonate. Mélanger à la spatule jusqu'à ce que le mélange soit bien homogène. Ajouter les épices, puis les graines et les flocons de céréales. Mélanger brièvement.
    Verser dans un moule à cake graissé ou répartir dans des mini moules à cake graissés en remplissant au 2/3. Enfourner pendant 45-50 min. Si le dessus du cake brunit, diminuer le four à 150°C et recouvrir d'une feuille de papier aluminium.
    Une fois cuit, sortir du four et laisser refroidir. Démouler sur une grille.
    Consommer à l'heure du thé ou, mieux, légèrement rassis et légèrement beurré au petit déjeuner 2-3 jours plus tard... Si, si , c'est possib' !

    Bon appétit,
    Tit'

    mercredi 6 décembre 2006

    C'est Noël sur NNB! (enfin... bientôt)

    Voilà. Il peut venir. La voie est libre. Je m'en vais derrière mon fourneau lui préparer quelques biscuits aux épices, un thé bien chaud et un grand verre de lait frais. Je poserai tout au pied du sapin... Je sais, il est encore un peu tôt. Je serais patient, cependant.

    Anne, ma chère Anne, ne vois-tu rien venir ?...

    Et au milieu du salon, trône...


    Et en exclusivité mondiale, rien que pour vous, voici quelques clichés pris à l'insu de mon plein gré, quelques images (saintes ?...) de votre oiseau préféré...


    Ch'suis plutôt beau gosse, hein ?... Hihihi !

    Dou-ou-ce nuit, cui-cui-cui !...
    Tit'

    P.S. : D'autres photos bientôt...

    samedi 2 décembre 2006

    La Courgette et La Tortue

    Rien ne sert de cuisiner ; il faut que cela tombe à point.
    The Birdy and the Turtle en sont un témoignage.
    "Gageons, dit celle-ci, que j'adore les courgettes, hein !
    Et en toute saison". "En toute saison ? Etes-vous sage ?"
    Repartit l'animal à plume bigarrée.
    "Ma commère, il faut vous purger
    Après ce KiKi qui vous manda plein d'efforts.
    Sage ou non, voilà une quiche en or
    Que pour vous j'ai fait : avec des oeufs
    Bien frais les oeufs."

    Extrait de "La Courgette et La Tortue", Fables de Tit' de La Fontaine à Eau, 1677


    Si z'avez tout compris à c'que raconte mon ancêtre fabulateur, voici donc une tit'quiche pour notre tortue-dans-sa-cuisine à tous, un tit'plat tout simple et tout bon que je pratique depuis belle lurette, une tit'recette que j'ai fait y'a quelque temps rien que pour elle, histoire de lui donner plein de courage pour ce KiKi 14 (auquel je ne participais pas). Vu que les résultats tombent aujourd'hui, je crois, elle va avoir besoin d'un tit'remontant rapide à faire (avec une pâte minute à la casserole). Oui, oui, j'arrête de causer et j'vous la donne, la recette. Oui, oui, la voilà, la voilà, bande de râleurs... :)

    Quiche aux courgettes et à l'ail (pour 6 personnes) :
  • Pour la pâte : 6 CS d'eau - 100 g de beurre demi-sel - 25 ml d'huile d'olive - 1 pincée de sel - poivre - herbes de provence fraîches ou déshydratées - 1 branche de romarin - 125 g de farine de froment - 125 g de farine de blé noir - 1/2 CC de levure chimique
  • Pour la garniture : 3-4 petites courgettes bien fermes - 4 gousses d'ail - 100 g de poitrine fumée - 1 bouquet de basilic ou de persil plat ou frisé - 1 filet d'huile d'olive - 4 oeufs - 100 ml de lait entier ou de crème liquide - 50 g de parmesan, comté ou gruyère râpé - sel, poivre

