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mercredi 18 août 2010

« J’ai descendu dans mon jardin...»

Certes, je suis fort fort silencieux, voire fort fort absent, mais je n'en suis pas moins pas très loin, juste derrière vous, là. C'est moi qui lit au dessus de votre épaule, voui voui. Je sais, c'est désagréab', mais c'est comme ça et pis c'est tout. En attendant, rien ne vous empêche de participer activement au second Concours International de Photographie Culinaire. J'ai été en effet convié par Chef Damien (www.750g.com), à participer à ce concours en tant que jury pour le Prix des Blogueurs Culinaires.

J'attends de vous que vous vous éclatiez pour faire briller mes papilles et baver mes pupilles... ou l'inverse, je sais plus, tenez ! ;)

Comment participer à la compétition ?

Le Prix des Blogueurs Culinaires récompensera l'internaute ayant produit la plus belle image d'une recette sur le thème du végétal dans l'assiette. « J’ai descendu dans mon jardin...», cela vous dit quelque chose ?

Le blogueur devra déposer sa photographie et sa recette (3 maximum par blogueur) sur son blog et sur le compte Facebook de 750 Grammes en incitant les internautes à commenter sa photographie.

Le concours sera ouvert du 10 Août au 15 octobre 2010.

Le choix du lauréat ?

Les dix photographies ayant obtenues le plus de commentaires sur Facebook seront finalistes.

Dix autres photographies seront sélectionnées pour leur qualité artistique par un jury placé sous la houlette d'Isabelle Rozenbaum, photographe culinaire (voir www.oreille-culinaire.fr et http://www.rozenbaum.com/), de Chef Damien du site culinaire www.750g.com, de Jean-Pierre Stéphan, président fondateur du Festival International de la Photographie Culinaire et du blogueur culinaire Tit' du blog Num Num, Birdy! [ça, c'est bibi !].

Parmi ce total de vingt photographies en compétition, dix seront choisies par ce même jury, dont celle du lauréat du Prix des Blogueurs Culinaires.

Les Prix

Le lauréat gagnera un repas pour deux personnes chez Alain Passard, offert par www.750g.com, un robot Artisan KitchenAid, et se verra remettre le trophée « Lentille d'or du Prix des Blogueurs culinaires » lors de la soirée de Remise des Prix du Festival, le 9 novembre 2010, à l'Espace Mobalpa (Paris).

Les second et troisième prix seront récompensés par 750 Grammes. La photographie ayant reçue le plus grand nombre de commentaires sera aussi récompensée.

Les dix photographies lauréates seront exposées lors du Salon du Blog Culinaire de Soissons les 20 et 21 Novembre 2010.

En savoir plus

Pour plus d'informations, www.festivalphotoculinaire.com

A très bientôt,

Tit'

mardi 28 octobre 2008

Crème veloutée de dessous les feuilles des bois

ABRACADABRA ! Ah, j'en connais qui ne vont pas aimer ! Les goûts et les couleurs... Mais si vous avez l'habitude de pratiquer, vous savez comme c'est changeant par ici. Les meubles bougent souvent de place, comme muent par une force magique. Alors si ça vous plaît pas aujourd'hui, ça vous plaira demain, hein !

ABRACADABRA ! C'est vrai quoi, on vous le dit ! Suffit juste d'un rien d'imagination, de quelques idées d'associations et votre habituel velouté de potiron se trouve transformer en... Qui a dit "crapaud" ?!

ABRACADABRA ! Allez zou, Copine, voilà pour toi ! C'est la Fée Viviane qui me l'a susurrée à l'oreille celle-là. Si j'étais toi, je me méfierais. Il y aurait quelque mauvais tour là-dessous, cela ne m'étonnerait guère. Tu sais, les sorcières...

Crème veloutée de dessous les feuilles des bois

Ingrédients (pour 8 personnes)

1,5 kg de chair de courge (ici sucrine du Berry) ; 600 g de marrons cuits vapeurs sous vide (Ponthier) ; 1 poireaux ; 1 oignon doux ; 1 gousse de vanille Bourbon ; 3 bouillons Kub Or ; 250 ml de jus de pomme maison (nature et sans sucre) ; 1 CS de beurre ; 4 CS de crème fraîche épaisse ; eau fraîche ; sel et poivre

Marche à suivre

Lavez, séchez, épluchez, épépinez la courge. Coupez la chair en cubes grossiers. Lavez, séchez, ciselez le poireau en fine julienne. Epluchez et ciselez grossièrement l'oignon.

