lundi 25 décembre 2006

vendredi 22 décembre 2006

Expédition en Alaska

Comme vous le savez peut-être déjà, si vous avez l'habitude de venir lire ce blog, j'achève ces jours-ci mon expédition en Alaska. Ô merveilleuse et fantastique Alaska ! Que vous dire sur ces magnifiques semaines que je viens de passer dans une des régions les plus extraordinaires de notre planète ? Que vous dire ? Le meilleur témoignage que je puisse vous apporter est de vous livrer ici des extraits pris au hasard dans mon journal de bord et de tacher de vous transmettre l'immense plénitude qui m'habite depuis mon retour d'expédition au Mont Pavlov, Alaska, Etats-Unis.

"[…]
Anchorage, Alaska, vendredi 22 décembre 22h22
Mes dernières heures sur le continent nord américain…
Dimanche, 8h00, heure française, je serais à Paris pour passer les fêtes avec les miens. Je suis pressé de les retrouver, je sais qu'ils m'attendent avec impatience. Six semaines de séparation dans des conditions souvent extrêmes, c'est long. M*** et L*** ont dû changer. Moi aussi, j'ai changé. C'est un homme complètement chamboulé par ce qu'il a découvert sur ces terres hostiles, encore préservées des hommes, qui rentre chez lui. Me voici enfin de retour après quelques semaines passées dans la région d'Emmons Lake, sur la Péninsule Alaska, une zone montagneuse et volcanique que je rêvais de parcourir.
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Anchorage, Alaska, dimanche 1er octobre 10h10
Demain, direction Cold Bay, puis King Cove sur la Péninsule Alaska.
La péninsule Alaska, c'est cette bande étroite sur la mappemonde qui s'étend au sud-ouest de l'Alaska en une longue enfilade de terre déchirée jusqu'aux Îles Aléoutiennes, entre la mer de Béring et l'Océan Pacifique. Et au milieu de ce capharnaüm de roche et de glace, il y a la région d'Emmons Lake, dans le district de Cold Bay et King Cove, deux petits ports perdus abritant moins de 1000 âmes à eux deux.


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Au pied du Mont Pavlov Sister, Alaska, lundi 9 octobre 09h09
La Baie de Pavlov est une baie étroite et malgré tout peu protégée aux vents arctiques. C'est glacés jusqu'aux reins que nous y avons débarquée, il y a de cela 8 jours, à quelques dizaines de kilomètres seulement des volcans éternellement enneigés qui la dominent. Parmi ceux-là (les volcans Pavlov Sister, Little Pavlov et Double Crater et les monts Hague et Emmons), le Mont Pavlov dresse ses pentes douces, si accessibles à l'homme en apparence à près de 2520 m d'altitude au-dessus du niveau de la mer.

Mont Pavlov - 55.4167° N, 161.8875° W - 2518 m
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Mont Pavlov, 2327.50 m, mercredi 15 novembre 15h15
Sous une couverture de nuages blancs, le mont apparaît paisible. Pourtant sous cette ouate se cache un volcan, qui lui-même retient prisonnier un dieu bien éveillé, un dieu râleur, grondant quand il se sent dérangé, mais reconnaissant envers l'homme qui le respecte.
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Au sommet du Mont Pavlov, 2518 m, jeudi 23 novembre 23h23
Et c'est ainsi, avec un sentiment de paix qui m'envahissait à chaque pas lorsque j'arpentais la rocaille volcanique, que j'ai apprivoisé le Mont Pavlov et son dieu vivant ! Cette nuit, je peux dire : je l'ai fait !

[…]
Anchorage, Alaska, mercredi 6 décembre 06h06
En quittant Cold Bay, hier matin, avec le Cessna de la PenAir, le pilote a fait un léger détour pour éviter une dépression plus au nord. Enorme cadeau, l'avion est passé à quelques encablures du Pavlov ! Très ému, le nez collé au hublot, j'ai admiré pour la dernière fois ce géant que j'ai gravi. En y regardant de plus près, je n'ai pas
[…]"

