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jeudi 9 décembre 2010

jeudi 8 mai 2008

Cours Langlet, je rencontrai une petite friande

Cours Langlet, je rencontrai une petite friande. Très friande. Je quittai la Cathédrale, je laissai à son triste sort la pucelle sur son fier destrier, à jamais scellée sur le marbre avec son air de je-ne-sais-quoi qui m’irritait et qui ne m’inspirait guère de pensée heureuse à son sujet. Il faut avouer aussi que la bergère m’en avait sévèrement fait baver à l’époque où l’on portait encore ces affreux tricots de peau synthétiques bleu pétrole. Sacrée Jeanne ! Combien de lignes avais-je pissées à cause d’elle, parce que je m’entêtais à ne pas vouloir croire un traître mot au sujet de soi-disant paroles divines qu’elle aurait entendues alors qu’elle venait très certainement de fumer, une fois n’est pas coutume, le fourrage qu’elle offrait chaque soir à déguster aux biquettes qu’elle gardait ? Combien d’enguirlandages parce que je refusais d’adhérer à l’Histoire (avec un grand H, pardi !) qui dit que la simple gardienne de bestiaux devint commandante en chef de l’armée française du temps jadis où il n’y avait pas encore l’électricité et l’Internet, une époque où, c’est bien connu, la meuf était considérée, honorée, respectée pour ce qu’elle était ?... Oui, la jouvencelle m’a souvent agacé et malgré moi, ce jour-là, je lui en tins encore rigueur.

Je lui tournai donc le dos et m’engageai le long du Cours Langlet, où je rencontrai une petite friande. Ah, le beau brin de donzelle ! Non, je ne parle pas de celle de Donrémy, celle-ci, je vous le dit, je le répète, je m’en tape comme de l’an 1431, où elle fut brûlée vive sur la place du marché de Rouen – Paix à son âme et à ses admirateurs ! Non, je vous parle d’une tentatrice, d’une dragueuse, d’une charmeuse de serpent d’oiseau déplumé, d’une belle pépette que je dégotai à l’angle du cours susnommé et de la rue des Elus. La rue de l’Elue aurait été plus à propos, car l’élue se tenait là, discrète mais éclatante dans sa robe blanche, surmontée d’une touche d’or et de quelques notes bien choisies de couleurs franches et suaves. Raffinée, généreuse, souriante, aimable, on avait envie de la couvrir de baiser, d’y coller ses lèvres et de lécher la vitrine jusqu’à en traverser le verre pour atteindre ces délices qui s’offrait aux regards avides. Oui, la Petite Friande, fière échoppe bien connue des rémoises et des rémois, m’ouvrait ses portes !

A l’intérieur, je ne savais où donner de la tête. J’avais bien parcouru le site de la maison, pour me préparer au choc(olat ?), je ne savais pourtant plus ce que j’y venais chercher. Il me fallut l’assistance de quelque sympathique vendeuse pour me remettre de mes émotions et pour faire mon choix. Parce que j’étais à Reims, cela va de soi, j’achetais d’abord un sachet de biscuits roses, spécialité de la ville, dans l’idée de réaliser une charlotte pour les fêtes de Pâques (chose faite et qui fut fort bonne). Je reculai encore le moment de regarder plus en détail les chocolats et je pris un beau morceau de ce nougat tendre au caramel et aux amandes, une merveille de douceur, qui pire qu’un piège à mouche m’attira indéniablement. Enfin, je me retournai et découvris...

Non, décidément, il me fut impossible encore de regarder les bijoux délicatement déposés au fond de la vitrine qui parcourt la boutique tout du long. Je revins vers l’entrée, prêt à fuir, à renoncer, mais le vice qui est le mien, la gourmandise, cette vilaine gourmandise me retint contré mon gré (Oh, l’faux derche !). Je trouvai une parade et j’allai donc admirer ces petites boîtes qui renferment, autre spécialité de la région, les célèbres Bouchons au marc de Champagne et les Bulles à la Fine (de Champagne). J’en fis remplir mon panier, qui s’alourdissait peu à peu.

Et puis, n’y tenant plus, je collai enfin mon nez à la vitrine. Mon Dieu, quelle splendeur ! Quelle excellence ! Quelle oeuvre ! Quel panache… ces ganaches ! Je l’aurais léchée s’il n’y avait eu mes ziozios piaffant (eux aussi) d’impatience à mes pieds. Oui, j’avais là sous les yeux (des dizaines ? des centaines ? peu importe !) une tonne de petites douceurs plus tentantes les unes que les autres. Heureusement, ma belle oiselle, ma raison, me rappela à la réalité et, bien sage (ou presque), je reparti le sachet bourré à craquer. A craquer, c’est le mot, il ne tint pas deux minutes !