Dans une grosse marmite, faites fondre le beurre noisette sur feu vif. Ajoutez le poireau et l'oignon ciselés et saisissez rapidement. Laissez suer sans coloration. Baissez le feu, ajoutez une cuillère à soupe d'eau et laissez fondre pendant 2 minutes à feu doux.

Ajoutez les cubes de courge, couvrez avec le jus de pomme maison (jus extrait de la cuisson de pommes cuites à la vapeur) et d'eau fraîche à hauteur. Fendez et grattez le contenu d'une gousse de vanille. Emiettez 1 à 3 bouillons Kub Or, selon votre goût. Portez à ébullition, couvrez et laissez mijoter à feu doux pendant 15 minutes.

Ajoutez 500 g de châtaignes dans le potage et laissez cuire encore pendant 5 à 10 minutes.

Mixez. Poivrez, ajoutez la crème fraîche, mixez une fois encore. Servez bien chaud individuellement en émiettant les châtaignes restantes sur chaque assiette.

C'est une telle merveille (n'est-ce pas Tatamail ? ;o) ), que je ne peux vous souhaiter qu'un très bon appétit,
Tit'
Mise à jour du 30/10 : Oh, et puis finalement, tout bien réfléchi, nan ! Alors... DEZABRACADADRA ! Et hop, voilà, on revient aux sources... ou presque... et c'est pas plus mal !

 

mercredi 3 octobre 2007

Je me souviens de 750 grammes de vacances dans une boîte de thon

Je me souviens que mon père conduisait une CX immatriculée dans le Val d’Oise.

Je me souviens de Chantal Goya dans sa robe de soie blanche au Casino de Paris en 1979 agitant son mouchoir.

Je me souviens de la saveur du premier baiser et du second, mais j'ai oublié dès le troisième.

Je me souviens de l’accent méridional de Fabien et Delphine qui émerveillait mes oreilles.

Je me souviens du solarium sur l’Estérel pendant la traversée Nice-Bastia.

Je me souviens de l’entrejambe de Sharon Stone dans Basic Instinct.

Je me souviens de la finale de la coupe du Monde de football à Berlin en 2006. Je me souviens de la chute du mur de Berlin en 1989.

Je me souviens des disques de Claude Nougaro que mon père écoutait le soir devant un feu de cheminée.

Je me souviens du baiser de Soizic Corne sur mes joues pleines de larmes de crocodile.

Je me souviens du Rubicub.

Je me souviens comme je couvrais ma soeurette de bisous à sa naissance.

Je me souviens qu'en seconde à Jeanne Hachette, mon professeur de Physique s'appelait Monsieur Yon.

Je me souviens de Marie-José Perec et de ses médailles aux Jeux Olympiques de Barcelone et Atlanta en 1992 et 1996.

Je me souviens de « Mon cul, c’est pas du poulet ».

Je me souviens avoir compté 2.457.819 moutons avant de m’endormir ce soir.

Je me souviens de Thriller de Michael Jackson, de même que je me souviens de la mort de Michael Hutchence et que J.D. Fortune devient le nouveau chanteur des INXS en 2005 après une compétition de douze semaines dans le reality show de la chaîne américaine CBS Rock Star, c'est d'ailleurs à cette occasion que j'ai compris à quoi servait la télévision.

Je me souviens de The Ghost and Mrs. Muir avec Gene Tierney et Rex Harrison. Je me souviens de Rex Harrison et de Audrey Hepburn dans My Fair Lady.

Je me souviens de l’élection de François Mitterand en 1981. Je me souviens de l’élection de François Mitterand en 1988. Je me souviens de la mort de François Mittérand le 8 janvier 1996. Je me souviens malheureusement de l’investiture de Nicolas Sarkozy.

Je me souviens de mes dents de sagesse.

Je me souviens n'avoir rien compris à l'expression bouffer les pissenlits par la racine.

Je me souviens un peu trop souvent de ta main dans ma gueule, frangin. Tu dois te souvenir de ma gueule un peu trop ouverte, frangin.

Je me souviens des paquets de clope bien avant qu’ils mettent en garde contre la dangerosité du tabac, je ne comprends d'ailleurs pas l’utilité des messages inscrits en gros caractères qui se veulent dissuasifs et qui ne le sont pas, puisque le fumeur fume (là où cela lui est encore autorisé) et vous emmerde, voilà.

