samedi 31 décembre 2005

Crème Framboise, Crème Chocolat, Chantilly Cacao et Biscuit


Voici une recette qui aurait pu être la 61ème concourante au beau concours PH10 proposé par Laurent sur l’epicurien.be. Elle aurait pu. Et elle n’est pas.

Alors que je me démenais à trouver une idée, j’avais oublié que je tenais dans la main cette verrine réalisée tout simplement il y a quelques mois et jamais présentée sur Num Num Birdy ! Et puis l’idée est venue, et puis le temps m’a tout à coup fait cruellement défaut, et puis j’avais moins de goût à cuisiner et puis petits soucis, petites maladies, gros travaux, grosse fatigue, blablabla… Bref, me rev’là, jusqu’à la prochaine fois !

Et voici donc pour le reste…

La recette pour 6 verres de 33cl :

Crème Framboise :

  • 300g de framboises
  • 30ml de crème fleurette
  • 30g de sucre

  • Crème Chocolat :
  • 100g de chocolat noir pâtissier
  • 3 CS de cacao amer en poudre
  • 100ml de crème fraîche épaisse
  • 3 jaunes d’œuf
  • 40g de farine
  • 100g de sucre
  • 1 sachet de sucre vanillé
  • 500ml de lait

  • Chantilly Cacao :
  • 20ml de crème fleurette
  • 2 CS de cacao amer en poudre
  • 1 CS de sucre en poudre

  • Biscuit Américain :
  • 100g de farine
  • ½ sachet de levure chimique
  • 75g de sucre
  • 1 CC de cannelle
  • 75g de beurre
  • 50ml d’eau

  • Précaution préalable :
    Pour réussir les crèmes Chantilly et fouettées, placer pendant au moins 2 heures dans la partie la plus froide du réfrigérateur le matériel et les ingrédients nécessaires à leur confection : 2 bols assez hauts, le ou les pots de crème fleurette, les fouets du batteur et les framboises.

    Préparation du Biscuit Américain :
    Avant de commencer, je tiens tout d’abord à remercier celle à qui je dois la recette de ce biscuit qui n’a d’extraordinaire que sa simplicité. Cet American Biscuit, je l’ai trouvé chez Estelle, notre blog-cuisinière française un peu turque qui vit outre-atlantique partagée qu’elle est entre Le Hamburger et le croissant. Elle utilise cette pâte à biscuit pour un appétissant peach-cobbler que je m’efforcerais de reproduire dès que reviendra la belle saison.

    Préchauffer le four à 210°C.
    Porter l’eau à ébullition.
    Mélanger la farine, la levure, le sucre et la cannelle.
    Couper le beurre en morceaux et ajouter à la farine.
    Travailler à la main jusqu’à obtention d’une pâte granuleuse, proche du crumble.
    Ajouter l’eau bouillante.
    Avec une spatule, mélanger énergiquement jusqu’à obtention d’une pâte homogène.

    Sur une feuille de papier cuisson, étaler grossièrement à la main, puis enfourner pendant 15 min. jusqu’à ce que la pâte prenne une couleur dorée.
    A la sortie du four, en prenant garde de ne pas se brûler, découper immédiatement avec un des verres de service 6 biscuits.
    Réserver.

    Le reste de la pâte peut-être utilisée en miettes pour faire une couche intermédiaire entre les deux crèmes (voir photo).

    Préparation de la Crème Chocolat :
    Dans une casserole, porter le lait à ébullition avec le sucre vanillé.
    Fondre le chocolat au bain-marie.
    Une fois fondu, hors du feu, ajouter le cacao en poudre, puis arroser avec le lait bouilli.
    Fouetter jusqu’à ce que le mélange soit homogène.
    Dans une terrine, mélanger les jaunes d’œufs et le sucre, jusqu’à ce que le mélange blanchisse.
    Ajouter petit à petit la farine tamisée à ce mélange.
    Verser le mélange lait/chocolat sur le mélange œufs/sucre/farine dans une casserole.
    Fouetter énergiquement et remettre sur le feu.
    Faire venir à gros bouillons pendant 1 min. pour épaissir, sans cesser de remuer.
    Hors du feu, refroidir la crème en plaçant la casserole dans un bain d’eau glacé.
    Mélanger souvent pour éviter qu’une peau ne se forme sur le dessus.
    Mettre au réfrigérateur pendant 2h min.

    Préparation de la Crème Framboise :
    Dans un mixeur, réduire les framboises en purée avec le sucre.
    Dans un bol sorti du réfrigérateur, battre la crème fleurette très froide en Chantilly épaisse.
    Incorporer la purée de fruit petit à petit à la spatule.
    Mettre au réfrigérateur pendant 2h min.

    Préparation de la Chantilly Cacao :
    Mélanger le cacao et le sucre.
    Dans un bol sorti du réfrigérateur, battre la crème fleurette très froide en Chantilly épaisse.
    A la fin, incorporer rapidement le cacao au batteur.
    Mettre au réfrigérateur pendant 2h min.

    Dressage des verrines :
    Sortir les trois préparations du réfrigérateur.
    Battre une nouvelle fois rapidement chaque préparation au batteur, si nécessaire.
    Dans chaque verre, mettre :
  • Une couche de Crème Framboise
  • Une couche (facultative) de miettes d’American Biscuit
  • Une couche de Crème Chocolat
  • Une couche de Chantilly Cacao
  • Et recouvrir d’un Biscuit Américain

  • Servir frais !... et Bon appétit !...

    samedi 3 décembre 2005

    Papillottes de Thon Rouge aux Fèves et Pâtes aux Algues


    Vous connaissez peut-être cet ancien slogan publicitaire qui disait :

    Le thon, c'est bon. Le thon Leblanc, c'est excellent !

    Et heu... le thon rouge, c'est comment ?

    Pas mal. pas mal du tout même ! Il est vrai que je préfère de loin le thon blanc, le thon germon plus exactement. Mais ce coquin d'animal se fait rare dans nos contrées... Bah oui quoi ! A-t-on déjà vu un thon blanc remonter le cours de l'Yvette ?!... ;o)

    En attendant, voici toujours de quoi accompagner une belle darne de thon rouge avec un peu de verdure et de sucre lent. Une recette aux saveurs estivales dans ces temps de grand frais sur le nord de la France !