En quittant la boutique, je me régalai vite et bien, car la ganache n’attend pas ; ç’aurait été prendre un risque inconsidéré de contracter une intoxication (et qui faisait bien mon affaire !). Je me régalai donc et courus derechef à la cathédrale poser mon arrière-train sur le socle de marbre de la Jeanne, pour la narguer, me venger de tout ce que la garcette m’avait fait endurer.

Si la bergère ne cilla pas, j’aurai juré que la fougueuse monture (La pauvre bête, rien qu’à voir sa gueule terrifiée, folle, on la prendrait presque en pitié de devoir supporter un tel fardeau depuis temps d’années !), j’aurai juré, disais-je, voir les narines du cheval frémir au doux parfum de ces quelques friandes friandises. Mordicus !

Et vous ? Laquelle prendriez-vous ? Une ganache pure Vénézuela aux piments d’Espelette (Espelette) ? Une ganache au fruit de la passion (Jaspe) ? Une ganache fruitée sur coulis de fraise (Finesse) ? Une ganache au marc de Champagne (Millésime) ? Une ganache de noisettes (Ecureuil) ? Un praliné aux graines de sésame (Trésor) ? Une pâte d’amandes nature (Palma) ? Une pâte d’amandes et pistache (Pistra) ?... Z’hésitez, hein ?

Aller, je vous laisse à votre rêverie. A très bientôt,
Tit'

P.S. : Et merci, Cousine, Cousin, et merci, Tatamail, Tontonchamp' pour l'accueil, pour le champ' qu'on a bu en vot'nom !


Un peu de tourisme ?

Si vous souhaitez déguster un chocolat ou du nougat à la Petite Friande, si vous souhaitez écumer les caves de Champagne, je vous invite à découvrir le temps d'un week-end une très belle chambre d'hôtes à quelques kilomètres au nord de Reims, la Closeries des Sacres, qui offre trois chambres d'hôtes (dont une suite familiale de 80 m²) dans un lieu, je vous avoue, particulièrement exceptionnel, une vieille bâtisse intégralement réaménagée (et avec goût !) au cœur de Lavannes, petit village en rase campagne. Petite anecdote, les lits sont si grands, si larges (200 cm x 200 cm) que j'ai du marcher, oh, quoi, un bon kilomètre avant d'aller embrasser ma Tendre pour lui souhaiter une bonne nuit. Huhu ! ;-)

 

vendredi 26 octobre 2007

Tit’s awards et chocolat chaud

Ouais, y'a pas à dire, ça pense, ça pense beaucoup une blogosphère, surtout en ce moment ! Je dois avoir un ciboulot guère plus grand que la taille d'un demi petit pois extra-fin, mais j'ai rien pigé au Thinking Blogger Awardemachinchose...

Ouais, ouais, c'est vrai, j'avoue, j'y mets de la mauvaise volonté ! Si les gestes de Mamina et d'Anne me vont droit au coeur, pour avoir songé toutes les deux à NNB!, je ne suis pas très chaud pour relayer cette nouvelle chaîne du bonheur... En tout cas, je n'ai pas envie de distribuer des prix de la façon dont on nous demande de le faire… Je suis chez moi, je fais ce que je veux, hein ! :)

Ouais, après tout, je n’ai pas besoin d’Ikler & Co., pour dire tout le bien que je pense des (nombreux) blogs que je fréquente. Ouais, moi aussi, je peux distribuer des Awardemachinchoses !... Alors, siouplé, un peu d'silence !...

Roulements de tambours...

Les Tit’s Awards 2007 sont décernés...

Re-roulements de tambour et gros plans sur les visages angoissés ou plein d'espoirs des si nombreux candidats...

...à L'Oreille culinaire par Isabelle Rozenbaum, "photographe ethno culinaire" curieuse et généreuse, qui a offert de son temps et de précieux conseils à certains d'entre-nous pour communiquer sa passion et son savoir-faire. Un beau moment de partage et de bavardage autour d'une petite sauge des plus extraordinaires.

Tonnerre d’applaudissements...

...aux Enquêtes terrifiantes du détective Frigo par le détective Frigo, enquêtes plus obscures et gourmandes les unes que les autres, dirigées d’une main de maître par le meilleur détective culinaire qui soit sur cette foutue planète !

Re-tonnerre d’applaudissements...

...à Toque Toques! par Cécile, si discrète et si sympathique qu’elle mérite qu’on découvre (ou redécouvre) son talent culinaire et photographique. Elle a l’œil, un sacré œil. Bluffant !

Re-re-tonnerre d’applaudissements...

...à Sucrissime par Bergamote. Qui a dit qu’aimer le sucre était un mal ? Surtout pas elle. Pas moi non plus ! Je ne peux pas passer une semaine sans faire un tour chez Bergamote pour y glisser quelques kilos de sucre dans mes poches.

Re-re-re-tonnerre d’applaudissements...