  • Préchauffer le four à 200°C.
    Couper les extrémités des courgettes. Bien les laver, puis les sécher. Laver le basilic et essuyer les feuilles.
    Découper la poitrine fumée en fins lardons. Découper les courgettes en petit cubes. Eplucher les gousses d'ail, les dégermer et les couper en petits morceaux. Dans une sauteuse, faire revenir les lardons, l'ail, les courgettes et la moitié du bouquet de basilic/persil avec un filet d'huile d'olive, jusqu'à ce que les courgettes soient fondantes.
    Pendant ce temps, dans une casserole, faire fondre à petit feu le beurre demi-sel avec l'eau, l'huile d'olive, les herbes, les feuiles de romarin. Hors du feu, jeter les farines et la levure dans la casserole et mélanger vivement jusqu'à obtenir une boule. Travailler légèrement du bout des doigts pour amalgamer le tout.
    Dans un plat à tarte légèrement graissé, étaler la pâte à la main en remontant sur les bords. Piquer la pâte à la fourchette. Retirer l'excédent pour une pâte très fine.
    Dans un bol, battre les oeufs avec le lait (ou la crème). Saler légèrement, poivrer selon son goût. Ajouter les feuilles de basilic restantes.
    Egoutter la préparation courgettes/ail/lardons, puis étaler sur la pâte. Arroser avec le mélange oeufs/lait. Saupoudrer la surface avec le parmesan ou le fromage râpé.
    Enfourner la quiche pendant 35 minutes en baissant la châleur à 180°C à mi-cuisson.

    Bon appétit, Alhya ! Bon appétit, tout le monde ! :)
    Tit'

    lundi 27 novembre 2006

    Chez Tit' (KKVJ : Ma Cuisine Vue du Ciel)

    V'là, j'cuisine lààà ! [Cliquez sur l'image pour zoomer]


    Vous l'voyez pas trop là, mais c'est dimanche matin et j'suis dans ma cuisine (nu et en chaussettes) en train d'préparer le p'tit déj' : du pain frais, des macarons, des biscotti, des confitures maison, des financiers, du cake aux pralines, de la brioche, des muffins, du thé, du café, des céréales, des yaourts, de la faisselle, du jus d'orange pressée, etc. Y'a tout c'qui faut pour démarrer une bonne journée à rien glander !...

    Heu... Non, un p'tit déj' comme ça, c'est pas chez moi. Enfin, pas souvent. Jamais même. Je m'ai un peu trompé... Hum ! En fait, pour goûter à tout cela, il faudra d'abord vous lever tôt, très tôt, il fera nuit certainement, puis il faudra prendre le train, le TGV précisément, pendant quelques heures, et descendre vers le sud, là où il y a du soleil, là où il y a des montagnes. Il faudra aller... chez la reine Mercotte.

    Non, me r'mercie pas, Mercotte, c'est bien normal. Disons que d'puis que t'as publié ce billet (il y a un siècle !), j'me réveille chaque matin plein d'espoir de trouver un p'tit déj' comme çuilà sur ma table. J'ai beau l'rêver très fort, l'espérer très fort, y's'réalise pô mon rêve !...

    Bon, j'sais c'qui m'rest'à faire : me lever tôt, très tôt, quand y'fait nuit encore, puis prendre le train, le TGV précisément, pendant quelques heures, et descendre vers le sud, là où qu'y'a du soleil, là où qu'y'a des montagnes, etc. et... ENLEVER MERCOTTE ! Et sa cuisine avec, et sa batterie de vaisselle avec, et son four... non, SES fours, SES MAPs, ses... Heu... Tout bien réfléchit, c'est un peu contraignant comme projet. L'idéal, ce s'rait que j'te séquestre chez toi, hein ? Qu'est-ce t'en penses ? Et pis je fermerais la porte à ta (non moins charmante et célèbre) intruse de voisine, qui s'incruste pendant qu'on tourne un p'tit reportage télé-local sur toi, pour être bien tranquille avec toi...

    Mouaif... J'te sens pas trop convaincue là, Mercotte. Et pis j'me dis qu'la partie n'est vraiment pas gagnée. J'crois que j'vais abandonner ce projet, finalement. Vais rester chez moi. Bien au chaud. Au sec. Pénard. J'vais continuer à naviguer pépère sur la food-blogosphère francophone. Continuer à rêver sur ce p'tit déj de malheur rêve...

    Héhéhé ! ;o)

    Aller, à très bientôt (et merci Calou pour cette amusante idée),
    Tit'

    lundi 20 novembre 2006

    Le Paing à la Ciboulette

    Miss Gally réitère !

    [Cliquez sur l'image pour zoomer] :

    J'aimeuh le paing
    Hihihi !