    La recette (pour 4 pers.) :
  • 1 belle darne de thon rouge
  • 2 grosses poignées de petits pois (surgelés)
  • 1 grosse poignée de fèves écossées (surgelées)
  • 12 olives noires à la grecque
  • 1 branche de thym
  • 500g de pâtes sèches au algues (wakamé)
  • 4 filets d'huile d'olives
  • sel, poivre
  • quelques brins de persil

  • Préchauffer le four à 210°C.
    Porter à ébullition 3 litres d'eau salée pour la cuisson des pâtes.
    Découper 4 rectangles de papier aluminium.
    Rincer
    et bien essuyer la darne de thon. Retirer la peau, couper en 4 tronçons.
    Dans chaque feuille de papier aluminium, placer 1 morceau de darne.
    Mettre quelques feuilles de thym sur le morceau de thon et arroser d'1/2 filet d'huile d'olives.
    Répartir les légumes dans chaque papillote de façon équitable.
    Ajouter les olives, saler, poivrer et arroser une fois encore avec le 1/2 filet d'huile d'olives restant.
    Refermer les papillotes et enfourner 20 min.
    Pendant ce temps, cuire les pâtes (7 min.)


    Au moment de servir, dresser les assiettes avec le thon et les légumes. Servir avec une grosse cuillère de pâtes aux algues bien chaudes, décorées avec un brin de persil frais.

    Bon appétit !

    mercredi 23 novembre 2005

    Velouté Courgette et Boursin - Nouvelle Edition


    Il y a quelques semaines, je publiais ma tentative élaborée du velouté de courgette et Boursin (voir : Velouté Courgette et Boursin au Poivre). Hier, je l'ai encore amélioré et là, il était... parfait !

    J'inscris donc définitivement sur mes tablettes la recette de ce velouté, que j'ai vue/lue/dépouillée sur un blog culinaire... Ah, si je pouvais me rappeler où j'ai bien pu voir cette recette, ça m'éviterait de me considérer comme un pilleur ! ;o)

    La recette pour 4 pers. :

  • 1 blanc de poireau
  • 2 courgettes
  • 1 bouquet de ciboulette
  • 1 gousse d'ail
  • 1 belle échalotte
  • 250 ml de bouillon de volaille (fait maison)
  • 100ml de bouillon de légumes (fait maison)
  • 1/2 Boursin ail ou échalotte
  • 1 filet d'huile d'olives
  • 100g de mie de pain ou 2 CS de chapelure
  • 10cl de vin blanc liquoreux
  • sel, poivre

  • Faire fondre le blanc de poireau dans le filet d'huile pendant 5 min.
    Ajouter les courgettes découpées en petit cubes, l'échalotte, l'ail et la mie de pain, en poursuivant la cuisson 5 min. encore. Si l'on opte pour la chapelure, l'incorporer en fin de cuisson.
    Ajouter le vin liquoreux et laisser réduire à feu doux 2-3 minutes.
    Ajouter le bouillon de volaille et le bouillon de légumes (péalablement chauffés), couvrir et cuire toujours sur feu doux pendant 10 min.
    En fin de cuisson, incorporer le demi Boursin et le bouquet de ciboulette, en réservant quelques brins.
    Mixer, jusqu'à obtention d'un mélange homogène et bien mousseux.
    Saler, poivrer, parsemer de ciboulette hachée. Servir bien chaud, avec des morceaux de feta grecque ou de brocciu corse et des tartines de pain grillées, frottées à l'ail avec un filet d'huile d'olives.

    Un vrai régal, n'est-ce pas ?

    mardi 22 novembre 2005

    Mangez des Vitelottes !

    Hi Birds!

    Après quelques jours de silence (pour arrachage des dents de sagesse 2ème et dernier épisode), je ne vous propose pas de recette, mais je vous invite à la dégustation pour les uns et à la découverte pour les autres...

    Regardez-moi ça...


    Apétissant, non ?

    Les pommes de terre vitelottes (ce sera notre sujet du jour), c'est chez Pascal que je les ai (re)découvertes. Dans mes lointains souvenirs de jeune gloûton, il y a une surprenante assiette avec des frites violettes, enfin heu... je crois !

    Papijo ? J'ai rêvé ou nous en avions déjà mangé ?...

    Si la couleur peut rebuter -ce serait un tort !- cette jolie patate étonne encore par la qualité de sa chair ferme, riche en amidon et facile à cuisiner. Elle peut être prétexte à égayer vos plats, comme lorsque j'ai présenté à mes petits et grands miens cette assiette très colorées avec des pommes vitelottes simplement cuites à la vapeur.

    Une touche de violet, une touche de vert (épinards), une touche de rouge (tomates cerises), une touche de jaune (charlottes vapeur), et quelques fruits de mer (crevettes roses, moules de bouchot et noix de Saint-Jacques) ont suffi pour ravir les palais.


    Allez-y sans hésitation, testez la de mille et une façons !

    En purée ? Très bonne ! Attention cependant, car elle tient au corps. Soyez généreux avec le beurre, le lait ou la crème pour la rendre plus "aérienne".

    En soupe ? Géniale ! Elle épaissit rapidement votre breuvage et lui donne un goût légèrement sucré.


    En salade ? Elle est tout simplement parfaite ! Accompagnée avec des magrets de canards fumés, des éclats de noix, de la roquette, des cubes de Comté et une petite vinaigrette moutarde, vanille et huile de noix, vous revisiterez ainsi la classique salade gasconne.


    Encore un petit mot pour vous convaincre ? Voyez ce petit plus informatif du Chef Simon : http://www.chefsimon.com/allblue.htm

    A très bientôt et bon appétit !

    Tit'

    jeudi 10 novembre 2005

    Tarte aux Pommes et au Potimarron / Pumpkin Apple Pie


    Pour mon P'tit Chat et sa Souris de petite soeur, nous avons "fêté" Halloween chez Bell'Maman. Ce long week-end de la Toussaint a surtout été un beau prétexte pour nous réunir et célébrer comme chaque année... l'Automne ! Sur la table, quelques décorations de saison et surtout quelques mets... de saison !

    Au menu du week-end : le lapin aux pruneaux de Bell'Maman (IM-BAT-TABLE !), la tarte poires-poivre de Bell'maman (un pur moment de délice !), un rôti de faisan à la choucroûte (confectionné par les mains expertes du boucher de Bell'Maman, et cuisiné par ses mains expertes à elle... MIAM !), un velouté de pâtisson et potimarron réalisé par votre serviteur et, comme annoncé à la fin de mon post précédent, un surprenant mix du Pumpkin Pie d'Estérelle et de la Tarte au Potimarron de Brigitte.