...enfin à un nouveau venu et certainement le benjamin de cette drôle de blogosphère, j’ai nommé Les Voyages gourmands de Paul by Paul himself, ma plus récente découverte par le plus grand des hasards... Je me disais que cette bouille me disait quelque chose... Et pour cause, en digne fils de, Paul communique sa passion du monde et de la cuisine. On a envie de le suivre. En tout cas, moi, je le suis !

Standing ovation, rien que ça !...

Et pour vous remettre de vos émotions, je vous propose l’une des préparations que j’avais apportée pour l’atelier photo d’Isabelle. Après quelques clichés, j’ai vu tout à coup disparaître le contenu de la bouteille dans le gosier de mes acolytes. Je me demande bien pourquoi... Héhé ! :-)

Chocolat chaud aux épices

Ingrédients

250 ml de lait frais entier ; 33 cl de crème fleurette entière ; 1 cuillère à café de mélange d’épices (cannelle, cardamome, muscade, girofle, gingembre, anis vert, vanille) ; 2 cuillères à soupe de sirop de gingembre ; 2 cuillères à soupe de sucre roux ; 100 g de chocolat praliné ; 100 g de chocolat noir à 70% de cacao

Marche à suivre

Hachez grossièrement le chocolat.

Portez le lait à ébullition dans une casserole avec le sucre roux et les épices. Laissez infuser 15 minutes. Ajoutez la crème et le sirop de gingembre, puis chauffez la casserole à feu doux. La préparation ne doit pas bouillir. Ajoutez enfin le chocolat, mélangez avec une cuillère en bois.

Lorsque le chocolat a fondu, retirez la casserole du feu et fouettez le mélange jusqu’à ce qu’il devienne mousseux.

Dégustez immédiatement ou laissez refroidir et servir frais. Au choix.

Je vous dis à très bientôt, les ziozios que nous sommes partons pour quelques jours,
Tit'

dimanche 1 juillet 2007

La cuisine de l’autre (pas Dorian, MON autre à moi !)

Ayé ! L’autre a eu une chance inouïe de pouvoir se glisser dans NOTRE cuisine, comme elle est obligée de me le rappeler de temps à autre. Et pisque c’était la fête du pôpa ziozio y’a pas si longtemps, l’autre a eu un créneau. J’ai (presque) rien dit, j’ai (presque) accepté qu’elle s’attelle devant mes nos fourneaux... Et j’ai eu raison, parce qu’elle m’a concocté tout ce que j’aime. C’est pas ma tendre poupouse à plume pour rien, tenez !...

Bonne lecture,

Bon. Nous y voilà.

L’autre va vous présenter sa cuisine. L’autre, c’est moi. La douce, la tendre, l’unique et belle oiselle du môssieu de Num Num Birdy!, c’est moi. Ah ben oui, y’a une madame, une vraie en chair et en os ! De plus en plus en chair d’ailleurs, mais ça, c’est la faute à môssieu...

Et donc, à se sujet, voilà qu’en plus de devoir coordonner les kermesses de fin d’année des oisillons, il fallait que ce soir avant minuit, m’a-t-il dit, je blablate sur ma collation imposée de la fête des pères. Normal, pour la fête du pôpa, fallait bien que je mette la main à la pâte, me direz-vous. Je m’exécutâte donc par le biais d’un petit sauté de porc au curry, accompagné d’un crumble aux épinards – pas d’entrée parce que dans la foulée (c’est que moi, m’sieurs dames, je cours le dimanche matin, c’est mon heure de détente), dans la foulée comme je disais, c’est le cas de le dire, j’ai zappé l’entrée. Et en dessert, un petit fondant au chocolat, largement subtilisé à Trish Deseine et relativement peu interprété par mes soins – ce qui est suffisamment rare pour être signifié – que même môssieu y dit que c’est le meilleur gâteau au chocolat de le monde et que même les oisillons y disent : "Môman, fais nous ton gâteau qui coule !"


Sauté de porc au curry

Ingrédients
1 filet mignon de porc1 CS de curry en poudre
1 CS d’huile d’olive1 CS de pignons de pin
1 CS de raisins de Corinthesel et poivre
Marche à suivre

Coupez le filet mignon de porc en tranches d’1 cm d’épaisseur environ. Dans un saladier, mettez à mariner le porc avec le curry, l’huile d’olive, les pignons de pin, les raisins secs, le sel et le poivre. Mélangez et laissez reposer au frais pendant 1 heure.

Sautez le porc à feu vif dans un wok et sans ajout de graisse, jusqu’à ce que la viande soit bien dorée. Servez aussitôt.


Crumble aux épinards (Camille Le Foll, Crumbles, éd. Marabout)

Ingrédients
1,2 kg d'épinards surgelés3 CS de crème fraîche
225 g de feta3 CS de raisins de Corinthe
2 CS de pignons de pin3 CS d'huile d'olive
150 g de farine50 g de beurre 1/2 sel
1 CC de cannelle en poudresel et poivre
Marche à suivre

Versez dans un bol 2 CS d'huile d'olive destinée pour la pâte et placez-la au congélateur.

