lundi 31 décembre 2007

2007... 2008 !

Nous y voilà. Dans quelques heures, en un coup d’aile, on passe le cap... Si j’ignore ce que sera 2008 sur NNB!, je sais ce que 2007 fut pour Tit’. Je jette un coup d’œil affûté par-dessus mon épaule et je me rappelle...


...Aurillac et de magnifiques rencontres… MAGNIFIQUES !... Impossible de ne pas se souvenir de cet évènement, tant l’actualité de 2007 aura été marquée par ce si fantastique séjour dans le Cantal...


...Je me rappelle d’une charmante intrusion, grâce à Dorian et Véronique, rencontrés peu après à... Aurillac...


...Dorian, toujours lui, qui réitère en obligeant ma belle oiselle à dévoiler son talent, ma belle qui fut du voyage à... Aurillac...


...La 20ème édition du KKVKVK, organisée par la pétulante Béatrice de Croc en Bouche et que je remportai avec une drôle de religieuse carrée. J’vous l’donne en mille : savez-vous où je rencontrai Béa au lendemain des résultats du KiKi ?... Aurillac...


...Et pour avoir gagné un KiKi, j'organisai l’édition suivante. Je proposai la réalisation du kouign amann. La belle affaire ! Marion s’attela à la tache et gagna à force de persévérance cette 21ème édition, Marion, rencontrée à ?... Aurillac...

J’arrête là. Vous le lisez vous-même, en cherchant à résumer l’année 2007, j’en reviens toujours à ce beau début d’été. J’aurais peur de lasser si je poursuivais...

M’enfin bon, que voulez-vous, c’est pas d’ma faute tout ça. Après tout, j’y suis absolument pour rien, vous ne pouvez vous en prendre qu’à vous-même !... Comme je vous le dis dans un éloquent billet, tout cela, c’est la faute à... la faute à... Bigre : VOTRE FAUTE !...

A présent, il ne me reste plus qu’à vous souhaiter de faire le :
(Barrer les mentions inutiles)
Plein de bonheurs
Plein de gourmandises
Plein d'essence
Plein de vide
Plein d'amour et d'amitié
Plainte contre X
Plein de consonnes et tout un tas de voyelles
Plein de sagesse
Plein de midinettes et de bogosses
Plein emploi
Plein d'allant et de bonne humeur
Plein gaz
Plein de verres à moitié vide ou de verres à moitié plein, c'est selon si on est de nature pessimiste ou optimiste

...En 2008 !

Tit'

vendredi 28 décembre 2007

Du bon usage des cadeaux de Noël

Je feuillette fébrile le gros et lourd ouvrage que je lorgnais sur les étagères du libraire il y a encore quelques jours... Si j’ai assez peu de bouquins de cuisine (mon encyclopédie culinaire, c’est VOUS !), en voilà un que je désirais fortement. Noël est passé par là et... me voici naseaux, papilles et pupilles intégralement avides de cette si célèbre Cuillère d’argent !

D’ailleurs, il y a tellement de pages à lire que je ne vais pas m’éterniser ici. Je prends le temps de vous présenter le délice du soir et je m’en retourne à mon nouveau livre de chevet.

Crème d’endive (La Cuillère d’argent, éd. Phaïdon, p. 229)*

Ingrédients (pour 4 personnes)

50 cl de bouillon de viande ; 80 g de beurre ; 100 g de petits pois écossés ; 500 g d’endives hachées ; 50 g de farine ; 50 cl de lait ; 1 cuil. A soupe de persil plat haché ; parmesan fraîchement râpé pour l’accompagnement ; noix de muscade râpée ; 150 g d’emmental Suisse ; sel et poivre ; baies rouges

(* Je reproduis quasiment telle qu’elle la recette de La Cuillère d’argent, en espérant que les éditions Phaïdon ne m’en tiendront pas rigueur. Quelques petites entorses cependant, j’ai : utilisé un bouillon de volaille biologique ; ajouté de la noix de muscade râpée et 150 g d’emmental Suisse ; relevé la crème avec quelques grains de baies rouges parsemés sur le dessus ; oublié le persil.)