    Parce que j'avais des pommes en perdition, parce que je n'avais ni miel, ni zeste d'orange, ni crème, ni poudre d'amande, ni coriandre en poudre, ni beurre, voici ce que cela m'a inspiré :

    Recette de Tarte aux Pommes et au Potimarron (pour 6 pers.) :

  • 1 rouleau de pâte brisée ou sablée, prête à étaler (Picard)
  • 2 pommes
  • 500g de chair de potimarron cuite et réduite en purée
  • 3 oeufs
  • 75g de sucre roux
  • 75ml de lait tiède
  • 1 CS de fécule ou de maïzena
  • Noix de muscade râpée, cannelle en poudre


  • Cuire la chair du potimarron, si ce n'est pas déjà fait et à la vapeur de préférence, puis la réduire en purée.
    Préchauffer le four à 180°C.
    Laver, éplucher, découper en quartiers très fins les pommes.
    Dérouler/disposer la pâte (décongelée au préalable, si besoin) dans un plat à tarte.
    La précuire 10 min. au four.
    Mélanger les oeufs, le sucre et le lait, préalablement tiédi. Quand le mélange est homogène, ajouter les épices et la maïzena. Incorporer la chair du potimarron.
    Sortir le fond de tarte du four, y placer les quartiers de pommes, couler la préparation au potimarron, et enfourner 30 à 45 min.
    Servir tiède.

    Ce gâteau/flan est un pur régal. Le goût est assez surprenant... et je ne vous parle pas de sa couleur !

    samedi 5 novembre 2005

    Minute de Courge Publicitaire II

    Non, non, non, vous ne rêvez pas !

    Oui, oui, oui, vous avez déjà lu ce titre de post quelque part dans la frenchfoodblogosphère ! Mais où ça ?... Tout simplement
    lààà !

    Après avoir plagié quelques jolies recettes réalisées par certaines des plus grandes frenchfoodblogueuses (que je ne nommerais pas de peur de vexer les autres), je ne me fatigue pas les méninges (en ce moment, c'est le moins qu'on puisse dire, mon post précédent date du 28 octobre) et je reprends carrément les intitulés de vos posts !

    Rhooo, si c'est pas cuculotté, ça ! ;o)

    Mais sincèrement, ai-je tort de faire de la publicité pour les deux petits ouvrages ci-dessous, que je me suis gentiment offerts le week-end dernier parce que j'avais bien travaillé la semaine précédente ? Non, je sais que j'ai raison de le faire, je sais que vous partagez mon avis ! Je pense qu'Estérelle ne m'en tiendra pas trop rigueur...




    J'imagine que certains se demandent pourquoi j'ai acheté deux livres sensiblement identiques, puisqu'ils abordent tout deux les courges avec le même amour et le même appétit. Et bien je répondrais à mes détracteurs que euh... ils n'ont pas vraiment tort !

    Je leur dirais que le premier coûte 2 €, contient de belles photos couleurs et propose des recettes appétissantes. Je leur dirais également que le second coûte 10 €, ne contient pas de belles photos, propose à peu près les mêmes recettes appétissantes. Mais -il y a bien un mais- il y a dans ce second ouvrage de naïves illustrations qui m'ont touchées, un papier qui rend le livret très agréable à toucher et à manipuler, il y a beaucoup de couleurs, il est recouvert d'une couverture plastifiée, comme un cahier d'école. Je n'ai tout simplement pas su résister à cet aspect.

    Bref, je les ai ouverts très vite et dès le soir d'Halloween (et tant pis pour les réfractaires à cette fête qui, bien qu'archi-commerciale, puise ses origines en terre celte, s'il vous plaît), j'ai testé un mixte du Pumpkin Pie d'Estérelle et de la Tarte au Potimarron de Béatrice. Résultat ? ASAP!

    P.S. : Oui, je sais, cette recette a un goût de "déjà-vu", mais que voulez-vous, ce gâteau, c'est un pur délice etc. !

    vendredi 28 octobre 2005

    Rhum Arrangé aux Agrumes et aux Epices

    Je ne suis pas un grand buveur d'alcool, d'autant plus quand il est fort. Toutefois, j'ai quelques préférences bien marquées. Quand les conditions m'y autorisent, et tout en grignotant quelques amuse-bouches, j'apprécie une Téquila frappée, un Gin Tonic, un Bailey's ou un bon rhum façon planteur, rhum-orange ou punch.

    Il y a quelques mois, ma Fifine et son Fafa revenaient enchantés d'une petite semaine dans les Caraïbes françaises. Les bienheureux veinards ! Dans leur valises, si je ne me trompe pas, il y avait 2 bouteilles de rhum arrangé. De passage à N***, ils ne manquaient pas d'inviter leur frérot -votre serviteur- et sa tribu, pour faire découvrir leur très sympathique loft (avec une cuisine si fantastique que je refuse de leur adresser la parole depuis).

    Bref, ils nous servaient donc... Ah ! Pardon, je m'arrête pour corriger une petite erreur... ils ME servaient -car ma Tendre conduisait- un verre de rhum arrangé aux épices et au bois bandé de fabrication artisanale. Je portais le verre à mes lèvres et là...

    "God sake! Mais c'est un véritable délice cette cochonnerie !" m'écriais-je la gorge enflammée, avant de vider le contenu de mon verre, si bien et si vite que je n'étais plus en état de refuser le second, généreusement servi. Je ne me souviens plus trop de la suite du repas, je sais seulement que je n'ai pas ronflé. Hihihi !

    Trêve de plaisanterie, j'étais tellement enthousiaste après cette découverte, que je décidais de me procurer une bouteille de rhum arrangé. Je cherchais un peu, pas beaucoup en fait, et je trouvais sur le ouèbe (la plus grande épicerie du monde) des recettes de rhum arrangé.

    La recette que je vous propose se rapproche de ce que j'ai goûté. Il n'y a bien que le bois bandé que je n'ai pas ajouté. Je n'avais pas envie de courir les épiceries créoles pour en trouver.

    La recette pour 1 bouteille de rhum :
    Temps de préparation : 10 min. - Temps de repos : 3 mois (minimum)

  • 1 bouteille de bon rhum blanc agricole (suggestions très personnelles : Damoiseau, Coeur de chauffe)
  • quelques zests de citrons et d'oranges non traités
  • 6 clous de girofle
  • 3 grains de poivre noir (de cayenne de préférence)
  • 2 gousses de vanille
  • 2 bâtons de cannelle
  • 1 petit bulbe de gingembre frais
  • 15 cl de sucre de cannes liquide ou poudre

  • Ouvrir la bouteille d'alcool.
    Retirer et conserver, si besoin, de 20 à 25 cl de rhum
    Eplucher et nettoyer ce qui aurait besoin de l'être.
    Ajouter dans la bouteille les ingrédients sans ordre d'importance.
    Compléter avec du rhum, si besoin.
    Refermer le bouchon et secouer pour mélanger.
    Stocker la bouteille dans un endroit frais et sec pendant 3 mois min.
    Ne pas omettre de la retourner ou la secouer légèrement durant la période de quarantaine. Ensuite...

    L'ABUS D'ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTE. BOIRE OU CONDUIRE, IL FAUT CHOISIR.

    mardi 25 octobre 2005

    Minuit, l'Heure du Crime...

    Pendant que ma maisonnée dort profondément sur ses 6 oreilles, je commets un forfait sans nom.

    Chuuut ! Ne dites rien et regardez...