Mettez à cuire les épinards surgelés à la vapeur en fonction des informations données au dos du paquet. Lorsqu'ils sont cuits, pressez-les fermement pour qu'ils rendent leur eau. Ajoutez ensuite la crème fraîche, 150 g de feta, les pignons, les raisins secs et assaisonnez.

Préchauffez le four à 180°C.

Confectionnez les miettes du crumble : mélangez du bout des doigts la farine, l'huile d'olive figée, le beurre et du sel. Ecrasez la feta restante à la fourchette et incorporez-la aux miettes de pâte.

Répartissez la préparation aux épinards dans un plat et recouvrez de miettes. Saupoudrez de cannelle et enfournez pendant 20-25 minutes.

Servez bien chaud avec un coulis de tomate.


Gâteau auchocolat fondant de Nathalie
(Trish Deseine, Je veux du chocolat !, éd. Marabout)

Ingrédients
200 g de chocolat noir corsé200 g de beurre
5 oeufs1 CS de farine
250 g de sucre
Marche à suivre

Préchauffez le four à 190°C.

Faites fondre ensemble, au micro-ondes ou au bain-marie, le chocolat et le beurre. Ajoutez le sucre et laissez refroidir un peu. Incorporez un par un les oeufs en remuant bien avec une cuillère en bois. Ajoutez la farine et lissez le mélange.

Versez dans un moule et faites cuire pendant 22 minutes pétantes ! Le gâteau doit être encore légèrement tremblotant au milieu. Sortez du four, démoulez rapidement et laissez refroidir et reposer.

Bon appétit,

P.S. (de Tit') : Petit rappel, je serais aux Européennes du Goût à Aurillac du 6 au 8 juillet prochain. Si vous voulez savoir dans quel état je me trouve en ce moment, je raconte tout sur le blog créé pour l'occasion et animé par cette chère Mathilde. Tout est là : http://www.e-gout.fr/

samedi 10 février 2007

Le Pleyel : Essai

Il y a quelques jours, en parcourant le blog de Lilizen, devant son Pleyel, j'ai eu comme qui dirait... "l'eau à la bouche" :) A son invitation, je réponds : le Pleyel, j'ai vu, j'ai testu, j'ai goûtu et... je ne suis pas déçu !

Si j'ai appliqué point par point la marche à suivre de Pascale, j'ai suivi les temps de cuisson préconisés par Lilizen : 15 minutes à 210°C, puis 25 minutes à 180°C.

Le résultat comblait parfaitement mon attente. Ce que j'aime surtout avec ce cake, c'est qu'il y a un beau travail à faire sur sa texture et les saveurs. Je le referais, MAIS...

MAIS la prochaine fois, je cuirais : soit un peu moins longtemps pour plus de moelleux, soit un peu plus longtemps - lors de la première phase - pour une croûte craquante sur une couche moelleuse.

MAIS la prochaine fois, je diminuerais également la part de beurre demi-sel. Beurre doux et beurre demi-sel à 50/50. Si je fais la plupart de mes gâteaux avec du beurre salé, j'ai trouvé que le sel était trop prononcé ici.

MAIS la prochaine fois, au lieu du chocolat noir grand cru à 64%, je prendrais un chocolat plus corsé. J'ai ce qu'il faut sous la main...

A très bientôt,
Tit'

vendredi 22 décembre 2006

Expédition en Alaska

Comme vous le savez peut-être déjà, si vous avez l'habitude de venir lire ce blog, j'achève ces jours-ci mon expédition en Alaska. Ô merveilleuse et fantastique Alaska ! Que vous dire sur ces magnifiques semaines que je viens de passer dans une des régions les plus extraordinaires de notre planète ? Que vous dire ? Le meilleur témoignage que je puisse vous apporter est de vous livrer ici des extraits pris au hasard dans mon journal de bord et de tacher de vous transmettre l'immense plénitude qui m'habite depuis mon retour d'expédition au Mont Pavlov, Alaska, Etats-Unis.

"[…]
Anchorage, Alaska, vendredi 22 décembre 22h22
Mes dernières heures sur le continent nord américain…
Dimanche, 8h00, heure française, je serais à Paris pour passer les fêtes avec les miens. Je suis pressé de les retrouver, je sais qu'ils m'attendent avec impatience. Six semaines de séparation dans des conditions souvent extrêmes, c'est long. M*** et L*** ont dû changer. Moi aussi, j'ai changé. C'est un homme complètement chamboulé par ce qu'il a découvert sur ces terres hostiles, encore préservées des hommes, qui rentre chez lui. Me voici enfin de retour après quelques semaines passées dans la région d'Emmons Lake, sur la Péninsule Alaska, une zone montagneuse et volcanique que je rêvais de parcourir.
[…]
Anchorage, Alaska, dimanche 1er octobre 10h10
Demain, direction Cold Bay, puis King Cove sur la Péninsule Alaska.
La péninsule Alaska, c'est cette bande étroite sur la mappemonde qui s'étend au sud-ouest de l'Alaska en une longue enfilade de terre déchirée jusqu'aux Îles Aléoutiennes, entre la mer de Béring et l'Océan Pacifique. Et au milieu de ce capharnaüm de roche et de glace, il y a la région d'Emmons Lake, dans le district de Cold Bay et King Cove, deux petits ports perdus abritant moins de 1000 âmes à eux deux.