Un bruit terriblement strident retentit à quelques centimètres de mes oreilles. Je sursaute violemment, pris de panique. Un minuteur en forme de pomme verte hurle sa sonnerie désagréable. J'ai le cœur qui bat la chamade. Je ?!… Je dormais ?!… Oui, je dormais affalé sur la table de la cuisine, du blanc d'œuf et du sucre plein les cheveux, le tablier autour du cou, une spatule dans la main. Je cuisinais et je me suis endormi… Mais non, enfin ! Comment est-ce possible ?! N'étais-je pas à l'instant en Alaska à vous lire mon journal ?!… Je ne sais plus où je suis. Je regarde autour de moi : je suis assis dans ma cuisine, un froid rayon d'hiver traverse la vitre et m'éblouit. Et je dormais là sur la table, pendant que... Tout à coup, je me rappelle. Il y a quelque chose qui cuit dans le four. Une grosse meringue. Oui, tout à l'heure, avant de m'écrouler, j'ai réalisé, vous savez, cette délicieuse pâtisserie… heu… elle porte un nom à consonance russe… heu… Vous ne voyez pas ?… Rhaaa, le nom m'échappe ! C'est une meringue, que l'on recouvre de fruits et d'une épaisse couche de crème Chantilly… Ah oui, cela me revient, il s'agit d'une Pavlova, oui, une Pavlova !… Une Pavlova ?… Comme… comme le Mont Pavlov ?!… Ciel, je comprends tout !… Trop de boulot, pas assez de sommeil, trop de tension, alors je me détends un peu en cuisinant et en quelques secondes, je m'affale sur la table et m'endors paisiblement et rêve de contrée lontaine, où je n'ai jamais mis les pieds. Oui, la fatigue a eu raison de moi. Allons bon. Vite, je sors ma meringue. POF ! POF !… OH, NOOON ! Elle implose entre mes mains, se fend de toute part et laisse échapper de la vapeur d'eau brûlante. Décidément, tout me rappelle mon rêve, mon excursion imaginaire au Volcan Pavlof. Et pourtant... je n'ai jamais entendu parler du Mont Pavlof jusqu'à aujourd'hui. Existe-t-il vraiment ?... Ma résolution est prise. Demain, c'est certain, JE DORS !

Mais auparavant, inspiré par ce rêve étrange, voici ma recette concoctée pour le KKVKVK 15. Je vous propose...

...la recette de la Pavlova "Excursion au Mont Pavlov"
Une meringue craquante et fondante parfumée à la fève tonka...


...une ganache au chocolat amer et aux épices (cannelle, gingembre), une compotée acidulée de fruits rouges (framboises et groseilles surgelées et une grosse cuillérée à soupe de confiture de fraises au poivre concoctée au printemps), un (une tentative de… peu convaincante) confit d'orange, clémentine et épices (cannelle, clou de girofle)...


...une crème Chantilly parfumée également à la fève tonka et parsemée de cacao amer en poudre, voilà ce qui constituait ma Pavlova, avec inversement des couches fruits/crème Chantilly pour l'effet recherché (cliquez pour zoomer et visualiser l'animation ci-dessous).


Pour la réalisation de la meringue, j'ai utilisé un mixe des recettes du sieur Doriannn (Mais pourquoi est-ce que je vous raconte ça...), Grand Ordonnateur du Kiki XVIème, et de la donzelle Marion (Il en faut peut pour être heureux...) dans les proportions suivantes :
  • 2 blancs d'oeufs
  • le double du poids des blancs en sucre
  • 1/2 CS de vinaigre balsamique blanc
  • 1/2 CS de fève tonka râpée

  • Cuisson de la meringue 1h à 150°C, puis 35 min à 100°C dans mon four pour un disque de 20 cm de diamètre et de 3 cm de haut (4 à 5 cm après cuisson).

    Meringue parfaitement maîtrisée, bien blanche et brillante, bombée à souhait, prête à sortir du four, jusqu'à ce que… DRIIIIING ! Ensuite, vous connaissez l'histoire. J'ouvre la porte du four et là... POF ! POF ! La meringue implose de partout au contraste de température...


    Comme je ne suis pas homme à me laisser abattre, je reprends de la plume de la bête (Rappel : Tit' est un oiseau) et je poursuis...