Marche à suivre

Porter le bouillon à ébullition dans une casserole. Chauffer 30 g de beurre dans une autre casserole et y cuire les endives et les petits pois 5 min. à couvert et à feu doux. Saler, verser le bouillon et poursuivre la cuisson 20 min. Pendant ce temps, chauffer le reste de beurre dans une autre casserole. Incorporer la farine, puis verser le lait au fur et à mesure. Cuire en remuant constamment jusqu’à épaississement. Saler, poivrer, râper la noix de muscade et ajouter cette béchamel à la préparation aux endives. Cuire 15 min. à couvert et à feu doux. Ajouter l’emmental couper en cubes et le parmesan râpé. Laisser fondre quelques minutes, puis mixer la préparation. Servir bien chaud, parsemé de persil haché et de baies rouges grossièrement concassées.

Pour accompagner, j’ai bu un verre de Jurançon au raisin surmûris, un vin blanc sec fabuleux que j’ai proposé lors du repas de Noël et dont je vous reparlerais à l’occasion, car il mérite sincèrement qu’on s’y intéresse...

A très bientôt,
Tit'

samedi 22 décembre 2007

lundi 17 décembre 2007

Un KiKi de trop à Christmas Bay

"J'avais bien prévenu l'détective Frigo, que j'avais croisé dans la journée au drugstore sur Broadway, qu'y aurait un crime c'te nuit là. Miss Dedicassessen avait dicté les règles du jeu, la machine était irrémédiablement en route : les fours tournaient à plein régime, les rouleaux roulaient, les emporte-pièces découpaient, l'était trop tard pour rev'nir en arrière. C'était pas d'sa faute à Anny-Jean, l'était pour rien la belle. Elle avait hérité de la pétulante Miss Marion le droit d'organiser la dernière session 2007 du plus fabuleux jeu créer par la blogosphère, j'ai nommé le KKVKVK. Oh, non, m'sieur l'inspecteur, ça n'a rien de barbare, c'est pas un code secret entre nous, vous voyez ! J'ai moi-même organisé une édition des plus gourmandes... ARGH, j'ai lâché le mot : la gourmandise ! Cherchez pas plus loin vot'coupable, voilà bien l'problème, m'sieur l'inspecteur. La gourmandise dans notre monde est le pire des vices...

Si je connaissais les deux victimes ?!... Pour sûr, que j'les connaissais, m'sieur l'inspecteur ! Pam et Mitch étaient des amis de longue date... Oui, de fraîche date, m'sieur l'inspecteur, vous avez raison. J'veux dire, Paméla et Mitchell étaient arrivés dans la journée dans l'quartier, mais nous étions devenus tout de suite très liés, vous comprenez. Nous avions pris un petit café et... j'avais un faible pour Paméla. Qui aurait su lui résister, hein ?! Elle était si... si belle. A croquer, si je puis me permettre, m'sieur l'inspecteur, sans vouloir faire de vilain jeu de mot...


Oh, pov'Paméla ! Oh, pov'Mitch ! SNIF-SNIF !... C'est si triste. Des amis, vous comprenez, m'sieur l'inspecteur. SNIF-SNIF !... Réduits en miette !... SNIF-SNIF !... Et qui sait ce qu'on leur aura fait subir auparavant ?!... SNIF-SNIF !... Désolé, j'arrête pas d'pleurer, m'sieur l'inspecteur. Du coup, je... j'peux point vous donner la recette de c'tes gingerbread man and woman. Ils sont morts voilà tout. SNIF-SNIF !... Si j'ai idée du coupable ?... Oh, oui, certainement, j'ai bien idée, mais... SNIF-SNIF !... J'peux point non plus vous l'dire, m'sieur l'inspecteur. J'essaye pas de couvrir un crime, hein, mais, comprenez-moi, qui aurait pu résister au si délicat parfum du miel et des épices s'échappant de ces petits biscuits frais, chauds et croquants, attachés au bout de la branche du sapin en plein milieu du salon ! Je...

Vous dites, m'sieur l'inspecteur ?... Si j'ai aimé croquer à pleine dent dans la chair de Mr. and Mrs Gingerbread ?! Je... Vous croyez que c'est moi l'assassin, c'est ça ?... Bien. Bien... Je ne dirais plus rien sans présence de mon avocat !

J'ai droit à un avocat, non ?!"
Tit'

dimanche 2 décembre 2007

La soupe d’un aspirant bouddhiste

Respire, respire, respire, be cool, be cool, be cool...