[…]
Au pied du Mont Pavlov Sister, Alaska, lundi 9 octobre 09h09
La Baie de Pavlov est une baie étroite et malgré tout peu protégée aux vents arctiques. C'est glacés jusqu'aux reins que nous y avons débarquée, il y a de cela 8 jours, à quelques dizaines de kilomètres seulement des volcans éternellement enneigés qui la dominent. Parmi ceux-là (les volcans Pavlov Sister, Little Pavlov et Double Crater et les monts Hague et Emmons), le Mont Pavlov dresse ses pentes douces, si accessibles à l'homme en apparence à près de 2520 m d'altitude au-dessus du niveau de la mer.

Mont Pavlov - 55.4167° N, 161.8875° W - 2518 m
[…]
Mont Pavlov, 2327.50 m, mercredi 15 novembre 15h15
Sous une couverture de nuages blancs, le mont apparaît paisible. Pourtant sous cette ouate se cache un volcan, qui lui-même retient prisonnier un dieu bien éveillé, un dieu râleur, grondant quand il se sent dérangé, mais reconnaissant envers l'homme qui le respecte.
[…]
Au sommet du Mont Pavlov, 2518 m, jeudi 23 novembre 23h23
Et c'est ainsi, avec un sentiment de paix qui m'envahissait à chaque pas lorsque j'arpentais la rocaille volcanique, que j'ai apprivoisé le Mont Pavlov et son dieu vivant ! Cette nuit, je peux dire : je l'ai fait !

[…]
Anchorage, Alaska, mercredi 6 décembre 06h06
En quittant Cold Bay, hier matin, avec le Cessna de la PenAir, le pilote a fait un léger détour pour éviter une dépression plus au nord. Enorme cadeau, l'avion est passé à quelques encablures du Pavlov ! Très ému, le nez collé au hublot, j'ai admiré pour la dernière fois ce géant que j'ai gravi. En y regardant de plus près, je n'ai pas
[…]"

Un bruit terriblement strident retentit à quelques centimètres de mes oreilles. Je sursaute violemment, pris de panique. Un minuteur en forme de pomme verte hurle sa sonnerie désagréable. J'ai le cœur qui bat la chamade. Je ?!… Je dormais ?!… Oui, je dormais affalé sur la table de la cuisine, du blanc d'œuf et du sucre plein les cheveux, le tablier autour du cou, une spatule dans la main. Je cuisinais et je me suis endormi… Mais non, enfin ! Comment est-ce possible ?! N'étais-je pas à l'instant en Alaska à vous lire mon journal ?!… Je ne sais plus où je suis. Je regarde autour de moi : je suis assis dans ma cuisine, un froid rayon d'hiver traverse la vitre et m'éblouit. Et je dormais là sur la table, pendant que... Tout à coup, je me rappelle. Il y a quelque chose qui cuit dans le four. Une grosse meringue. Oui, tout à l'heure, avant de m'écrouler, j'ai réalisé, vous savez, cette délicieuse pâtisserie… heu… elle porte un nom à consonance russe… heu… Vous ne voyez pas ?… Rhaaa, le nom m'échappe ! C'est une meringue, que l'on recouvre de fruits et d'une épaisse couche de crème Chantilly… Ah oui, cela me revient, il s'agit d'une Pavlova, oui, une Pavlova !… Une Pavlova ?… Comme… comme le Mont Pavlov ?!… Ciel, je comprends tout !… Trop de boulot, pas assez de sommeil, trop de tension, alors je me détends un peu en cuisinant et en quelques secondes, je m'affale sur la table et m'endors paisiblement et rêve de contrée lontaine, où je n'ai jamais mis les pieds. Oui, la fatigue a eu raison de moi. Allons bon. Vite, je sors ma meringue. POF ! POF !… OH, NOOON ! Elle implose entre mes mains, se fend de toute part et laisse échapper de la vapeur d'eau brûlante. Décidément, tout me rappelle mon rêve, mon excursion imaginaire au Volcan Pavlof. Et pourtant... je n'ai jamais entendu parler du Mont Pavlof jusqu'à aujourd'hui. Existe-t-il vraiment ?... Ma résolution est prise. Demain, c'est certain, JE DORS !

Mais auparavant, inspiré par ce rêve étrange, voici ma recette concoctée pour le KKVKVK 15. Je vous propose...

...la recette de la Pavlova "Excursion au Mont Pavlov"
Une meringue craquante et fondante parfumée à la fève tonka...