    ...Voilà, c'est fini ! Le morceau de la honte fond sur ma langue et je m'en lèche les babines.

    Bonne nuit !

    lundi 24 octobre 2005

    Tarte Ganache Chocomiel


    Lorsque j'ai fait mon gâteau ardéchois rien que pour ma pomme, ma Tendre n'était guère tentée, si bien qu'elle n'y a que planté les dents. Il n'y avait donc rien pour lui faire plaisir ? "C'est trop p'injuste !" se serait exclamé Caliméro.

    Connaissant son penchant
    affirmé pour le chocolat noir, penchant partagé par tant de monde -n'est-il pas Mercotte ?- à l'exception de certaine -n'est-il pas Fred ?-, j'ai couru après le bureau chez I*** près de la Gare Montparnasse pour me procurer quelques bonnes tablettes. Je quittais le magasin rapidement avec une tablette Valrhona Gastronomique Lacté et une tablette Valrhona Gastronomique Grand Cru Noir Manjari, ne sachant pas trop ce que j'allais faire de la première. Il ne me restait plus qu'à trouver une bonne petite recette...

    Pour une fois, ce n'est pas sur le ouèbe que je l'ai dégotté, mais directement dans le paquet de Valrhona Lacté. Sauf que j'avais promis une tarte au chocolat noir à Madame ! Vous suivez ?... Qu'à cela ne tienne, il me suffisait de remplacer le chocolat au lait par le chocolat noir. Sauf que j'aurais dû également supprimer le miel qui, s'il se mariait à merveille avec le chocolat au lait, ne convenait peut-être pas avec le chocolat noir. Une belle faute de goût, diront certains. J'étais pétrifié lorsque je me suis rendu compte de ma bourde, car Dieu sait que ma tendre ne raffole pas des mets trop sucrés...

    Son verdict à la dégustation ? Une tête très surprise par le goût de miel que lui révélait d'abord ses papilles, puis un sourire jusqu'aux oreilles lorsque la ganache au chocolat noir est venue recouvrir son palais.
    Mieux que ça, elle a adoooré la pâte sablée !

    OUF, l'honneur était sauf !

    La recette pour 4/6 pers. :

    Pour la pâte sablée amande-cacao :

  • 120g de beurre
  • 90g de sucre glace
  • 60g de poudre d'amande
  • 2 CS de cacao en poudre
  • 1 oeuf
  • 250g de farine
  • 1 pincée de sel

  • Pour la ganache chocolat-miel :

  • 200g de chocolat noir
  • 15cl de crème fleurette
  • 1 CS à soupe de miel d'acacia
  • 30g de beurre

  • Préparation de la pâte sablée :
    Tamiser le sucre glace.
    Tamiser la farine, l'amande en poudre et le sel.
    Ramollir le beurre en pommade (préalablement sorti du réfrigérateur).
    Incorporer le sucre glace, puis l'oeuf au beurre en pommade. Dès que le mélange est homogène, ajouter la farine, l'amande en poudre et le sel.
    Pétrir légèrement la pâte du bout des doigts et former une boule.
    Placer la pâte au réfrigérateur ou passer directement à la cuisson.

    Cuisson de la pâte sablée :
    Préchauffer le four à 150-180°C.
    Abaisser la pâte dans un cercle préalablement graissé.
    Piquer le fond de pâte à la fourchette.
    Recouvrir de haricots secs ou de billes d'argile.
    Enfourner 25-30 min.
    Laisser refroidir après cuisson.

    Préparation de la ganache :
    Ramollir le beurre en pommade (préalablement sorti du réfrigérateur).
    Concasser le chocolat et faire fondre au bain-marie.
    Faire bouillir légèrement la crème fleurette avec la cuillère de miel.
    Hors du feu, remuer énergiquement au fouet, puis verser peu à peu la crème sur le chocolat fondu jusqu'à obtention d'une préparation "élastique et brillante".
    Remettre sur feu doux et lorsque le mélange devient "lisse et onctueux", ajouter le beurre en pommade.

    Finition :
    Après avoir retirer les haricots secs sur le fond de tarte, le disposer sur un plat de présentation.
    Couler la ganache et laisser reposer au frais 2h minimum.
    Décorer comme vous le voulez et servir à température ambiante.


    Et maintenant ? Je vous laisse déguster... et fondre de plaisir !
    Attention ! Le goût de miel surprend énormément à la première cuillère. Mais après...
    ...SLURP !

    samedi 22 octobre 2005

    Retour de Villégiature

    Hello Birds!

    Me revoici, j'étais si bien
    là-bas !...


    Dieu, j'y serais bien resté ! C'est si agréable comme endroit. Je crois que j'y ai trouvé ma terre d'asile...


    Imaginez : chaque jour, acheter quelques galettes ou crèpes fraîches, puis filer sur le port acheter du poisson frais, archi-archi-frais et varié !

    Illustration ?...


    Jeudi matin, je me rends dans une des deux poissonneries qui jouxte la criée. J'entre et je salue. J'enfile un gant en caoutchouc, je prends un sachet en plastique, car le service est libre. Je fais le tour de l'étalage. De magnifiques joues de lotte me font de l'oeil. Des darnes d'espadon -superbes- n'attendent que moi. Deux beaux maquereaux frétillent de la queue en m'entendant approcher. Et là, sur le rayon d'en face, j'entends : CLAP ! CLAP ! Je me retourne et je vois quelques kilos de coquilles Saint-Jacques. Sur le dessus du tas, quatre de ces belles demoiselles semblent avoir été ouvertes par la poisonnière pour faire saliver l'acheteur devant leur chair appétissante. Je vais pour me saisir de la première et là... CLAP ! CLAP ! CLAP ! CLAP ! Elles se ferment toutes en même temps. Rhôôô, les timides fifilles me diseu-je ! Elles me charment, me hèlent, et voilà maintenant qu'elles se débinent, les coquines, qu'elles jouent les prudes. Croient-elles pouvoir me résister bien longtemps ?! Non, non, non, il ne fallait pas me tenter autant ! Je suis reparti avec 2 kilos de Saint-Jacques sous les bras pour seulement... 9 € !

    Oui, 9 € !...

    Et maintenant je me dis : pourquoi, oui, pourquoi mon congélateur est-il si petit ?!

    L'auteur, dans un moment de faiblesse s'effondre sur son clavier et pleure toutes les larmes de son corps. Intense moment de solitude, d'injustice et de cruauté. Toutes ces belles coquilles qui n'attendaient que lui pour être... dévorées !

    jeudi 13 octobre 2005

    Bar Entier à la Marinière en Papillote

    Non, non et non, le roi de la mer n'est pas le saumon !... En tout cas, pas chez moi !

    Le roi de la mer, c'est lui :


    Le Bar !