    Pour la ganache, rien de plus simple :
  • 50 g de chocolat noir
  • 50 ml de crème liquide
  • 1/2 CC de cannelle en poudre
  • 1/2 CC de gingembre en poudre

  • Repos au réfrigérateur, puis montée légèrement au batteur pour une ganache onctueuse.

    Pour la compotée de fruits rouges, j'ai fait fondre dans une casserole 1 CS bombée de confiture de fraises maison avec 125 g de framboises et 125 g de groseilles surgelées. Cuisson à feu doux pendant 5 minutes jusqu'à évaporation de l'eau contenue dans les fruits surgelés. La compotée ne doit pas être liquide, elle doit être aussi ferme qu'une confiture.

    Pour le confit d'agrumes, j'ai préparé un sirop dans lequel j'ai cuit à feu doux pendant 20 minutes, une orange et une clémentine pelées à vif avec 3 clous de girofle et 1 CC de cannelle. Bien égoutter en fin de cuisson, pour obtenir une pâte de fruit assez épaisse.

    Pour la crème chantilly, j'ai battu 100 ml de crème fleurette, ½ CC de fève tonka en poudre, 1 grosse CS de sucre roux vanillé dans un bol placé au congélateur une vingtaine de minutes, jusqu'à obtention d'une crème Chantilly bien ferme.

    Encore une image animée avant de prendre la route (cliquez pour zoomer et visualiser l'animation) ?


    Bonne expédition à tous et bon KKVKVK à Doriannn !
    Tit'

    Au sujet de Mont Pavlof (USA, Alaska, Alaska Peninsula, Pavlof Volcano) :

    "Pavlof Volcano is a largely snow-covered, cone-shaped mountain with a high ridge extending to the southwest towards the rim of Emmons Lake Caldera. The volcano is approximately 7 km in diameter and has active vents on the north and east sides close to the summit (McNutt and others, 1991). It is situated high on the northeastern flank of Emmons Lake Caldera along a northeast-trending alignment of vents that includes Pavlof Sister, and several intracaldera cones (Kennedy and Waldron, 1955). The stratovolcano is relatively undissected and is mostly Holocene in age. Pavlof lies within the Shumagin seismic gap (Davies and others, 1981)."

    Sources : http://www.avo.alaska.edu/volcanoes/volcinfo.php?volcname=Pavlof

    samedi 16 décembre 2006

    Sablés Archi-Bretons Façon Pepito

    Ouhlala ! Trouvez pas qu’il fait un peu frais là ? Si, frais, bien frais, et je dirais même plus : Frais ! Tellement frais en somme qu’il fait pas bon mettre 2 oisillons, une belle oiselle et un gros oiseau déplumé dehors. Et comment que la maman oiseau et le papa oiseau ils font pour occuper les oisillons dans leur nid tout l’après-midi ? Ils leur font faire… des BICUIS !

    Ah ! Je vois à votre air dubitatif que vous ignorez complètement ce que sont les bicuis. Explication...
    En langage de petite oisillonne en pleine phase d’acquisition de notre belle langue d’oiseau, le bicui est cette petite chose crousti-croquante aux formes variées, forcément recouverte de chocolat. Nous, oiseaux, adorons en dévorer les miettes quand vous, humains, en semer un peu partout sur votre passage à cause de votre fâcheuse tendance à manger comme votre acolyte à chair rose (ou grise, qui se déplace encore à 4 pattes et nu, qui ne semble pas doter de capacités intellectuelles semblables aux vôtres et que vous parquez par milliers - Pouah, la méchante odeur !- dans des bâtiments insalubres, que vous nommez porcheries).

    Seulement, notre petite famille, qui vit totalement en autarcie dans son royaume de brindilles et de plumes, n’a pas la chance comme d’autres de récolter ces miettes. Comme nous sommes fort courageux, que nous ne sommes pas tels ces feignasses d’étourneaux ou de pigeons à attendre que la pitance vous tombe de la bouche pour aller la ramasser par terre, comme nous sommes très soucieux de ce que nous consommons et comme votre serviteur est assez doué de ses deux ailes pour cuisiner, les bicuis sont ici fait nid (*).