...une ganache au chocolat amer et aux épices (cannelle, gingembre), une compotée acidulée de fruits rouges (framboises et groseilles surgelées et une grosse cuillérée à soupe de confiture de fraises au poivre concoctée au printemps), un (une tentative de… peu convaincante) confit d'orange, clémentine et épices (cannelle, clou de girofle)...


...une crème Chantilly parfumée également à la fève tonka et parsemée de cacao amer en poudre, voilà ce qui constituait ma Pavlova, avec inversement des couches fruits/crème Chantilly pour l'effet recherché (cliquez pour zoomer et visualiser l'animation ci-dessous).


Pour la réalisation de la meringue, j'ai utilisé un mixe des recettes du sieur Doriannn (Mais pourquoi est-ce que je vous raconte ça...), Grand Ordonnateur du Kiki XVIème, et de la donzelle Marion (Il en faut peut pour être heureux...) dans les proportions suivantes :
  • 2 blancs d'oeufs
  • le double du poids des blancs en sucre
  • 1/2 CS de vinaigre balsamique blanc
  • 1/2 CS de fève tonka râpée

  • Cuisson de la meringue 1h à 150°C, puis 35 min à 100°C dans mon four pour un disque de 20 cm de diamètre et de 3 cm de haut (4 à 5 cm après cuisson).

    Meringue parfaitement maîtrisée, bien blanche et brillante, bombée à souhait, prête à sortir du four, jusqu'à ce que… DRIIIIING ! Ensuite, vous connaissez l'histoire. J'ouvre la porte du four et là... POF ! POF ! La meringue implose de partout au contraste de température...


    Comme je ne suis pas homme à me laisser abattre, je reprends de la plume de la bête (Rappel : Tit' est un oiseau) et je poursuis...

    Pour la ganache, rien de plus simple :
  • 50 g de chocolat noir
  • 50 ml de crème liquide
  • 1/2 CC de cannelle en poudre
  • 1/2 CC de gingembre en poudre

  • Repos au réfrigérateur, puis montée légèrement au batteur pour une ganache onctueuse.

    Pour la compotée de fruits rouges, j'ai fait fondre dans une casserole 1 CS bombée de confiture de fraises maison avec 125 g de framboises et 125 g de groseilles surgelées. Cuisson à feu doux pendant 5 minutes jusqu'à évaporation de l'eau contenue dans les fruits surgelés. La compotée ne doit pas être liquide, elle doit être aussi ferme qu'une confiture.

    Pour le confit d'agrumes, j'ai préparé un sirop dans lequel j'ai cuit à feu doux pendant 20 minutes, une orange et une clémentine pelées à vif avec 3 clous de girofle et 1 CC de cannelle. Bien égoutter en fin de cuisson, pour obtenir une pâte de fruit assez épaisse.

    Pour la crème chantilly, j'ai battu 100 ml de crème fleurette, ½ CC de fève tonka en poudre, 1 grosse CS de sucre roux vanillé dans un bol placé au congélateur une vingtaine de minutes, jusqu'à obtention d'une crème Chantilly bien ferme.

    Encore une image animée avant de prendre la route (cliquez pour zoomer et visualiser l'animation) ?


    Bonne expédition à tous et bon KKVKVK à Doriannn !
    Tit'

    Au sujet de Mont Pavlof (USA, Alaska, Alaska Peninsula, Pavlof Volcano) :

    "Pavlof Volcano is a largely snow-covered, cone-shaped mountain with a high ridge extending to the southwest towards the rim of Emmons Lake Caldera. The volcano is approximately 7 km in diameter and has active vents on the north and east sides close to the summit (McNutt and others, 1991). It is situated high on the northeastern flank of Emmons Lake Caldera along a northeast-trending alignment of vents that includes Pavlof Sister, and several intracaldera cones (Kennedy and Waldron, 1955). The stratovolcano is relatively undissected and is mostly Holocene in age. Pavlof lies within the Shumagin seismic gap (Davies and others, 1981)."

    Sources : http://www.avo.alaska.edu/volcanoes/volcinfo.php?volcname=Pavlof

    samedi 16 décembre 2006

    Sablés Archi-Bretons Façon Pepito

    Ouhlala ! Trouvez pas qu’il fait un peu frais là ? Si, frais, bien frais, et je dirais même plus : Frais ! Tellement frais en somme qu’il fait pas bon mettre 2 oisillons, une belle oiselle et un gros oiseau déplumé dehors. Et comment que la maman oiseau et le papa oiseau ils font pour occuper les oisillons dans leur nid tout l’après-midi ? Ils leur font faire… des BICUIS !