    Depuis que Papyjo -mon Papa, nouveau commentateur sur ce blog, celui à qui je dois indéniablement mon goût pour la cuisine du poisson- nous a fait découvrir le bar quand nous étions petits, j'ai toujours quelque difficulté à me pencher sur d'autres poissons, quand il s'agit d'épater la galerie (même si, j'avoue, d'autres remplissent fréquemment nos assiettes : thon, carrelet, saumonette, dorade, merlu, etc.)

    Le bar, je le sers à toutes les sauces : au court-bouillon, au beurre nantais, en tartare, sous une croûte de gros sel marin, à la crème de persil, à la tomate et au basilic, etc.

    Aujourd'hui, je vous présente la recette la plus simple qui soit : un bar entier en papillote.

    La recette (pour 3 grandes personnes et 2 petites) :

  • 1 bar entier de 1,2Kg au moins
  • 1/2 livres de moules de bouchot fraîches et nettoyées
  • 1/2 livres de champignons blancs
  • 25cl de vin de champagne ou de blanc (ex. Muscadet sur Lie)
  • 1 oignon, 1 échalotte, 1 tête d'ail
  • 1/2 bouquet de persil
  • Herbes aromatiques : romarin, thym, etc.
  • Sel, poivre

  • Préchauffer le four à 230°C
    Placer le bar entier -nettoyé et débarassé de ses abats chez le poissonnier- dans une grande feuille de papier de cuisson.
    Disposer les moules fraîches, le persil en branches grossièrement découpées, l'oignon, l'ail et l'échalotte ciselés (ne les cherchez pas sur les photos, je les ai oubliés...) et les champignons coupés en rondelles.
    Saler, poivrer, aromatiser.
    Arroser le tout avec le vin.
    Enfermer le poisson dans sa papillote de papier. Bien vérifier qu'il n'y a pas d'ouverture.
    Enfourner 20 minutes en baissant la température à 210°C.

    Avant cuisson :


    Après cuisson :



    A déguster avec des pommes vapeur, accompagné d'un bon Muscadet sur Lie. Bon appétit !

    lundi 10 octobre 2005

    Marmelade Courge et Coing


    Pour ne pas changer, voici une recette à base de courge.
    Pour changer, voici une recette à base de courge...
    sucrée.

    Quoi ?! Encore de la sucrine ?! Oui, oui en quelques sortes, mais pas seulement !...

    Pour changer, je vous propose en effet une recette "expérimentale" : une marmelade de courge et de coing. Je mets "expérimentale" entre guillemets, car très sincèrement je ne pense pas avoir inventé quoi que ce soit ce week-end. L'expérience s'arrête au pas de ma cuisine.

    Pour cette recette, j'ai choisi la méthode de préparation la plus simple et rapide qui est de réduire d'abord les fruits en compote lors d'une première et brève cuisson et d'ajouter le sucre lors d'une seconde cuisson tout aussi rapide. Vous constaterez également que j'ajoute peu de sucre (le 3/5ème du poids des fruits). Certes, je conserve moins longtemps mes confitures ainsi, mais... croyez-vous que je leur laisse seulement le temps de se reposer ?!...

    La recette :

  • 600 g de courge musquée (potimarron et sucrine du Berry), pelée et épépinée
  • 400 g de coing, pelé et épépiné
  • 2 oranges à jus
  • 600 g de sucre cristal


  • Couper les fruit en cubes.
    Presser les oranges et récupérer le jus filtré.
    Mettre tout à cuire à feu doux dans une grande cocotte pendant 10 min.
    Hors du feu, ajouter le sucre cristal.
    Mélanger et remettre sur le feu.
    A la reprise du bouillon, compter encore 10 min. maximum de cuisson, en mélangeant souvent avec une cuillère en bois. Ecumer.
    Hors du feu, mixer pour obtenir la marmelade, puis mettre en pot.


    C'est bête comme chou, non ?

    dimanche 9 octobre 2005

    Plagiat n°2 - Gâteau Ardéchois aux marrons glacés

    Aussitôt dit, aussitôt fait, et voilà le so delicious Ardéchois de Cléa Cuisine dans mon assiette !...

    Comme la publication de Claire est très récente, lui ferais-je l'affront de reproduire ici sa recette que j'ai suivie à la ligne, à une exception près (j'y ai ajouté les miettes de 3 beaux marrons glacés) ?...

    Que nenni ! J'assume mes responsabilités et je prends le risque inconsidéré de provoquer un gigantesque embouteillage sur le blog de Claire. Je vous invite à consulter directement la recette et l'histoire de l'Ardéchois chez celle qui a provoqué en moi cette divine tentation ! Car -je ne vous ai pas encore touché un mot à propos de ce simple mais non moins délicieux gâteau- sachez que mes si délicates papilles gustatives en frémissent encore...

    Comme je suis fan, FAAAN, OUIII FAAAN ! (ça me rappelle une chanson, ça, tenez...) de la crème de marrons, imaginez mon bonheur quand j'ai planté les dents dans ce moelleux dessert que je souhaitais retrouver depuis... depuis... OUHLALA !... je ne le sais même plus !

    Bref, je papote, je papote, et je n'ai toujours pas donné le raccourci vers l'Ardéchois façon Cléa Cuisine. C'est donc PAR ICI que cela se passe !...

    Bon appétit,
    Tit'

    dimanche 2 octobre 2005

    Pâtisson Farci aux Courges Façon Forestière


    La recette pour 6 pers. :

  • 2 pâtissons de 25cm de diamètre
  • 3 blancs de poulet fermier
  • 12 champignons blancs
  • 100g de lardons fumés
  • 250g de cubes de potiron, potimarron ou sucrine du Berry
  • 1 oignon blanc
  • 1 gousse d’ail
  • 10cl de vin blanc liquoreux ou de muscat
  • 1 CS d’huile de tournesol
  • 2 CS de crème épaisse
  • herbes fraîches (au choix) : romarin, thym, menthe, basilic, coriandre
  • sel, poivre, noix de muscade


  • Préchauffer le four à 180°C.
    Laver les pâtissons et les champignons.
    Couper les chapeaux des pâtissons de manière à pouvoir les replacer en couvercle.
    Epépiner et évider les pâtissons, en récupérant délicatement la chair. Attention de ne pas abîmer la peau. Couper en cubes.
    Enfourner les pâtissons vides avec leur couvercle sur la plaque du four, en veillant à ce qu’ils ne brûlent pas.
    Dans une cocotte, faire suer l’oignon, l’ail et les champignons avec les lardons fumés.
    Couper les blancs de poulet en morceaux et faire dorer à la cocotte en ajoutant la cuillère d’huile de tournesol.
    Quand les morceaux de poulet sont bien dorés, déglacer avec le vin blanc.
    Baisser le feu et ajouter la chair des pâtissons et du potiron coupée en cubes.Saler, poivrer. Faire revenir à feu doux une dizaine de minutes.
    Sortir les pâtissons du four et augmenter la chaleur du four à 230°C.
    Remplir généreusement chaque pâtisson avec le contenu de la cocotte.
    Parsemer avec les herbes préalablement lavées, essorées et hachées.
    Ajouter 1 grosse CS de crème. Saler, poivrer, râper la noix de muscade.
    Replacer le couvercle des pâtissons et enfourner 45 min.
    Servir chaud.