    ...Et c’est ainsi qu’à la sortie de la sieste des oisillons, il y a quelques minutes, après avoir fouillé ici et là à la recherche d’une belle recette sur le ouèbe (oui, nous avons Internet dans notre nid douillet et le haut-débit et la téléphonie en dégroupé, cui-cui, c’est un nid moderne), je me suis dressé sur la plus haute branche de l’arbre où nous créchons pour chanter à tue-tête : BICUI ! BICUI !... BICUI ! BICUI !... Puis, comme il faisait bien frais et qu’il pleuvait quelques gouttes sur mon plumage décati, je suis rentré aussitôt.


    Mes oisillons, à cet appel, ont sautillé de joie sur leurs petites pattes et ont couru dare-dare devant le fourneau. Et voici donc ce qu’il en ait sorti après façonnage, cuisson, glaçage et un peu de repos.


    La recette vient de chez l’amie Fred, vous l'aviez deviné. J'ai respecté la recette... à un petit détail près, puisque j’ai modifié la composition de la farine. J’ai utilisé 250 g de farine de froment, 200 g de farine de blé noir et 50 g de maïzena. Pour le glaçage, au pif 40 % de chocolat au lait, 40 % de chocolat noir et 20 % de beurre demi-sel. Testez, vous verrez, cela change absolument tout, foi de demi-breton !

    Bon appétit !
    Tit'

    (* En langage de goret d’homme : fait maison)

    mardi 12 décembre 2006

    Confiture de Noël aux Fruits Secs et Epices

    Je m'octroie une posette à l'heure du déjeuner pour publier ce billet sur un blog bien silencieux ces derniers jours. Tout ça, c'est la faute à Messieurs Trodeboulot et Padetemps, deux sales types à la mine patibulaire qui n'ont de cesse de me harceler. Le sandwich dans une main, le clavier sous l'autre, des miettes un peu partout, la position n'est pas idéale, mais je ferais avec. Et en plus de ça, faut faire court... Ouais, z'avez bien lu, mes fidèles, faut que je fasse court. Ohé, cessez les sarcasmes, hein ! Je sais : faire court chez moi est peu commun. J'ai toujours la fâcheuse habitude d'en mettre une tartine... pour ne pas dire grand chose. Et bien là, je vais aller à l'essentiel :

    Noël. Bientôt. Confiture. Miam-miam. Epices. Re-miam. Fruits secs.
    Rhooo ! Miam
    -miam-miam-miam-miam-miam...


    Et voici la looongue liste des ingrédients (pour 4 pots de 500 g) :
  • 1 kg de coings (bien jaunes)
  • 750 g de sucre cristal/roux
  • 100 ml d'eau
  • 200 g de figues sèches
  • 150 g d'abricots secs
  • 100 g de poires/pommes séchées
  • 100 g de pruneaux
  • 50 g de raisins de Corinthe
  • 125 g de cerneaux de noix
  • 125 g d'amandes éffilées
  • 50 g de noisettes décortiquées entières
  • 50 g de pistaches décortiquées entières
  • 3 tours de moulins de poivre blanc
  • 3 tours de moulins de mélange 5 baies
  • 3 gousses de cardamome
  • 1 gousse de vanille
  • 1 racine de gingembre
  • 1 bâton de cannelle
  • 1 étoile de badiane
  • le zeste d'une orange
  • 1/2 CC de fève tonka râpée


  • La veille : Laver les coings en les brossant légèrement sous l'eau. Les couper en 4 en conservant peau et pépin et éliminer la queue.
    Dans une bassine à confiture ou une grande cocotte, porter 100 ml d'eau à ébulition, puis y ajouter les quartiers de coing et la racine de gingembre épluchée. Laisser mijoter 1 heure à couvert. En fin de cuisson, filtrer le jus de cuisson dans un chinois ou une mousseline. Presser la chair de coing (après refroidissement) pour extraire le maximum de jus.
    Découper en morceaux les gros fruits secs (poires, pommes, figues et abricots). Dénoyauter les pruneaux et découper la chair en morceaux. Mettre les fruits secs à tremper dans le jus de coing : poires, pommes, figues, abricots, pruneaux et raisins secs. Ajouter les graines de cardamome (sans les gousses), la vanille coupée en 4, le bâton de cannelle, l'étoile de badiane, la fève tonka râpée, le poivre blanc, le mélange 5 baies et le zeste d'une orange non traîtée. Laisser tremper toute une nuit.