    Ah ! Je vois à votre air dubitatif que vous ignorez complètement ce que sont les bicuis. Explication...
    En langage de petite oisillonne en pleine phase d’acquisition de notre belle langue d’oiseau, le bicui est cette petite chose crousti-croquante aux formes variées, forcément recouverte de chocolat. Nous, oiseaux, adorons en dévorer les miettes quand vous, humains, en semer un peu partout sur votre passage à cause de votre fâcheuse tendance à manger comme votre acolyte à chair rose (ou grise, qui se déplace encore à 4 pattes et nu, qui ne semble pas doter de capacités intellectuelles semblables aux vôtres et que vous parquez par milliers - Pouah, la méchante odeur !- dans des bâtiments insalubres, que vous nommez porcheries).

    Seulement, notre petite famille, qui vit totalement en autarcie dans son royaume de brindilles et de plumes, n’a pas la chance comme d’autres de récolter ces miettes. Comme nous sommes fort courageux, que nous ne sommes pas tels ces feignasses d’étourneaux ou de pigeons à attendre que la pitance vous tombe de la bouche pour aller la ramasser par terre, comme nous sommes très soucieux de ce que nous consommons et comme votre serviteur est assez doué de ses deux ailes pour cuisiner, les bicuis sont ici fait nid (*).

    ...Et c’est ainsi qu’à la sortie de la sieste des oisillons, il y a quelques minutes, après avoir fouillé ici et là à la recherche d’une belle recette sur le ouèbe (oui, nous avons Internet dans notre nid douillet et le haut-débit et la téléphonie en dégroupé, cui-cui, c’est un nid moderne), je me suis dressé sur la plus haute branche de l’arbre où nous créchons pour chanter à tue-tête : BICUI ! BICUI !... BICUI ! BICUI !... Puis, comme il faisait bien frais et qu’il pleuvait quelques gouttes sur mon plumage décati, je suis rentré aussitôt.


    Mes oisillons, à cet appel, ont sautillé de joie sur leurs petites pattes et ont couru dare-dare devant le fourneau. Et voici donc ce qu’il en ait sorti après façonnage, cuisson, glaçage et un peu de repos.


    La recette vient de chez l’amie Fred, vous l'aviez deviné. J'ai respecté la recette... à un petit détail près, puisque j’ai modifié la composition de la farine. J’ai utilisé 250 g de farine de froment, 200 g de farine de blé noir et 50 g de maïzena. Pour le glaçage, au pif 40 % de chocolat au lait, 40 % de chocolat noir et 20 % de beurre demi-sel. Testez, vous verrez, cela change absolument tout, foi de demi-breton !

    Bon appétit !
    Tit'

    (* En langage de goret d’homme : fait maison)

    jeudi 16 novembre 2006

    Des bienfaits du chOOcOOlat sOOuisse

    Pas l'moral, mais pas l'moral du tout le Tit' ce soir. Un semblant de dorsalgie, genre syndrôme de Tietze, qui n'en finit pas de me faire faire la grimace à chaque mouvement tordu, beaucoup de fatigue surtout à cause de p*** d'insomnies dont j'aimerais qu'elles me passent. Rien à voir avec lui et avec son histoire, mais je me sentais aux pieds des semelles de plomb, aussi lourdes que celles d'Oskar Shell, jeune new-yorkais de 9 ans, mon compagnon de voyage du moment, inventeur, entomologiste amateur, épistolier, francophile, pacifiste, consultant en informatique, végétalien, origamiste, percussionniste, astronome amateur, collectionneur de pierres semi-précieuses, de papillons morts de mort naturelle, de cactées miniatures et de souvenirs des Beatles de son état, un vraiment drôle de p'tit gars qui boit du café, parce que ça fait retarder la croissance, donc ça retarde la mort et dont je ne sais encore trop quoi penser. Extrêmement fort et incroyablement près, le dernier roman de Jonathan Safran Foer, offert par mon adorable petite soeur, est un livre étrange, habité par des personnages peu communs, ni passionnants, ni ennuyeux. Je ne sais pas pourquoi, mais je le trouve très attachant. Bref... Ce n'est pas le sujet de ce billet, mais s'il vous prend l'envie de lire l'un des premiers récits littéraires traitant des évènements du 11 septembre 2001 (après ma critique du fim Vol 93, vous aurez compris que ce sujet me touche), ne vous gênez surtout pas, ne soyez pas effrayé(e) par cette curiosité littéraire qui vaut sincèrement le détour par l'émotion qu'elle dissémine en dilletante.