    Un petit conseil :
    Si vous trouvez, achetez des pâtissons individuels, c’est tellement plus esthétique pour le service !

    Potage Duo de Sucrine du Berry et de Potimarron au Basilic


    La recette pour 6-8 pers. :

  • ½ sucrine du Berry (750g)
  • ½ potimarron (500g)
  • 2 pommes de terre
  • 1 grosse tomate
  • 1 oignon rouge
  • 3 branches de basilic
  • 250ml de bouillon de volaille (ou un cube de bouillon de volaille dilué dans 250ml d’eau)
  • 100ml de lait
  • 10cl de vin blanc sec
  • 1 CS d’huile de tournesol
  • eau minérale
  • sel, poivre, noix de muscade


  • Laver la sucrine et le potimarron, couper en tranche, épépiner et mettre à cuire quelques minutes à la vapeur pour faciliter l’épluchage.
    Peler la tomate et l’oignon, éplucher les pommes de terre, laver et essorer les feuilles de basilic.
    Couper la tomate et l’oignon en cube. Faire revenir à la cocotte avec l’huile de tournesol sur feu doux.
    Quand les morceaux d’oignon et de tomate sont fondants, ajouter les pommes de terre.
    Ajouter le vin blanc et le bouillon de volaille. Remuer.
    Eplucher le potimarron et la sucrine, couper les courges en cubes et ajouter petit à petit dans la cocotte.
    Couvrir d'eau minérale si besoin et cuire à petit bouillon pendant 20 minutes.
    Hors du feu, mixer en ajoutant progressivement sel, poivre, noix de muscade râpée, lait et les feuilles de 2 branches de basilic.
    Servir chaud immédiatement en soupière, décorée avec un brin de basilic.

    Attention !... C'est un véritable régal !

    Spécial Courges

    Courges comestibles et décoratives

    J’ai tout spécialement consacré mon samedi et mon dimanche à la cuisine de quelques cucurbitacées. Oh, je n’ai rien réalisé de bien extraordinaire dans la forme, mais dans le fond… ah Dieu, que ce fut bon !

    Pâtissons farcis, veloutés, purées ou potages de potirons ou potimarrons ont l’habitude d’orner ma table en cette saison. Cette semaine, petite innovation, j’ai acheté dans la grande surface où j’ai l’habitude de faire mes courses hebdomadaires une très belle et non moins savoureuse sucrine du Berry.

    Mais tout d’abord, un peu de botanique et d’histoire…
    La grande famille des cucurbitacées compte environ 120 genres différents et plus de 800 espèces à travers le monde. Pfffiouuu ?!...

    Les courges comestibles ont été découvertes en Amérique centrale, au Mexique tout d'abord puis en Amérique du Sud, il y a de cela environ... voyons voir... je prends 10 et je retiens 6, multiplié par.. ce qui me fait en gros ?... 6000 ! 6000 ans avant notre ère !

    Elles furent introduites en Europe au 16ème siècle, après le retour de Colomb. Il fallut attendre le 20ème siècle pour qu'on reconnaisse leurs qualités culinaires et gustatives et qu'elles trouvent leur place sur nos marchés. En France, depuis les années 80, leur consommation ne cesse de se développer.

    Chouette !

    Et les (courges) stars du week-end sont ?…

    Potimarron

    Le potimarron est une variété de potiron de la famille des "cucurbita maxima". Sa forme et son goût lui valent le surnom de courge châtaigne. Autres appellations : potiron doux d'Hokkaïdo et courge de Chine… Le potimarron est voyageur !

    Sa magnifique couleur rouge à rouge brique (ou même rose, bronze ou vert par mutation) en fait une des courges favorites. De plus, le potimarron est très riche en vitamines A, B, C, D, E, en oligo-éléments (phosphore, calcium, magnésium, fer, potassium, silicium, sodium...), en acides aminés, en acides gras insaturés, en amidon, en sucres naturels et en carotène. Très bon tout ça pour passer l’hiver ! Notez que plus le fruit est conservé dans un endroit frais et sec après récolte, plus ses teneurs en vitamines et en sucre augmentent.

    Toutes ces belles raisons font que le potimarron à ma préférence, quand il s’agit de réaliser la soupe du soir ou un velouté. Seulement, voilà, j’ai découvert cette semaine la sucrine du Berry…

    Sucrine du Berry

    La sucrine du Berry ou sucrette du Berry, de son nom latin "cucurbita moschata duch", est originaire du Mexique et d’Amérique centrale. C'est la variété française qui se trouve sur les étals.

    Ah pour ça, elle ne peut pas renier son nom celle-ci ! Un parfum proche de celui du melon d’Espagne, une chair couleur orangé plus soutenue encore que celle du potimarron, douce et légère sur langue, la sucrine du Berry est un fruit étonnamment sucré. Je ne l’imaginais vraiment pas en l’achetant. Une vraie découverte ! Je peux dors et déjà vous dire que la voilà adoptée définitivement chez nous. Je vous conseille d’ailleurs très vivement le potage de sucrine qui suit, il est tout simplement sublime. Et puis le goût unique de cette jolie citrouille m’inspire… Les restants de sucrine sont allés directement farcir mes beaux pâtissons ce midi ; une petite variation de ce plat -que je réalise une fois ou deux chaque année en automne- qui a plu.

    Pâtissons

    Le pâtisson, justement, est une plante annuelle appartenant à l'espèce "cucurbita pepo". On l'appelle aussi : bonnet de prêtre ou bonnet d'électeur, couronne impériale, etc. La chair blanchâtre est ferme et légèrement sucrée ; sa saveur rappelle celle de l'artichaut. C’est par sa forme et par sa couleur que cette courge séduit. Arrondi, le pâtisson à la forme d’une couronne festonnée. Sa peau est lisse, blanche et ferme à maturité. Le pâtisson est sa-vou-reux !

    Maintenant, après ces belles expériences ou reprises du week-end, j’ai bien envie d’essayer quelques autres courges, que je serais certains de trouver (comme la courge spaghetti). Je vais surtout partir à la chasse aux recettes pour varier du potage ou de la purée, même si c’est comme ça que je préfère les coucourdes !...

    Pour terminer, si vous voulez de plus amples informations, rendez-vous sur Wikipédia

    vendredi 30 septembre 2005

    Brucciu è Cunfettura di Persica di Vigna

    Que les Corses m'excusent si je commets une faute dans le nom de ma préparation, et qu'ils me corrigent s'il en est besoin.