Dans les semaines agitées qui précèdent Noël, j’aspire au calme et au repos. J’aspire. Seulement la réalité est souvent loin de l’idéal que j’essaie d’atteindre. Quelques chamboulements, quelques imprévus et voilà que le repos (de l’âme) tant espéré s’envole emporté par les vents d’automne. J’ai besoin de réfléchir, réfléchir... Ouais, on dirait pas comme ça, le Tit’ est un type réfléchi... Donc, je pèse, je soupèse, je repèse, je mesure, je remesure, je reremesure... Dans ces moments là, dans ces semaines de stress intense, je fuis ma cuisine. Cependant, quand le stress arrive à son zénith (ouais, ouais, on est en plein d’dans, ma p’tite dame, j’vous assure mon bon môssieu !), je recherche le réconfort que seule peut me procurer une cuisine simple, saine, chaleureuse et savoureuse. Ainsi, j’ai eu envie tout à coup de retrouver le plaisir éprouvé il y a quelques semaines chez Giraudet, lorsque je découvrai leur soupe tibétaine... Le Tibet... Lhassa... Le Dalaï Lama... Patrie du bouddhisme s’il en est. Voilà qui est parfait pour recouvrer très vite cette paix intérieure qui me fait tant défaut ces jours-ci !


Soupe tibétaine
(d’après la recette très largement adaptée de la Maison Giraudet)

Ingrédients

500 g de lentilles corail ; 2 petites aubergines ; 2 oranges ; 1 tomate ; 1 poignée de haricots verts (surgelés) ; 1 oignon ; 1 tête d’ail ; 1 petit piment (fac.) ; 1 Kub’Or (fac.) ; 2 CS d’huile de tournesol ; 3 CS de miel ; 1 CC de curry ; 1 CC de citronnelle en poudre ; quelques grains de poivre de Sichuan ; quelques grains de coriandre ; quelques brins de coriandre fraîche ; fleur de sel ; eau

Marche à suivre

Pressez les oranges et réservez le jus.

Lavez à l’eau fraîche les lentilles corail, puis mettez-les à cuire dans une grande cocotte avec le poivre de Sichuan, le curry, la citronnelle, les grains de coriandre, le Kub’Or et de l’eau froide à hauteur. Comptez 8 à 10 minutes de cuisson après ébullition.

Dans un wok, faites sauter dans l’huile de tournesol pendant 5 à 8 minutes les aubergines coupées en petits cubes, avec la tomate pelée et épépinée, les haricots verts, l’oignon, l’ail et le piment émincés. Mouillez avec un fond d’eau et laissez mijoter pendant 10 minutes.

Mixez la soupe de lentilles avec les légumes mijotés. Ajoutez le jus des oranges et le miel. Mélangez, salez et ajustez.
Passez la soupe au chinois pour retirer les éclats de poivre de Sichuan et de grains de coriandre.

Servez immédiatement.

Bon appétit,
Tit'
P.S. : Hasard du calendrier, je découvre ce soir une autre adaptation de la soupe tibétaine de Giraudet par la talentueuse Lorette (A la table de L). J’y goûterais volontiers... :)

 

mercredi 14 novembre 2007

Cuisiner, oui, mais juste pour soufflé un peu...

Chiche !

V'là un billet plein de Chiche !, z'allez voir....

Chiche de faire un soufflé au fromage, pour faire plaisir à Marion, pour faire honneur à la gagnante du KKVKVK 21ème édition, mon édition !

Chiche de faire un soufflé et de le réussir !

Chiche de le photographier avant qu'il s'effondre dès la sortie du four !... Aïe ! Bien tenté, c'était très courageux de ma part et je ne peux que m'en auto-féliciter. Il faisait un rien trop frais dans ma cuisine ouverte (je cuisine toujours la fenêtre grande ouverte), le contraste de température a été trop ardu pour mon soufflé, alors PCHVWOUCH ! qu'il a fait dès qu'il a posé le pied dehors ! Tant pis, l'était fameux, fondant et onctueux, parce que...

Parce que... chiche de concocter un soufflé au fromage façon fondue savoyarde, avec Beaufort, Comté, Emmental, vin blanc sec, Kirsch, muscade et ail, chiche !

Chiche de ne pas présenter de recette, parce que... Pfff, malgré tout - Marion, tu voudras bien me pardonner, j'espère -, la flemme quoi ! Et pis... qui ne sait pas faire un soufflé, hein ! ;o)

Chiche de présenter des photographies noir et blanc d'un plat pour changer un peu, pour faire plaisir à Béatrice que revoilà parmi nous, pour introduire l'un de mes prochains billets, où je parlerais photo, une fois de plus !...


