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jeudi 14 avril 2011

samedi 9 mai 2009

Bavarois, Chantilly, mascarpone, etc.


Parce que « Vive le doigt dans la crème Chantilly ! » comme j’vous disais y’a peu, c’est qu’forcément j’en avais besoin. En effet, v’là pas que j’me colle à la crème Chiboust, à l’appareil à bavarois et pire que j’me mercottise avec sa fameuse crème mascarpone. Donc, la crème Chantilly, si vous voulez, c’est limite que j’en mange tous les jours à tous les repas en ce moment. Avec ça, c’est pas demain la veille que ma ligne de dodu dodo s’affinera, hein !...

En même temps... Un petit café, même du matin, avec un nuage de crème Chantilly, ça le fait assez bien, nan ? Et pis le midi, au resto, hop hop hop, ni vu ni connu, je sors ma boîte que j'ai gardé au frigo depuis le matin et je mets une grosse cuillère à soupe de crème Chantilly sur mon fagot de haricots verts et c'est pas dégueu, nan ? A quatre heures, zou, une tartine de crème Chantilly ! Pour dîner, un soupçon de crème Chantilly dans ma soupe de légumes, pendant que ma jolie poulette à le dos tourné ! Et pis, mieux que ça, je trouve que j'ai la peau un rien desséchée ces jours-ci, alors pas d'hésitation, un siphon et fond à fond la petite crème Chantilly sur ma peau douillette et replète ! Tenez, ce soir, j'irais bien en boîte, z'ont organisé une soirée mousse au Macumba...

Ouais, je sais, c'est du grand n'importenawak, mais j'assume ! :P

Un bavarois à la farine de châtaigne*
et une soupe de fruits rouge et fruit de la passion

Ingrédients (pour 6 personnes)

Pour l’appareil à bavarois : 150 g de brocciu frais ; 3 jaunes d’œufs ; 60 cl de crème fleurette ; 50 cl de lait végétal à l’avoine [NDLR : Pour renforcer l'arôme de la farine de châtaigne] ; 130 g de sucre semoule ; 5 feuille de gélatine [NDLR : Têtu comme une mule à plume, j’ai divisé par deux. Bonne tenue du bavarois, très mousseux, mais démoulage pas trop peccable, comme vous pouvez le constater] ; 1 càs de liqueur de châtaigne Mattei ; 1 orange non traitée

Pour la soupe de fruits rouge : 125 g de sucre en poudre ; 100 ml d’eau ; 250 g de cerises ; 250 g de framboises ; 500 g de fraises ; 3 fruits de la passion ; 2 oranges ; 2 càs de Grand Marnier

Marche à suivre

La réalisation d’un bavarois nécessite un minimum d’organisation, vous ne pouvez pas réaliser ce dessert à la dernière minute. Il doit en effet reposer pendant 4 à 6 heures au frais pour que l’appareil prenne bien. Un petit séjour au congélateur d’1 heure pour accélérer la prise réduira à 2 ou 3 heures le passage au frais.

Réalisation de la crème pâtissière (pour l’appareil à bavarois). Mettez à tremper les feuilles de gélatine dans un bol d’eau froide afin de les ramollir. Portez le lait à ébullition. Dans un bol haut, mélangez les jaunes d’œufs avec 80 g de sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Ajoutez la farine de châtaigne tamisée, râpez le zeste d’orange très finement et mélangez. Arrosez progressivement avec le lait bouillant, fouettez puis reversez la préparation dans la casserole. Mettez la casserole à cuire sur feu doux tout en remuant constamment au fouet, jusqu’à ce que le mélange épaississe. Lorsque la crème pâtissière est prise, coupez le feu et ajoutez une à une les feuille de gélatine égouttées. Mélangez bien, couvrez la crème avec un film au contact et réservez jusqu’à complet refroidissement (comptez de 30 à 45 min).