    Pas l'moral, donc. J'en étais là avec mes idées noires en rentrant chez moi ce soir. Je me déchausse, me désape, enfile mes chaussons, me lave les mains, j'embrasse mes petits miens, j'embrasse ma grande mienne, j'esquisse un sourir qui ne dissimule en rien ma lassitude. Ma Tendre me dit : "Tu as reçu un paquet". Un paquet ? Je n'attends aucun paquet. Sur la table du salon, une enveloppe cartonnée, joliment timbrée. Ma première pensée : ce courrier vient d'ailleurs. Cette idée me met un peu de baume au coeur. Quelque part, loin, très loin peut-être, quelqu'un a pensé à moi. Curieux, je regarde l'enveloppe de plus près. Les trois timbres indiquent :"HELVETIA 50", "HELVETIA 300", "HELVETIA 100". Je manipule l'enveloppe : elle contient un objet assez léger, rectangulaire, d'une épaisseur de 5 à 7 mm me semble-t-il à première vue. Et là... TILT ! TILT ! TILT ! Véro ! DélimOOn ! La tablette de chOOcOOlat Cailler si gentiment offerte pour un tout petit service de rien du tout ! OOhlala, que c'est aimable à toi, VérOO ! Tu n'imagines même pas le p'tit bonheur tout simple que cela m'a apporté. Je me suis senti tellement mieux tout à coup. J'ouvre donc mon enveloppe. A l'intérieur, une tablette de chocolat noir Frigor (le MUST !) avec un p'tit mot fort sympatoche.


    Intriguée, Ma Tendre veut tout savoir de cette intriguante histoire -que je vous invite à (re)découvrir sur le (si beau) blog de Véro (http://delimOOn.wordpress.com)- mais elle veut surtout me piquer goûter tout de suite à cette tablette au si bel emballage mais pas du tout écologique (pas bien Monsieur Nouvel, pas bien). M'enfin, on n'a même pas encore mangé ?! Pas grave, mon poulet, faut goûter, sait-on jamais, desfois que la tablette ne soit pas bonne. J'ouvre, j'arrache, je croque !

    Voilà. J'avais pas l'moral (si bien que j'ai tout bonnement fait la fête à c'te tablette), mais quelle surprise extrêmement fOOrte et incrOOyablement adOOrable !

    Merci, merci mille fois Véro ! Ton p'tit présent d'outre-alpes me va droit au cOOeur. Lors de mon prochain séjour breton, je penserais à toi...

    A bientÔÔt,
    Tit'

    dimanche 2 avril 2006

    Cake pistaches et noisettes, coeur fondant chocolat

    Voilà plusieurs semaines écoulées sans que je réalise le moindre gâteau pour les petits et grands miens. Il était temps que cela cesse !

    Pour soutenir la grande mienne qui, sans faire de régime, se refuse à craquer pour de délicieuses cochonneries en ce genre- ou en ce genre-ci, j'ai fais... un gâteau qu'elle n'aime pas !

    Ch'suis super hyper sympa comme type, hein ?... Comment ça "non" ?!...

    :)

    Cake pistaches et noisettes, coeur fondant chocolat

    Ingrédients
    100 g de beurre de mi-sel125 g de farine
    100 g de sucre roux2 CS de sucre vanillé
    4 oeufs125 g de pistaches crues
    75 g de noisettes crues150 g de chocolat noir
    10 CS de lait2 CC de levure chimique
    1 CC de thé matcha (fac.)sel
    Marche à suivre

    Préchauffez le four à 180°C.

    Torréfiez séparément 5 min. à la poêle sèche et sur feu vif les noisettes et les pistaches. Frottez les noisettes dans un torchon pour retirer la pellicule brune. Réservez.

    Dans une casserole, faites fondre le beurre sur feu doux.

    Séparez les blancs et les jaunes d'oeuf.

    Au robot ménager, mixez finement 50 g de noisettes et 75 g de pistaches torréfiées, 1 CS de sucre vanillé et 1 CC de thé vert Matcha.

    Dans un saladier, mélangez le beurre fondu, les jaundes d'oeufs et 1 pincée de sel. Ajoutez les noisettes et pistaches moulues, la farine, le sucre roux, le sucre vanillé restant et la levure. Mélangez. Ajoutez progressivement le lait jusqu'à obtention d'une préparation homogène. Concassez grossièrement les noisettes et pistaches restantes, puis ajoutez au mélange.

    Battez les blancs en neige ferme avec 1 pincée de sel. Incorporez-les progressivement à la base.

    Graissez un moule à cake. Versez 1/3 de la préparation dans le moule. Placez à intervalles réguliers la moitié des carrés de chocolat sur le dessus de la couche. Versez le second tiers de la préparation en prenant soin de recouvrir le chocolat. Placez les derniers carrés de chocolat. Versez enfin le dernier tiers de la préparation.

    Enfournez pendant 55-60 min.

    A la fin de la cuisson, sortez le cake et laissez-le reposer 20 min. Démoulez-le sur une grille, puis laissez-le refroidir avant de déguster.

    Notes

    Respectez le temps de cuisson donné, en prenant soin de couvrir le gâteau au 3/4 du temps de cuisson avec une feuille de papier aluminium.

    J'ai utilisé pour cette recette du chocolat au lait praliné. Avec la saveur très présente de la noisette, c'est un vrai régal !

    Bon appétit !
    Tit'
    P.S. du 21/05/2007 : Je réédite ce billet à l'occasion du First Pistache Contest organisé par la très glamour et radieuse Bergamote.