Affichage des articles dont le libellé est cuillère d'argent. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est cuillère d'argent. Afficher tous les articles

mardi 23 décembre 2008

En attendant Noël

En attendant Noël, bien au chaud dans mes pénates, emmitouflé sous une couverture de laine, devant une grosse bûche qui achève de flamber dans la cheminée.

Sur la table, une bouteille de rhum, un mug, une thermos d’eau chaude, un pot de miel et une grosse cuillère pour tourner tout ça. Je m’essaye au grog. En vain. C’est que j’ai pris froid, moi. A peine en vacances et voilà le nez qui coule, la tête qui tourne, les poumons qui s’époumonent et une de ces fatigues. Comme qui dirait que ça ressemble à la grippe. Mais sans fièvre. Donc, c’est pas la grippe. Bah, j’suis pas médecin. Moi j’dis que j’ai tout ce qu’il faut pour que ce soit la grippe SAUF la fièvre. Bref, on s’en fout, j’suis mal en point et c’est de mal en pis. Et dire que je suis en vacances. C’est malin, tenez !

Sur la table, une bouteille de rhum, un mug, une thermos d’eau chaude, un pot de miel et une grosse cuillère pour tourner tout ça. Une cuillère, oui, mais d'argent, siouplé, et je dirais même plus, sur les genoux, La Cuillère d’argent. Allons bon, faut bien s’occuper un peu. J’ouvre le bouquin en commençant par la fin, comme souvent, puis je feuillette au milieu, puis je tourne encore quelques pages. Peut-être trouverais-je l’inspiration pour le repas de Noël ? C’est qu’avec cette cervelle malade, je sais plus bien ce que prépare dans quelques jours. Alors, je me dis que, cette Cuillère d’argent va me sortir de l’embarras, que je sais que je peux compter sur elle, que ça c’est déjà vu, qu’elle est toujours la bienvenue au moment des fêtes et qu’on y trouve toujours de bonnes choses qui vous font du bien au cœur et au corps. Rappelez-vous...

Et puis au détour d’une page, il y a ces mots, « pommes au four », et cela suffit à réveiller tout à coup mon palais rabougri par la grippe la maladie : ça, j’veux ça et maintenant !


Les pommes au four qui se dégustent avec un petite cuillère en argent (d'après les "pommes aux épices et aux raisins secs", La Cuillère d'Argent, p. 1084)

Ingrédients (pour 4 personnes)

80 g de raisins secs ; 1 CC de cannelle en poudre ; 1/2 CC de gingembre en poudre ; 1 pincée de carvi en poudre ; 4 pommes ; 25 g de beurre ; 5 CS de jus de raisin blanc ou de vin blanc doux

Marche à suivre

Mettez à tremper les raisins secs pendant 15 min. dans un bol d'eau chaude. Préchauffez le four à 160°C. Lavez la peau des pommes. Égouttez les raisins, mélangez-les aux épices en poudre. Evidez les pommes et remplissez l'intérieur des pommes avec le mélange raisins secs/épices. Mettez les pommes dans un plat à gratin préalablement beurré, déposez les pommes et mettez une grosse noix de beurre sur chaque pomme. Arrosez le tout avec le jus de raisin blanc ou de vin blanc doux. Enfournez pendant 30 minutes. Laissez refroidir hors du four.


Bon appétit,
Tit'

vendredi 28 décembre 2007

Du bon usage des cadeaux de Noël

Je feuillette fébrile le gros et lourd ouvrage que je lorgnais sur les étagères du libraire il y a encore quelques jours... Si j’ai assez peu de bouquins de cuisine (mon encyclopédie culinaire, c’est VOUS !), en voilà un que je désirais fortement. Noël est passé par là et... me voici naseaux, papilles et pupilles intégralement avides de cette si célèbre Cuillère d’argent !

D’ailleurs, il y a tellement de pages à lire que je ne vais pas m’éterniser ici. Je prends le temps de vous présenter le délice du soir et je m’en retourne à mon nouveau livre de chevet.

Crème d’endive (La Cuillère d’argent, éd. Phaïdon, p. 229)*

Ingrédients (pour 4 personnes)

50 cl de bouillon de viande ; 80 g de beurre ; 100 g de petits pois écossés ; 500 g d’endives hachées ; 50 g de farine ; 50 cl de lait ; 1 cuil. A soupe de persil plat haché ; parmesan fraîchement râpé pour l’accompagnement ; noix de muscade râpée ; 150 g d’emmental Suisse ; sel et poivre ; baies rouges

(* Je reproduis quasiment telle qu’elle la recette de La Cuillère d’argent, en espérant que les éditions Phaïdon ne m’en tiendront pas rigueur. Quelques petites entorses cependant, j’ai : utilisé un bouillon de volaille biologique ; ajouté de la noix de muscade râpée et 150 g d’emmental Suisse ; relevé la crème avec quelques grains de baies rouges parsemés sur le dessus ; oublié le persil.)

Marche à suivre

Porter le bouillon à ébullition dans une casserole. Chauffer 30 g de beurre dans une autre casserole et y cuire les endives et les petits pois 5 min. à couvert et à feu doux. Saler, verser le bouillon et poursuivre la cuisson 20 min. Pendant ce temps, chauffer le reste de beurre dans une autre casserole. Incorporer la farine, puis verser le lait au fur et à mesure. Cuire en remuant constamment jusqu’à épaississement. Saler, poivrer, râper la noix de muscade et ajouter cette béchamel à la préparation aux endives. Cuire 15 min. à couvert et à feu doux. Ajouter l’emmental couper en cubes et le parmesan râpé. Laisser fondre quelques minutes, puis mixer la préparation. Servir bien chaud, parsemé de persil haché et de baies rouges grossièrement concassées.

Pour accompagner, j’ai bu un verre de Jurançon au raisin surmûris, un vin blanc sec fabuleux que j’ai proposé lors du repas de Noël et dont je vous reparlerais à l’occasion, car il mérite sincèrement qu’on s’y intéresse...

A très bientôt,
Tit'