    Bien qu'un petit quart du sang qui coule dans mes veines vienne de l'Ile de Beauté, je n'ai jamais appris à parler le corse. Que personne ne se vexe cependant : mon quart flamand ne connaît de la Belgique que les frites, les chansons de Jacques Brel, et "ça plane pour moi" ; mon autre moitié bretonne ignore encore la langue maternelle de mes grands-parents et arrières-grands-parents. Dommage !...

    Mais venons-en au sujet de ce billet, je parle bien sûr du simplissime et non moins délicieux dessert de brousse et de confiture à la pêche de vigne (brucciu è cunfettura di persica di vigna).

    Le brocciu ou brucciu corse est un fromage blanc à l'état frais, fabriqué exclusivement... en Corse ! Il est réalisé à partir du lactosérum frais de brebis et/ou de chèvre, additionné de lait entier et cru de brebis et/ou de chèvre et de sel. La production du lait et du lactosérum, la fabrication et l'affinage du fromage de lactosérum sont effectués dans les départements de la Haute-Corse et de la Corse-du-Sud. Pour obtenir l'AOC, le lait tiré doit provenir également d'un troupeau d'ovins de race corse (ou sarde et de leurs croisements) ou de caprins de race corse.

    Vous retrouverez - merci le ouèbe ! - toutes ces informations sur le site du CNIEL, le Centre National Interprofessionnel de l'Economie Laitière.

    Et avec tout ça ?... Le brucciu est un fromage des plus délicieux ! D'autant plus déliceux qu'il peut être dégusté nature, salé ou sucré, cru ou cuit, avec de la confiture, un peu de sel et de poivre, une salade verte ou un carpaccio de tomates, comme base fromagère pour un cheesecake ou bien servi avec des fruits frais... Laissez faire votre imagination !

    Ce que je vous propose aujourd'hui est ma façon toute personnelle de consommer le plus souvent un pot de brocciu. Chaque fin d'été, je fais quelques pots de confiture à la pêche de vigne. Je les consomme exclusivement l'hiver avec des laitages et notamment avec le brousse corse. Un très beau mariage qui ravi toujours autant mon palais !

    Confiture de pêche de vigne

    Ingrédients (pour 2 pots de 500 g)
    1,2 kg de pêches de vigne600 g de sucre cristal
    1 jus de citron vert (fac.)
    Marche à suivre

    Lavez, essuyez et épluchez délicatement les pêches. Dénoyautez les fruits et coupez-les en cubes dans un confiturier ou une grande cocotte. Mettez à cuire en compote entre 3 et 5 min. en fonction de la taille des morceaux. Hors du feu, arrosez avec le sucre et le jus de citron, et mélangez jusqu'à dissolution complète du sucre. Mettez de nouveau sur le feu et laissez cuire 5 à 10 minutes après reprise de l'ébullition. La confiture doit épaissir. Mettez en pot, couvrez et laissez refroidir. Conservez les pot de confiture dans un endroit sec et aéré.

    Personnellement, j'apprécie cette confiture quand elle est un peu liquide et qu'elle dégouline sur les doigts... SLURP !

    Pace è Salute !
    Tit'

    mardi 27 septembre 2005

    Plagiat N°1 - Soupe de concombre aux oeufs de saumon

    Depuis quelques temps, j'erre, je navigue, je me balade, je flâne avec un plaisir grandissant dans la foodblogoshère francophone. Chaque semaine, je découvre vos merveilles et chaque semaine je pille tout bonnement et sans aucune honte vos petites et grandes créations.

    C'est chez Fred de chez Frais ! que j'ai dégoté il y a peu cette appétissante petite recette là :

    Fred sera donc la première à être plagiée. Elle ne m'en voudra pas, j'en suis sûr...

    Voici cette fantastique soupe de concombre aux oeufs de saumon, revue et corrigée à ma sauce, car je n'avais pas de crème, je n'avais pas de raifort, j'avais du basilic, des pousses d'épinards et de la roquette en perdition, et pis j'ai préféré le citron vert, parce que j'adore le mariage concombre/citron vert.

    Résultat de la dégustation ? MIAM ! SLURP ! MIAM ! Je n'ai fait qu'une lampée de ces jolis verres-là !

    Soupe de concombre au oeufs de saumon

    Ingrédients (pour 4 verres de 25 cl)
    1 concombre2 petits suisses
    1 grosse poignée de roquette1 grosse poignée de pousses d'épinards
    quelques branches de basilic4 CS d'oeufs de saumon
    1 citron verttabasco (fac.)
    sel, poivre 
    Marche à suivre

    Epluchez le concombre et coupez le en cubes. Lavez et essorez la roquette, le basilic et les pousses d'épinards. Mixez au blender le concombre, les petits suisses, le basilic, quelques feuilles de roquette. Salez, poivrez et ajoutez quelques gouttes de tabasco pour un peu de piquant. Dans les verres, versez la soupe de concombre et recouvrir avec la roquette restante et les pousses d'épinards. Gardez quelques feuilles pour la décoration. Disposez sur le dessus 1 cuillère à soupe d'oeufs de saumon. Arrosez d'un jus de citron vert. Décorez avec une rondelle de citron et les pousses d'épinards. Réservez au frais avant de servir.

    Bon appétit,
    Tit'

    lundi 26 septembre 2005

    Tarte aux Mirabelles

    Rhaaa ! La tarte aux mirabelles !...

    C'est bon ça, n'est-il pas ?... Allez, sans attendre, je confie la recette à ceux et celles qui, comme moi, sont peu résistants à la beauté et au goût de cette petite prune dorée.

    Tarte aux mirabelles

    Ingrédients
    5 CS d'eau tiède100 g de beurre
    50 g de sucre en poudre50 g de sucre roux
    1/4 sachet de levure250 g de farine
    +/- 500 g de mirabelles2 CS de sucre roux
    1 lichette de sirop d'érable
    Marche à suivre

    Préchauffez le four à 180°C.

    Réalisez une pâte minute à la casserole (so easy!). Dans une casserole, faites fondre à feu doux le beurre, avec l'eau et les deux sucres. Hors du feu, jetez la farine et la levure dans la casserole et remuez vivement avec une spatule en bois, jusqu'à formation d'une boule. La pâte doit se décoller de la paroi de la casserole. Si le mélange est trop collant, ajoutez de la farine ; si le mélange est trop sec, ajoutez un peu d'eau. Laissez reposer la boule au frais pendant le nettoyage et la préparation des fruits, ou étalez directement dans le moule à tarte préalablement graissé.

