Domaine Sarda-Malet, Fandango 5
« Un homme qui ne boit que de l'eau a un secret à cacher à ses semblables. »
Charles Baudelaire, extrait de Du vin et du haschisch
...N'est-ce pas, Sarkoniko ?...
Aller zou, un fabuleux Fandango 5, vin naturel s'il en est, produit par Jérôme Malet et les siens ! Nous pénétrons là dans l'un de mes terroirs favoris en accord avec mes convictions : voilà une belle affaire familiale qui recherche l'excellence en respectant la terre avant toute chose. Pour preuve : adoption d'un mode de culture raisonnée, traitement au souffre et à la bouillie, suppression des racines de surface sans désherbage, etc. Du bien beau travail.
Le Fandango se carafe sévèrement si l'on veut s'assurer une richesse arômatique digne de ce nom. Température de consommation : 18 à 19°C. Ni plus, ni moins, c'est impeccable. Un mariage parfait pour quelques légumes du soleil farcis (tomates, courgettes rondes), des cuisses de dinde fumées au thym (je vous en reparlerais à l'occasion) ou un morceau de Saint-Nectaire fermier sur une grosse tartine de pain frais beurrée.
Domaine Sarda-Malet, Fandango 5
Vin de Table de France.
2350 mises en bouteille sans filtration ni collage en Avril 2007.
A carafer longuement.
"Ce vin est issu d'une Syrah pure, provenant d'une sélection massale de la Vallée du Rhône que mon père avait choisie en 1978. J'ai souhaité faire ce vin en goûtant les raisins d'une parcelle qui se révéla éblouissante lors des vendanges de 2005. La Syrah est un cépage moelleux, souple, soyeux qui a la fougue du Mistral et de la Tramontane, ces vents qui courent le long du Rhône et dans la plaine du Roussillon. Il s'accommode très bien des sols frais et pauvres. J'en ai réduit les rendements à 20 hectolitres à l'hectare pour laisser s'exhaler tous ses arômes.
La Syrah s'exprime encore plus en profondeur avec les années, nous entraînant sur des rythmes à plusieurs temps. Dégustez-la avec plaisir !"
8 graines et quelques miettes pour un cuicui affamé:
Ola Ola tu changes de registre après les gelées confitures et autres douceurs, te voilà en dégustateur ! bravo !!
et belle journée
A déguster sans modération ou presque donc?
Bises.
Beau compte rendu, je connais assez bien ce domaine, mais pas cette cuvée, mais le pur Syrah dans le coin, j'aime généralement beaucoup.
Cela dit, d'instinct, je ne l'imagine pas du tout avec un Saint-Nectaire, mais bon, les goûts et les couleurs...
je suis assez bluffé par ce blog qui surnage magistralement dans l'océan des blogs culinaires nullissimes : illico dans mes favoris !
et si en plus patrick est un habitué, ca en donne encore plus de poids ;o)
Mercotte @ En effet, y'a du changement ! Disons que c'est un tout : ça et le bidon qui s'arrondit à vue d'œil à force de lever le coude et de faire bonne chère. Je ne suis pas raisonnable comme toi, moi.
Mamina @ La ?!... modération ?!... Connais pas.
Patrick @ A part l'instinct de survie, chez les animaux plumeux de mon espèce, j'vois pas. Et pis comme je suis rien qu'un vilain amateur débutant, j'peux bien commettre des impairs, nan ?
Sborgnanera @ Je redoutais votre venue... et un déplumage en règle. OUF ! J'ai échappé à finir en poule au pot ! ;)
"Sborgnanera @ Je redoutais votre venue... et un déplumage en règle. OUF ! J'ai échappé à finir en poule au pot ! ;)
"
énorme !!!
mais je suis hypeeeeer sympa, ma chère ;o)
j'ai lu quelques pages et y'a un ton, un humour, une vraie vision de la gastronomie, bref du plaisir et de l'émotion
juste une question en passant : ton cabillaud "poché" n'a t il pas été "poché" par hasard dans de l'huile autour de 45° plutot que dans de l'eau ou un fumet classique ?
sa couleur m'intrigue...
ps : pas trop amer les zestes de citron vert, j'ai vraiment du mal encore a maitriser leur ajout sur du chaud : ca part tres rapidement dans une amertume redibitoire
"ma chère"... Huhuhu ! Je me bidonne ! Pour ta gouverne, Tit' est certes une mésange, comme le veut le sens anglais du terme, mais je n'en suis pas moins bien couillu sous le plumage.
"Mon" cabillaud est poché heu... comme il est dit dans l'article, c'est-à-dire heu... comme il a été présenté chez Bourdas. J'ignore s'il y a eu passage à l'huile en amont. Ou alors, on m'aurait menti.
Le citron vert était certes amer, mais loin d'emporter ou d'écraser les autres saveurs. Un savant dosage, il faut croire. Je me souviens d'un blaff de poisson antillais, où j'ai eu le malheur de laisser les rondelles de citron vert à cuire avec le poisson. Mal m'en a pris, c'était... RHAAA !
Tu sais, y'a tellement de trans à Lyon ;o)
en fait, ca me rappelle le cabillaud que j'avais mangé chez troisgros, et michel m'avait expliqué qu'il le laissait lentement pocher sous les 50° dans de l'huile de pepin de raisin pour qu'il n'y ai pas d'osmose et donc pour garder un max de saveur et un coté presque translucide (autour de 20 minutes)
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