Réalisation de la soupe de fruits rouge et fruits de la passion. Lavez fraises et cerises à l’eau froide, puis essuyez délicatement. Passez les framboises à l’eau. Réalisez un sirop en portant le sucre et l’eau à ébullition pendant 2 minutes dans une casserole. Réservez. Dans un saladier, équeutez les fraises et coupez-les en 4, coupez les cerises en 2 en prenant soin de les dénoyauter, pressez le jus des 2 oranges et arrosez-en les fruits. Arrosez également avec le Grand Marnier. Coupez les fruits de la passion en 2, prélevez la pulpe et les graines et versez dans le saladier. Ajoutez les framboises. Arrosez le tout avec le sirop légèrement refroidi. Mélangez délicatement, puis réservez au frais jusqu’au moment de servir.

Réalisation de l’appareil à bavarois. Dans un saladier, écrasez le brocciu en purée, avec le sucre restant, ajoutez l’eau-de-vie (ou la liqueur), puis mélangez au fouet. Incorporez avec la crème pâtissière. Fouettez la crème fleurette en Chantilly bien ferme dans un grand bol, de préférence placé au réfrigérateur ½ heure auparavant. Incorporez la crème Chantilly au précédent mélange. Garnissez un cercle à pâtisserie ou des moules individuels avec l’appareil et laissez prendre au réfrigérateur pendant 4 à 6 heures.

Dressage. Au moment de servir, démoulez le ou les bavarois dans une ou des assiettes suffisamment creuses. Arrosez avec la soupe de fruits rouge et servez.


* La recette du bavarois – légèrement modifiée – est issue du livre Saveurs de Corse, 80 recettes d'aujourd'hui, de Vincent Tabarini, président de l’association Cucina Corsa, ouvrage publié aux éditions Filipacchi. Photographies Jean-Blaise Hall. Stylisme Nathalie Le Foll.



Une crème mascarpone très Mercotte parfumée au fruit de la passion sur un sablé breton très Tit’ parfumé à la fève tonka

Ingrédients (pour 4-6 personnes)

Pour la crème mascarpone : 45 g de mascarpone, 25 g de sucre semoule, 1/2 feuille de gélatine, 10 g de lait entier, 250 ml de crème fleurette, 3 fruits de la passion

Pour le sablé breton : 75 g de farine de froment ; 50 g de farine de blé noir ; 50 g de farine complète de blé noir ; 100 g de beurre de baratte demi-sel à température ambiante ; 75 g de sucre roux ; 2 jaunes d'œufs extra frais ; ½ càc de levure chimique ; ½ càc de fève tonka râpée ; 1 pincée de fleur de sel ; 1 càs de Grand Marnier ou de vieux rhum

Marche à suivre

Pour la recette de la crème mascarpone, j’ai suivi à la lettre la recette de Mercotte, en montant la crème Chantilly très ferme et en ajoutant la pulpe de fruit de la passion à la toute fin : cliquez ici pour voir la recette.

Pour la recette du sablé, j’ai reproduit la recette que je fais à chaque fois, la crème d’avoine en moins car je n’en avais plus, et j’ai surtout diviser en deux les proportions (vous tiendrez compte de celles données ci-dessus) : cliquez ici pour voir la recette.

Pour le montage, mettez à cuire la pâte sablée dans un cercle à pâtisserie… carré (oui, je sais, un cercle carré, j’ai toujours été nul en géométrie !), après l’avoir aplani sur une épaisseur de 7 à 8 mm environ. Une fois le sablé cuit et refroidi, préparez la crème, versez le tout sur la pâte, lissez soigneusement et placez au frais pendant 4 à 6 heures.

Servez frais.

Mon sentiment ?...

Tout doux, tout moelleux, une impression reposante de légèreté (une impression seulement, parce que la crème, les œufs, la mascarpone, ça fait plutôt pression sur le ceinturon ! ;-) ) et surtout un vrai plaisir en bouche.

Voilà. Je n’ai plus qu’à m’en retourner... tremper le doigt dans ces quelques douceurs. Chacun tache de se détendre comme il peut, hein !

A très bientôt,
Tit'

jeudi 30 avril 2009

Leçon d'anatomie ou comment le oiseau ingère tout ça ?!

Le problème de le oiseau, de manière générale, c'est qu'il est très gourmand, qu'il a un estomac GROOOS comme ça et que plus il est gourmand plus il mange et plus il mange plus son estomac il est GROOOS comme ça.