A bientôt,
Tit'

vendredi 9 novembre 2007

Voir ci-contre

Pfff ! Pas envie de cuisiner. Entre nous, je préfère vous regarder faire, c'est bien plus amusant. Non, vraiment pas envie de cuisiner. Quand c'est comme ça, je râte tout, alors il devient vite urgent et d'utilité publique de s'abstenir.

Ces derniers jours j'ai envie d'en prendre plein la vue : j'ai envie... d'images !


...Envie de campagne sous la brume, de sentier côtier arrosé par les vents et les embruns, de chemin de montagne sous la neige, de petites rues de Paris...


...Envie d'appareils photos en bandoulière, de shooter à tout bout de champ, envie d'être (le plus) agréablement surpris (possible) lorsque je récupère mes travaux dans ce "petit" labo si proque j'aime bien dans le bas de la rue Littré...


...Ces photos-ci ne sont pas passées par leurs mains expertes. Toutefois, j'imagine le travail qu'aurait fait M. Dupif et son équipe...


...Promis, il y en aura d'autres. D'ici là, peut-être cuisinerais-je de nouveau.

A bientôt,
Tit'

vendredi 26 octobre 2007

Tit’s awards et chocolat chaud

Ouais, y'a pas à dire, ça pense, ça pense beaucoup une blogosphère, surtout en ce moment ! Je dois avoir un ciboulot guère plus grand que la taille d'un demi petit pois extra-fin, mais j'ai rien pigé au Thinking Blogger Awardemachinchose...

Ouais, ouais, c'est vrai, j'avoue, j'y mets de la mauvaise volonté ! Si les gestes de Mamina et d'Anne me vont droit au coeur, pour avoir songé toutes les deux à NNB!, je ne suis pas très chaud pour relayer cette nouvelle chaîne du bonheur... En tout cas, je n'ai pas envie de distribuer des prix de la façon dont on nous demande de le faire… Je suis chez moi, je fais ce que je veux, hein ! :)

Ouais, après tout, je n’ai pas besoin d’Ikler & Co., pour dire tout le bien que je pense des (nombreux) blogs que je fréquente. Ouais, moi aussi, je peux distribuer des Awardemachinchoses !... Alors, siouplé, un peu d'silence !...

Roulements de tambours...

Les Tit’s Awards 2007 sont décernés...

Re-roulements de tambour et gros plans sur les visages angoissés ou plein d'espoirs des si nombreux candidats...

...à L'Oreille culinaire par Isabelle Rozenbaum, "photographe ethno culinaire" curieuse et généreuse, qui a offert de son temps et de précieux conseils à certains d'entre-nous pour communiquer sa passion et son savoir-faire. Un beau moment de partage et de bavardage autour d'une petite sauge des plus extraordinaires.

Tonnerre d’applaudissements...

...aux Enquêtes terrifiantes du détective Frigo par le détective Frigo, enquêtes plus obscures et gourmandes les unes que les autres, dirigées d’une main de maître par le meilleur détective culinaire qui soit sur cette foutue planète !

Re-tonnerre d’applaudissements...

...à Toque Toques! par Cécile, si discrète et si sympathique qu’elle mérite qu’on découvre (ou redécouvre) son talent culinaire et photographique. Elle a l’œil, un sacré œil. Bluffant !

Re-re-tonnerre d’applaudissements...

...à Sucrissime par Bergamote. Qui a dit qu’aimer le sucre était un mal ? Surtout pas elle. Pas moi non plus ! Je ne peux pas passer une semaine sans faire un tour chez Bergamote pour y glisser quelques kilos de sucre dans mes poches.

Re-re-re-tonnerre d’applaudissements...

...enfin à un nouveau venu et certainement le benjamin de cette drôle de blogosphère, j’ai nommé Les Voyages gourmands de Paul by Paul himself, ma plus récente découverte par le plus grand des hasards... Je me disais que cette bouille me disait quelque chose... Et pour cause, en digne fils de, Paul communique sa passion du monde et de la cuisine. On a envie de le suivre. En tout cas, moi, je le suis !

Standing ovation, rien que ça !...