    Le lendemain : Mettre la bassine à confiture ou la cocotte avec la marinade sur le feu et porter à ébullition. Baisser le feu et cuire 5 minutes en mélangeant souvent. Hors du feu, ajouter le sucre et mélanger jusqu'à ce que le sucre ait fondu. Remettre à cuire sur feu vif. Compter 5 minutes de cuisson après reprise de l'ébullition. En fin de cuisson, ajouter les noix, les noisettes, les pistaches et les amandes éffilées. Mélanger et mettre en pot.

    A consommer ou à offrir vite vite, parce qu'après Noël, c'est plus Noël !

    Bon appétit,
    Tit'

    lundi 11 décembre 2006

    Pain d'Epices Croquant Pour Oiseau Gourmand

    Des pains d'épices, un peu comme une mauvaise graine, il en pousse un peu partout ces derniers temps. Comme qui dirait que ça sent Noël, non ?...

    Vous me permettrez peut-être de vous présenter mon distributeur à grain que j'ai mis en évidence sur le rebord de ma fenêtre (Louche pas comme ça dessus, Fratwoman !) et que je partage bien naturellement avec mes quelques rares amis qui n'ont pas encore pris leur envol vers le Grand Sud. Il s'agit précisément d'un pain d'épices, que j'ai garni de toutes les graines qui se trouvaient -malheureusement pour elles- sous ma main au moment de sa confection (il en était de même des épices). Vous verrez, celui-ci est très simple à réaliser, un fumet enivrant se dégage du four à la cuisson et lors de la dégustation... il croque à merveille sous le bec. Voilà donc un régal pour un tit'oiseau qui prend soin de son plumage de saison rouge (quoi qu'en dise la tortue têtue).


    La recette du pain d'épices croquant :

  • 250 g de farine de froment
  • 250 g de farine de blé noir (ou seigle)
  • 125 ml de miel
  • 150 g de sucre roux
  • 100 ml de lait
  • 75 g de beurre demi-sel
  • 1 oeuf
  • 1 CC de bicarbonate de soude
  • 1 CC de cannelle en poudre
  • 1 CC de gingembre en poudre
  • 1 CC de mélange d'épices pour pain d'épices (clou de girofle, anis, cannelle, gingembre)
  • 1 tour de moulin de mélange 5 baies
  • 1 tour de moulin de poivre noir
  • 1 tour de moulin de poivre blanc
  • 1 lichette de Grand Marnier rouge
  • 1 grosses poignées de graines/céréales (flocons d'avoine, flocons de blé, pavot, anis, cardamome, etc.)

  • Préchauffer le four à 180°C. Tamiser les farines. Faire bouillir le lait.
    Dans un grand saladier, mélanger le miel, le sucre, le lait bouilli et le beurre demi-sel. Quand le beurre a fondu, ajouter l'oeuf et le Grand Marnier. Ajouter ensuite les farines et le bicarbonate. Mélanger à la spatule jusqu'à ce que le mélange soit bien homogène. Ajouter les épices, puis les graines et les flocons de céréales. Mélanger brièvement.
    Verser dans un moule à cake graissé ou répartir dans des mini moules à cake graissés en remplissant au 2/3. Enfourner pendant 45-50 min. Si le dessus du cake brunit, diminuer le four à 150°C et recouvrir d'une feuille de papier aluminium.
    Une fois cuit, sortir du four et laisser refroidir. Démouler sur une grille.
    Consommer à l'heure du thé ou, mieux, légèrement rassis et légèrement beurré au petit déjeuner 2-3 jours plus tard... Si, si , c'est possib' !

    Bon appétit,
    Tit'

    mercredi 6 décembre 2006

    C'est Noël sur NNB! (enfin... bientôt)

    Voilà. Il peut venir. La voie est libre. Je m'en vais derrière mon fourneau lui préparer quelques biscuits aux épices, un thé bien chaud et un grand verre de lait frais. Je poserai tout au pied du sapin... Je sais, il est encore un peu tôt. Je serais patient, cependant.

    Anne, ma chère Anne, ne vois-tu rien venir ?...

    Et au milieu du salon, trône...