    Nettoyez les mirabelles et essuyez les bien dans du papier absorbant. Découpez les mirabelles en deux, retirez le noyau et disposez sur la pâte une première couche. Saupoudrez de sucre. Disposez le reste des mirabelles dénoyautées. Sucrez une dernière fois et arrosez d'un filet de sirop d'érable.

    Enfournez 30 à 40 min. jusqu'à ce que les fruits soient bien dorés et caramélisés... comme sur la photo !


    Déguster tiède ou froid.

    Bon appétit,
    Tit'

    vendredi 23 septembre 2005

    Häagen-Dazs Blues...

    "Ô rage ! ô désespoir ! ô déprime ennemie !
    N'ai-je donc tant vécu que pour bouffer pareille infamie ?
    Et ne suis-je célébré dans mes faits cuisiniers
    Que pour avaler en 9 minutes tant de merdier ?"


    Tit' de Corneille, extrait de "Le Cidre"

    Quand rien ne va plus, quand tout est bof, quand la vie est triste, je tombe, je dérape, je glisse péniblement et lamentablement...

    ...Là-dedans :

    La glace Häagen-Dazs, la pire crème glacée qui soit sur notre belle planète bleue ! La pire ? Et pourtant...

    Quand il ne me faut guère plus de 10 minutes pour vider jusqu'à la dernière goutte du pot de glace, là je m'écrie :
    "La honte sur moi et toute ma descendance !"

    Oui, dans la vie, il y a ceux qui assument et ceux qui n'assument pas. Moi, j'assume pas !

    A+
    Tit'

    lundi 19 septembre 2005

    Merlu et légumes en papillotes, spaghetti et pesto

    Rien de mieux qu'un bon petit repas, réalisé sans prétention aucune avec les envies du jour et les moyens du bord, qui plaît aux petits et aux grands, comme ce coeur de filet de merlu cuit en papillote et accompagné de spaghetti simplement cuisinés.

    Merlu et légumes en papillotes, spaghetti et pesto

    Ingrédients (pour 4 personnes)
    4 filets de merlu20 moules de bouchot
    4 tomates cerises4 fleurs de brocolis
    4 rattes de Noirmoutier1 blanc de poireaux
    4 CS de cidre brut5 filets d'huile d'olives
    1 échalotteherbes
    250 g de spaghetti de semoule de blé
    250 g de spaghetti quinoa/persi/ail
    1 poignée de roquette fraîche1 bouquet de basilic
    100 g de pignons de pin1 gousse d'ail
    2 CS de parmesan râpé2 CS de crème fraiche (fac.)
    sel, poivre
    Marche à suivre

    Préchauffer le four à 210°C.

    Découper quatre carrés de papier alu. Dans chaque feuille, disposer au centre, un filet de merlu, 5 moules, 2 moitiés de tomate cerise, 1/4 du blanc de poireau découpé en fines rondelles, 1 fleur de brocoli, 2 moitiés de ratte, un peu d'échalotte émincée, les herbes. Saler, poivrer. Arroser avec 1 CS de cidre et 1 filet d'huile d'olives. Rabattre les bords de la feuille d'aluminium pour rendre hermétique la papillote. Glisser au four 20-25 min.

    Cuire les spaghetti très al dente, en fonction du temps de cuisson estimé sur les paquets (5-7 min). Pendant ce temps, hacher au robot la roquette, le basilic et l'ail. Mixer les pignons de pin.
    Mélanger les herbes hachées, les pignons hachés, l'huile d'olives, et le parmesan.
    Quand les pâtes sont cuites, les égouter, les passer à l'eau froide pour arrêter la cuisson.

    Dans la casserole de cuisson, cuire à feu doux le pesto, jusqu'à coloration des herbes. Puis mélanger avec la crème fraiche. Ajouter les spaghetti. Mélanger et réchauffer doucement. Saler, poivrer.

    Sortir les papillotes du four et les ouvrir sans se brûler. Récupérer le jus de poisson et mélanger aux pâtes. Présenter le poisson avec ses petits légumes et accompagné de pâtes chaudes.

    Bon appétit,
    Tit'

    dimanche 18 septembre 2005

    Tit' et le diplomate

    ou De l'Art d'accomoder les restes...

    Dans ma cuisine, il est une règle d'or : ne pas jeter la nourriture ! Il y a bien une exception qui confirme la règle : à la poubelle, ce qui est devenu immangeable, impropre à la consommation, dangereux pour la santé ! :)

    Ainsi, je ne jette jamais un morceau de pain, sauf si un de mes deux marmousets l'a rongé à le réduire en pâte à mâcher. Tout quignon, tout reste de mie de pain vient grossir le sac en toile qui ne sert qu'au stockage du pain rassis. Comme ma maman faisait quand nous étions petits, je prépare un énooorme diplomate, quand le sac est bien dodu. N'attendez pas que je vous donne la vraie, l'unique, LA recette du diplomate, car je l'ai toujours réalisée au pifomètre, selon mes envies et... selon ce qu'il y a dans mes placards.

    Ces derniers mois, par exemple, comme ma petite oisillonne est allergique à l'oeuf, mon Diplomate est plutôt allégé. Sauf que, ce dimanche, je suis un peu tombé dans le beurre et que mon diplomate s'est étrangement apparenté à un bread & butter pudding.

    En attendant, si cette image ci-dessus n'a pas satisfait votre curiosité et que vous voulez en savoir un peu plus, voici toujours la recette de mon diplomate dominicale et sans oeuf.

    Diplomate

    Ingrédients (pour un plat à gratin familial)

    - 1 belle quantité de pain ou de viennoiserie rassis (au moins 500 g à sec)
    - 2,5 litres de lait
    - 300 g de sucre roux
    - 100 g de müesli nature (sans fruits secs) ou de flocons d'avoine
    - 150 g de beurre fondu
    - 50 ml de sirop d'érable
    - sucre vanillé

    Marche à suivre

    Couper, casser, briser en morceaux le pain rassis de manière à ce qu'il puisse bien absorber le lait. Arroser avec 2 litres de lait et laisser le pain s'imbiber pendant 1/2h-1h. Ajouter le sucre roux, le sucre vanillé, les céréales, le sirop d'érable, le beurre fondu et le lait restant. Bien mélanger à la spatule et mettre dans un grand plat à gratin, préalablement beurré. Enfourner 1h à 180°C. Servir chaud ou tiède à l'heure du café, ou froid au petit déjeûner.

    Quelques conseils

    Si vous le préférez avec des oeufs, n'en mettez jamais plus de deux.

    Si vous l'aimez peu sucré, réduisez de moitié la quantité de sucre. Au petit déjeuner, tartinez avec un peu de confiture maison, ou arrosez de miel ou de sirop d'érable, c'est trop bon !

    Si vous l'aimez garni, videz le contenu de vos placards : abricots frais ou secs, raisins de Corinthe, pruneaux, cerises, chocolat, etc.

    Bon appétit,
    Tit'