    A bientôt,
    Tit'

    samedi 18 novembre 2006

    Velouté Douceur aux Epinards

    Repas paresse du vendredi soir pour une ou deux personnes lasses d'une journée bien active...

    Dans une cocotte, chauffer doucement 2 cuillères à soupe d'huile d'olive.
    Verser le contenu d'un sachet de 450 g. de pousses d'épinards. Mélanger. Laisser suer jusqu'à coloration.
    Verser 1 petit verre d'eau. Emietter 1/2 bouillon bio de volaille ou de légumes. Ajouter quelques tours de moulin de poivre noir. Cuire 5 minutes après ébullition en mélangeant souvent.
    Ajouter 2 cuillères à soupe de crème fraîche épaisse, 1 cuillère à soupe de fécule de pomme de terre, 100 g. de feta 100 % pur brebis (dont la date limite de consommation a expirée depuis belle lurette). Mixer le potage. Ajouter éventuellement du poivre. Ne pas saler.
    Servir immédiatement pendant que c'est chaud !


    Bon appétit !
    Tit'

    jeudi 16 novembre 2006

    Des bienfaits du chOOcOOlat sOOuisse

    Pas l'moral, mais pas l'moral du tout le Tit' ce soir. Un semblant de dorsalgie, genre syndrôme de Tietze, qui n'en finit pas de me faire faire la grimace à chaque mouvement tordu, beaucoup de fatigue surtout à cause de p*** d'insomnies dont j'aimerais qu'elles me passent. Rien à voir avec lui et avec son histoire, mais je me sentais aux pieds des semelles de plomb, aussi lourdes que celles d'Oskar Shell, jeune new-yorkais de 9 ans, mon compagnon de voyage du moment, inventeur, entomologiste amateur, épistolier, francophile, pacifiste, consultant en informatique, végétalien, origamiste, percussionniste, astronome amateur, collectionneur de pierres semi-précieuses, de papillons morts de mort naturelle, de cactées miniatures et de souvenirs des Beatles de son état, un vraiment drôle de p'tit gars qui boit du café, parce que ça fait retarder la croissance, donc ça retarde la mort et dont je ne sais encore trop quoi penser. Extrêmement fort et incroyablement près, le dernier roman de Jonathan Safran Foer, offert par mon adorable petite soeur, est un livre étrange, habité par des personnages peu communs, ni passionnants, ni ennuyeux. Je ne sais pas pourquoi, mais je le trouve très attachant. Bref... Ce n'est pas le sujet de ce billet, mais s'il vous prend l'envie de lire l'un des premiers récits littéraires traitant des évènements du 11 septembre 2001 (après ma critique du fim Vol 93, vous aurez compris que ce sujet me touche), ne vous gênez surtout pas, ne soyez pas effrayé(e) par cette curiosité littéraire qui vaut sincèrement le détour par l'émotion qu'elle dissémine en dilletante.

    Pas l'moral, donc. J'en étais là avec mes idées noires en rentrant chez moi ce soir. Je me déchausse, me désape, enfile mes chaussons, me lave les mains, j'embrasse mes petits miens, j'embrasse ma grande mienne, j'esquisse un sourir qui ne dissimule en rien ma lassitude. Ma Tendre me dit : "Tu as reçu un paquet". Un paquet ? Je n'attends aucun paquet. Sur la table du salon, une enveloppe cartonnée, joliment timbrée. Ma première pensée : ce courrier vient d'ailleurs. Cette idée me met un peu de baume au coeur. Quelque part, loin, très loin peut-être, quelqu'un a pensé à moi. Curieux, je regarde l'enveloppe de plus près. Les trois timbres indiquent :"HELVETIA 50", "HELVETIA 300", "HELVETIA 100". Je manipule l'enveloppe : elle contient un objet assez léger, rectangulaire, d'une épaisseur de 5 à 7 mm me semble-t-il à première vue. Et là... TILT ! TILT ! TILT ! Véro ! DélimOOn ! La tablette de chOOcOOlat Cailler si gentiment offerte pour un tout petit service de rien du tout ! OOhlala, que c'est aimable à toi, VérOO ! Tu n'imagines même pas le p'tit bonheur tout simple que cela m'a apporté. Je me suis senti tellement mieux tout à coup. J'ouvre donc mon enveloppe. A l'intérieur, une tablette de chocolat noir Frigor (le MUST !) avec un p'tit mot fort sympatoche.