    Et en exclusivité mondiale, rien que pour vous, voici quelques clichés pris à l'insu de mon plein gré, quelques images (saintes ?...) de votre oiseau préféré...


    Ch'suis plutôt beau gosse, hein ?... Hihihi !

    Dou-ou-ce nuit, cui-cui-cui !...
    Tit'

    P.S. : D'autres photos bientôt...

    samedi 2 décembre 2006

    La Courgette et La Tortue

    Rien ne sert de cuisiner ; il faut que cela tombe à point.
    The Birdy and the Turtle en sont un témoignage.
    "Gageons, dit celle-ci, que j'adore les courgettes, hein !
    Et en toute saison". "En toute saison ? Etes-vous sage ?"
    Repartit l'animal à plume bigarrée.
    "Ma commère, il faut vous purger
    Après ce KiKi qui vous manda plein d'efforts.
    Sage ou non, voilà une quiche en or
    Que pour vous j'ai fait : avec des oeufs
    Bien frais les oeufs."

    Extrait de "La Courgette et La Tortue", Fables de Tit' de La Fontaine à Eau, 1677


    Si z'avez tout compris à c'que raconte mon ancêtre fabulateur, voici donc une tit'quiche pour notre tortue-dans-sa-cuisine à tous, un tit'plat tout simple et tout bon que je pratique depuis belle lurette, une tit'recette que j'ai fait y'a quelque temps rien que pour elle, histoire de lui donner plein de courage pour ce KiKi 14 (auquel je ne participais pas). Vu que les résultats tombent aujourd'hui, je crois, elle va avoir besoin d'un tit'remontant rapide à faire (avec une pâte minute à la casserole). Oui, oui, j'arrête de causer et j'vous la donne, la recette. Oui, oui, la voilà, la voilà, bande de râleurs... :)

    Quiche aux courgettes et à l'ail (pour 6 personnes) :
  • Pour la pâte : 6 CS d'eau - 100 g de beurre demi-sel - 25 ml d'huile d'olive - 1 pincée de sel - poivre - herbes de provence fraîches ou déshydratées - 1 branche de romarin - 125 g de farine de froment - 125 g de farine de blé noir - 1/2 CC de levure chimique
  • Pour la garniture : 3-4 petites courgettes bien fermes - 4 gousses d'ail - 100 g de poitrine fumée - 1 bouquet de basilic ou de persil plat ou frisé - 1 filet d'huile d'olive - 4 oeufs - 100 ml de lait entier ou de crème liquide - 50 g de parmesan, comté ou gruyère râpé - sel, poivre

  • Préchauffer le four à 200°C.
    Couper les extrémités des courgettes. Bien les laver, puis les sécher. Laver le basilic et essuyer les feuilles.
    Découper la poitrine fumée en fins lardons. Découper les courgettes en petit cubes. Eplucher les gousses d'ail, les dégermer et les couper en petits morceaux. Dans une sauteuse, faire revenir les lardons, l'ail, les courgettes et la moitié du bouquet de basilic/persil avec un filet d'huile d'olive, jusqu'à ce que les courgettes soient fondantes.
    Pendant ce temps, dans une casserole, faire fondre à petit feu le beurre demi-sel avec l'eau, l'huile d'olive, les herbes, les feuiles de romarin. Hors du feu, jeter les farines et la levure dans la casserole et mélanger vivement jusqu'à obtenir une boule. Travailler légèrement du bout des doigts pour amalgamer le tout.
    Dans un plat à tarte légèrement graissé, étaler la pâte à la main en remontant sur les bords. Piquer la pâte à la fourchette. Retirer l'excédent pour une pâte très fine.
    Dans un bol, battre les oeufs avec le lait (ou la crème). Saler légèrement, poivrer selon son goût. Ajouter les feuilles de basilic restantes.
    Egoutter la préparation courgettes/ail/lardons, puis étaler sur la pâte. Arroser avec le mélange oeufs/lait. Saupoudrer la surface avec le parmesan ou le fromage râpé.
    Enfourner la quiche pendant 35 minutes en baissant la châleur à 180°C à mi-cuisson.

    Bon appétit, Alhya ! Bon appétit, tout le monde ! :)
    Tit'