Je me souviens qu’on pouvait y aller à trois « dans la bouche de Daniella » comme le chantait Elmer Food Beat.

Je me souviens de tous mes numéros de téléphone, même des anciens. Je me souviens de mon numéro de compte en banque. Je me souviens de mon numéro de sécurité sociale, mais je suis bien incapable de me souvenir qui d'Abel ou Caïn est le traître.

Je me souviens que « dans un triangle rectangle, le carré de l'hypoténuse est égal à la somme des carrés des deux autres côtés » et réciproquement « si dans un triangle, la somme des carrés de deux côtés est égale au carré du plus grand côté, alors ce triangle est rectangle ».

Je me souviens « qu'il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là ».

Je me souviens du 29 août 1998.

Je me souviens du 14 février 1994.

Je me souviens que tu es unique, l’Unique.

Je me souviens du 21 septembre 2002.

Je me souviens du 21 janvier 2004.

Je me souviens que Georges Perec n’est pas le père de Marie-José Perec.

Je ne me souviens pas de Beigbeder et entre nous tant mieux.

Je ne me souviens pas non plus du 16 mai. Je ne me souviens pas du 6 février ni du 31 janvier. Je ne me souviens pas d’avoir jamais vu ces dates dans un quelconque calendrier, je ne me souviens pas, parce que je ne veux pas me souvenir, c’est bien trop triste et douloureux. Je me souviens que toi tu n’oublies pas et je t’admire pour cela malgré les apparences.

Je me souviens de la canicule de 2003.

Je me souviens de Monsieur et Madame Groidanlabaignoire Jenesépasquejevézenfaire ont un fils : Gédéon, parce que Gédéon Groidanlabaignoire Jenesépasquejevézenfaire (« j’ai des hongrois dans la baignoire, je ne sais pas ce que je vais en faire »).

Je me souviens que Madame Bouchacourt portait bien son nom.

Je me souviens du pion à l’internat que l'on appelait « Tête de pine » parce qu’il en avait réellement une.

Je me souviens de Samy Frey sur son vélo. Je me souviens de Samy Frey qui pédalait, pédalait, pédalait.

Je me souviens que l’idée a été empruntée à un écrivain américain du nom de Joe Brainard, qui répétait à tout bout de champ « I remember ». Heureusement, je me souviens bien de Wikipédia.

Je me souviens de Je me souviens de Georges Perec.

Je me souviens que, le 14 octobre 2007, je me souviens de mes vacances, je me souviens de ma cuisine, je me souviens de ma cuisine pendant les vacances, je me souviens de rillettes de thon sur le pouce, parce que la cuisine de vacances ce n’est que de la cuisine sur le pouce.

Je me souviens comme c’était simple, je me souviens comme c’était bon, je me souviens comme j’ai réalisé cette recette avec trois fois rien en un rien de temps.

Je me souviens de mon enthousiasme en plantant les dents dans la grosse tranche de pain frais tartinée de rillettes de thon ; je me souviens comme c’était bon, comme c’était tout con pourtant.

Je me souviens d’un jury exceptionnel qui lira amusé j’espère ce billet sans prétention particulière, sauf de participer à ces souvenirs (culinaires) de vacances.

Je me souviens, honteux, que je n’ai toujours pas acheté le livre de Laurence Salomon et que je le voudrais vraiment pour enrichir ma bibliothèque, à bons entendeurs...

Je me souviens de 750 grammes de vacances dans une boîte de thon, pour Damien et Christophe.


Rillettes « Je me souviens » de thon aux algues

Ingrédients

1 boîte moyenne de thon germon au naturel ; 2 fromages Kiri ; 1 CC d’algues déshydratées ; quelques brins de ciboulette fraîche ; poivre

Marche à suivre

Ouvrir la boîte de thon. Egoutter soigneusement la chair de thon. Dans un bol, écraser grossièrement le thon à la fourchette avec les Kiri, les algues déshydratées, la ciboulette et le poivre. Mouler les rillettes dans la boîte de thon, couvrir d’un film alimentaire et réserver au réfrigérateur pendant deux heures.

Servir frais, la boîte de thon sur les genoux, les pieds dans l’eau, le museau au soleil, les rillettes étalées grossièrement sur une belle tranche de pain de campagne frais avec quelques rondelles de concombre et un filet de jus de citron, rien de plus...

A très bientôt,
Tit'