    Intriguée, Ma Tendre veut tout savoir de cette intriguante histoire -que je vous invite à (re)découvrir sur le (si beau) blog de Véro (http://delimOOn.wordpress.com)- mais elle veut surtout me piquer goûter tout de suite à cette tablette au si bel emballage mais pas du tout écologique (pas bien Monsieur Nouvel, pas bien). M'enfin, on n'a même pas encore mangé ?! Pas grave, mon poulet, faut goûter, sait-on jamais, desfois que la tablette ne soit pas bonne. J'ouvre, j'arrache, je croque !

    Voilà. J'avais pas l'moral (si bien que j'ai tout bonnement fait la fête à c'te tablette), mais quelle surprise extrêmement fOOrte et incrOOyablement adOOrable !

    Merci, merci mille fois Véro ! Ton p'tit présent d'outre-alpes me va droit au cOOeur. Lors de mon prochain séjour breton, je penserais à toi...

    A bientÔÔt,
    Tit'

    mardi 14 novembre 2006

    Compote Pomme Poire Courge Butternut et Cidre, Crumble Blé Noir et Gingembre

    Pas fastoche fastoche de photographier un crumble, hein ! C'est pas l'genre de plat qui s'laisse aisément prend'en photo. Y s'rait plutôt du genre rebelle, si vous voyez c'que j'veux dire... Un crumble, c'est un peu comme un adolescent boutonneux qui tire la tronche, pass'que Manman l'oblige à poser à côté d'Mamie Gâteau et d'son dentier pour la Noël et... Heu... Mouaif ! J'me rends compte que c'est un rien ragoûtant c'que j'vous raconte là. Et pis inutile avec ça. Non, si j'veux qu'vous lisiez c'billet jusqu'au bout, il faut peut-être que j'm'arrête et que j'tienne des propos plus alléchants. Alors...

    Voici la recette (une de plus !) d'un crumble géant de la mort qui tue sur une compote de mille millions de mille sabord de tonnerre de Brest qu'elle est trop bonne !...

    Mouaif. Pas mieux. On se contente de cela ou on se passe d'intro pour aller droit au but, OK ?


    La recette de la compote pomme, poire, courge Butternut et cidre :

  • 1 kg de pommes Elstar
  • 2 poires
  • 500 g de courges Butternut
  • 1 petit verre de cidre brut
  • 75 g de sucre roux
  • 1 bâton de cannelle

  • Eplucher et épépiner les pommes et les poires. Eplucher la courge Butternut. Couper les fruits en cubes et mettre à cuire à feu doux dans une grande cocotte avec le verre de cidre, le sucre roux et le bâton de cannelle. Cuire 10-15 minutes, jusqu'à ce que les fruits soient réduits en compote. Retirer le bâton de cannelle. Mixer selon la texture désirée. Réserver.


    La recette du crumble à la farine de blé noir et au gingembre :
  • 200 g de farine de froment
  • 25 g de crème d'avoine
  • 75 g de farine de blé noir
  • 225 g de beurre demi-sel
  • 180 g de cassonade
  • 1/2 CS de cannelle en poudre
  • 1/2 CS de noix de muscade râpée
  • 1 CS de gingembre en poudre

  • Préchauffer le four à 200°C.
    Dans un grand saladier, tamiser les farines et la crème d'avoine. Ajouter la cassonade, la cannelle en poudre, la noix de muscade râpée, le gingembre en poudre. Couper le beurre demi-sel en petits cubes et ajouter au mélange sec. Pétrir du bout des doigts, jusqu'à obtention d'un pâte granuleuse.
    Verser la compote au fond d'un grand plat et émietter la pâte à crumble sur le dessus. Enfourner pendant 25 minutes. Baisser éventuellement le four à 180°C.
    Sortir du four, laisser tiédir et déguster... Non, D-E-G-U-S-T-E-R !