Le problème de le oiseau, en particulier, c'est qu'il est très stressé par périodes et que lors de ces périodes de stress il n'est pas seulement gourmand, il n'a pas seulement un estomac GROOOS comme ça, non, le problème alors c'est qu'il dévore, oui qu'il DEVORE tout ce qui lui passe sous la patte : les biscuits, le chocolat, le pain. Et les miettes des biscuits et du chocolat et du pain qui ont essayé en vain d'échapper à ses terribles becquées. Et si cela ne suffit pas, il n'hésite pas à avaler à la cuillère ou à la louche le beurre, la crème, le lait et même la peau que forme le lait quand il a trop bouilli. Et s'il le pouvait, je crois bien que le oiseau il avalerait même le bidon de l'huile d'olive qu'elle nous vient du sud là-bas où que les bidons de l'huile d'olive il pousse à même les arb' et qu'elle est excellente même à boire comme ça.

Le problème de le oiseau, en ce moment précis où j'écris ces quelques lignes, c'est qu'il n'est pas seulement gourmand, il n'a pas seulement un estomac GROOOS comme ça, c'est qu'il est en pleine période faste de stress intense et que par conséquent il dévore, oui, il DEVORE ! Et chacun sait que dévorer comme cela sans d'autre but que d'occuper son estomac pour ne pas laisser le cerveau s'emballer, n'a pas d'autre effet que de le remplumer un peu plus qu'il ne l'est déjà.

Voyez plutôt...

Du haut de mes 1809 mm - oui, je sais ce que vous allez dire, je suis un l'oiseau plutôt grand de mon espèce, mais ceci ne justifie pas cela -, j'atteindrais à ce régime-là bientôt le quintal. OUCH ! Quand on pense qu'il y a encore 3 ans et demi je faisais bien 20 kilos de moins et qu'on pouvait voir mes barres de chocolat - celles qui se trouvent au niveau des abdos, pas celles qui se trouvent aujourd'hui dans mon sac à dos pour mon quatre heures - quand je pouvais encore enfiler un tee-shirt moulant de façon décente.

Je sais, je sais, chère lectrice/cher lecteur plumé(e) ou non, que je puis être l'objet de vos fantasmes les plus fous et que je viens de leur en mettre un sacré coup derrière la tête en vous révélant mes affolantes nouvelles mensurations. Mais, vous l'aurez compris, le oiseau il arrive de moins en moins à décoller le c*** de sa chaise tellement qu'il est relou et il se dit qu'il serait grand temps de faire quelque chose. Alors, le oiseau, il l'a fait ce quelque chose : je suis allé vérifier mes taux de (bon et mauvais) cholestérol en espérant que les résultats soient si catastrophiques qu'il faille alors stopper tout net les dégâts. Hélàs, il n'en fut rien ! Tip top mes résultats. ET MEEERDE !... Alors, l’oiseau il est retourné voir son docteur qu’il aime bien parce que celui-là il lui fait pas de méchantes piqûres qui font mal et le docteur il a expliqué longuement que le métabolisme de le oiseau il y est pour beaucoup dans le remplumage intempestif de ces derniers mois. Tout ça en fait, c’est rien qu’à cause de l’anatomie de le oiseau. Saloperie d’anatomie !

En effet (voir schéma ci-dessous), le oiseau, il est drôlement constitué aussi :
- 1 bec à sucre,
- 1 œufophage,
- 1 cœur d’artichaut,
- 1 foie gras,
- 1 panse bretonne,
- des os à moelle,
- etc.

Donc, en clair qu’il a dit le docteur, le oiseau il a beau faire tous les efforts du monde (Ahem !... Oui, on n’y croit pas une seconde, mais bon...), cela ne changera rien, le oiseau il est foutu comme ça !

Alors donc, au diable les légumes verts, les fruits frais, la chasse aux calories et vive le doigt (la main !) dans la crème Chantilly parfumée à la fève tonka !


Oui, je sais, c'est pitoyable...

A bientôt,

Tit'