    Bon appétit !
    Tit'

    mercredi 8 novembre 2006

    Soupe Parmentière huîtres, morilles et lard croustillant

    Et c'est là qu'on se rend compte, quand vient le froid, qu'il n'y a rien de mieux pour nous rasséréner qu'une bonne soupe bien chaude. Et c'est là qu'on se rend compte qu'il fait nuit plus tôt et que prendre un plat en photo devient vraiment une tache ardue pour l'amateur qui ne possède pas forcément l'équipement adéquat. Et c'est là qu'on se rend compte que le lard grillé n'est pas hyper hyper photogénique, qu'une huître sans sa coquille non plus, qu'une morille noyée dans la soupe guère mieux, bref que ce plat n'était pas des plus aisé à prendre en photo... Mais, je vous rassure, la photo du plat n'est pas une fin en soi, le but de ce billet est de vous apporter un peu de châleur à vos coeurs réfrigérés avec cette recette de soupe parmentière revisitée.

    Une soupe parmentière, quoi qu'est-ce ? A la base, il s'agit d'une fondue de poireaux et de pomme de terre qu'on allonge avec de l'eau, que l'on mixe éventuellement, et que l'on accompagne d'une belle tranche de lard. Une belle soupe de terroir et de saison !

    L'adaptation, je la dois une fois de plus à mes Carnets de Recettes du magazine Côté Ouest. J'ai toutefois agrémenté cette parmentière à ma façon.

    Soupe Parmentière huîtres, morilles et lard croustillant

    Ingrédients (pour 2-3 personnes)
    4-6 tranches fines de lard fumé400 g de pommes de terre
    1 gros poireau1 échalotte
    10-12 morilles séchées (ou fraîches)1 bouquet de ciboulette
    500 ml d'eau50 ml de crème fleurette
    20 + 5 g de beurre demi-sel12 huîtres bretonnes
    fleur de sel, poivre 

    Faites tremper les morilles séchées dans un bol d'eau tiède. Lavez, épluchez et émincez grossièrement le poireau. Epluchez l'échalotte et émincez également. Epluchez les pommes de terre et coupez-les en morceaux. Lavez, essuyez et ciselez la ciboulette. Brossez et ouvrez les huîtres, jetez la première eau avec les coquilles et réservez la chair des huîtres dans un bol ; bien fraîches, les huîtres vont renouveler leur eau rapidement. Faites fondre le beurre dans une cocotte et mettez à suer le poireau et l'échalotte émincés, sans les laisser dorer. Ajoutez les pommes de terre en morceaux, l'eau, les morilles réhydratées et égoutées, mélangez et laissez cuire pendant 20 minutes à couvert sur feu doux.

    En fin de cuisson, retirez les morilles, mixez la soupe de poireau et de pomme de terre, puis ajoutez les morilles, la crème, la ciboulette ciselée. Salez, poivrez. Portez la parmentière à ébullition et réservez.

    Filtrez l'eau des huîtres avec une étamine. Portez l'eau à ébullition dans une casserole et pochez les huîtres pendant 1 minutes. Retirez les huîtres et réservez-les. Mélangez la parmentière avec l'eau des huîtres.
    Faites dorer les tranches de lard fumé à la poêle avec un peu de beurre, jusqu'à ce qu'elles soient croustillantes. Egouttez dans du papier absorbant l'excédent de graisse.

    Répartissez la soupe dans des assiettes creuses, disposez les huîtres et le lard croustillant. Servez aussitôt.

    Bon appétit !
    Tit'

    samedi 4 novembre 2006

    Muffins aux Canneberges (Fin de la Prise d'Otages)

    Allons bon, je me rends. Je vous en prie, drapeau blanc, je ne suis pas armé, ne tirez pas ! Je ne serais pas cruel plus longtemps, je libère mes otages et je vous dit tout.


    Il y a quelques jours, vous vous souvenez, je dévorais sous vos yeux le dernier muffin aux canneberges que j'avais concocter pour l'Halloween des enfants. Pour me faire pardonner, je peux bien vous donner la recette que l'Inspecteur Colombo... pardon, que Madame l'Inspectrice Raymonde Colombo a découverte. Après enquête et grâce à l'aide de Madame la Détective Mercotte, il s'est avéré que les accusations qui pesaient contre la principale accusée, Fred, étaient nulles et non avenues. Elle n'était en rien coupable d'espionnage industriel. La voici innocentée.

    Ce matin, je baisse ma garde et... je déballe toute l'affaire.

    La recette des muffins aux canneberges m'a été librement inspirée par la recette des muffins aux myrtilles, tirée d'un joli ouvrage de l'école Le Cordon Bleu, et publié chez Könnemann, consacré aux muffins.

    La recette des muffins aux canneberges (pour 6 gros muffins) :

  • 400 g de farine de froment
  • 100 g de cassonade
  • 100 g de canneberges (ici séchées)
  • 2 oeufs
  • 225 ml de lait
  • 125 g de beurre demi-sel
  • 1 CC rase de levure chimique
  • 2 CS de sirop de grenadine (Monnin)
  • 1 CC bombée de graines de pavot


  • Préchauffer le four à 210°C et graisser légèrement une plaque à muffins.
    Mélanger les ingrédients secs dans un grand saladier : tamiser la farine et la levure, puis ajouter le sucre, les canneberges et les graines de pavot. Creuser un puits au centre.
    Dans un bol, fouetter les oeufs avec le lait tiède et la grenadine (qui donne une jolie couleur rose à la préparation). Faire fondre le beurre au micro-ondes ou à la casserole.
    Mélanger les ingrédients secs aux ingrédients liquides, en incorporant le beurre fondu après coup. Ne pas trop travailler la pâte, elle doit être légèrement grumeleuse.
    Verser la pâte à la cuillère dans les moules à muffins en ne les remplissant qu'au 3/4. Réserver au frais environ 2 heures pour obtenir une belle bosse sur le dessus des mufins à la cuisson ou enfourner directement pendant 30 minutes (35-40 minutes en cas de réfrigération).
    Démouler les muffins 10 minutes après la sortie du four et laisser refroidir sur une grille.


    Voilà. Je crois que vous savez tout, Monsieur le Président. Mesdames et Messieurs les jurés peuvent se retirer pour délibérer...

    Bon appétit !
    Tit'

    mercredi 1 novembre 2006

    Prise d'Otages ou Sus à l'Espionnage Industriel

    Bonjour à tous,

    Le moment est grave. Très grave. Très très grave. Que dis-je, extrêêêmement gravissime ! Car je vais faire de vous, malgré vous, mes otages. Pas la peine d'appeler le GIGN pour autant ou d'alerter le petit Nicolas et toute sa clique, tout ça c'est de la faute de Fred et c'est donc à elle qu'il faut vous en prendre si je refuse catégoriquement aujourd'hui de vous révéler la recette de cet adorable (et non moins délicieux) muffin :


    Pour tout comprendre : explication...

    Hier, oui, je fus bien cruel avec vous, je l'avoue. MEA CULPA, MEA CULPA, MEA CULPA. Mais s'il y a bien un jour où je puisse être cruel sur cette planète, c'était bien hier. L'affreux Tit' a sévi et s'en repent. J'allais cependant et dès aujourd'hui vous présenter ma recette de muffins aux *** quand j'ai lu le commentaire de Fred qui m'a laissé sans voix.

    Cette chipie a écrit :

    Je reviens de par chez toi. J'ai passé toutes les poubelles au peigne fin. J'ai trouvé l'emballage orange. Grâce à mon spectromètre de masse j'ai réussi à trouver tous les ingrédients de ta recette, avec les proportions. J'ai fait moi même des muffins (ils étaient fort délicious ma fois). Je les ai tous mangés, il n'en reste plus une miette et le chien à bouffé la recette... tant pis, je la collerai l'année prochaine !!!!

    Quoi ?! Comment cela ?! Les poubelles renversées et vidées dans le local, c'était toi ? Quoi ?! Comment cela ?! Me voilà pillé, dépouillé, désarçonné de mon bien le plus précieux ?! Au voleur ! Au voleur ! A l'assassin ! Au meurtrier ! Justice, juste ciel ! Je suis perdu, je suis assassiné, on m'a coupé la gorge, on m'a dérobé ma cassette recette ! Et c'est Fred, cette affreuse jojotte de cuistot de parigot (parigot, tête de veau, de toute façon, l'est même pas "Frais !" ton poisson) qui est la cause de mes malheurs !... Mais, c'est tout bonnement de l'espionnage industriel ! Et ça, c'est pas du juste !

    Bref, si vous voulez que la recette de ce muffin soit publié un jour, il faudra que Fred vous révèle ce qu'elle a découvert dans mon emballage orange.

    Fred, je te lance un ultimatum : dis nous tout... que je me marre ! Si t'as tout juste, j'te paie un coup à boire. Hihihi !
    Tit'