Et pour vous remettre de vos émotions, je vous propose l’une des préparations que j’avais apportée pour l’atelier photo d’Isabelle. Après quelques clichés, j’ai vu tout à coup disparaître le contenu de la bouteille dans le gosier de mes acolytes. Je me demande bien pourquoi... Héhé ! :-)

Chocolat chaud aux épices

Ingrédients

250 ml de lait frais entier ; 33 cl de crème fleurette entière ; 1 cuillère à café de mélange d’épices (cannelle, cardamome, muscade, girofle, gingembre, anis vert, vanille) ; 2 cuillères à soupe de sirop de gingembre ; 2 cuillères à soupe de sucre roux ; 100 g de chocolat praliné ; 100 g de chocolat noir à 70% de cacao

Marche à suivre

Hachez grossièrement le chocolat.

Portez le lait à ébullition dans une casserole avec le sucre roux et les épices. Laissez infuser 15 minutes. Ajoutez la crème et le sirop de gingembre, puis chauffez la casserole à feu doux. La préparation ne doit pas bouillir. Ajoutez enfin le chocolat, mélangez avec une cuillère en bois.

Lorsque le chocolat a fondu, retirez la casserole du feu et fouettez le mélange jusqu’à ce qu’il devienne mousseux.

Dégustez immédiatement ou laissez refroidir et servir frais. Au choix.

Je vous dis à très bientôt, les ziozios que nous sommes partons pour quelques jours,
Tit'

samedi 20 octobre 2007

Des confiotes pour La Fontaine

Tout le monde connaît les Fables de Jean de La Fontaine. Il en est pourtant de moins célèbres, ce sont celles généralement que je préfère. Par leur ton incontestablement moderne, elles détonnent assez dans le paysage des Fables que le commun des mortels a pu apprendre à l’école. J’en veux pour preuve La Mésange et la Froumi, m’a favorite, et pour cause...

La Mésange et la Froumi

La Mésange, ayant paradé
Tout l'été,
Se trouva archi dépourvue
Quand l’automne fut revenu :
De confiote, plus un bocal
Elle pouvait crever la dalle.
Elle alla crier : J’ai les crocs !
Chez la Froumi, c’te gros escroc,
La priant de lui concéder
Quelques confiotes à bouffer
Avant de faire les poubelles.
- J’te jure j’te paierai, dit-elle,
P’tain, zyva fais pas ton chacal,
Aboule m’en deux trois bocal.
Mais la Froumi fit sa bouffonne
Dit qu’elle n’avait pas de pot.
- Je fais régime, c’est pas d’pot !
Dit la Froumi à c’te bouffonne.
- Ah, c’est comm’ ça que tu le prends
Je m’débrouill’rais, ne t’en déplaise.
- Tu t’débrouilles ?! J’en suis fort aise !
Zyva, bouj’ de là maintenant !

Ce que l’histoire ne dit pas
C’est que la Mésange irritée
Ne fit qu’une simple bouchée
De la Froumi comme repas.
Tout’façon
C’était tant pis pour sa gueule
L’avait qu’à pas fair’ sa bégueule !

Confiture allégée mirabelles, vanille & tonka*

Ingrédients

600 g de mirabelles entières ; 250 g de sucre cristal + 1 cuillère à soupe ; 1 g d'agar-agar ; 1 gousse de vanille ; 1 pincée de fève tonka râpée ; 3 gouttes d'extrait d'amande amère ; 1/2 jus de citron ; 15 ml d'eau froide

Marche à suivre

Temps de préparation : 20 min. + 15 min. de repos – Cuisson : 8 min. + 2 min. – Matériel particulier : 1 thermomètre à confiture

Lavez soigneusement les mirabelles et essuyez-les. Coupez chaque mirabelles en 2 et retirez le noyau en prenant soin de ne pas abîmer la chair.

Préparez un sirop avec le sucre, le demi jus de citron et 15 ml d'eau froide dans la casserole. Mettez le sucre à fondre sur feu doux, éteignez le feu, ajoutez les gouttes d'extrait d'amande amère, la pincée de fève tonka râpée et mettez la gousse de vanille fendue et grattée à infuser dans le sirop. Laissez reposer 15 min.

Portez le sirop à ébullition à 115°C avec la gousse de vanille. Hors du feu, ajoutez les mirabelles. Mettez à cuire 8 minutes à gros bouillon. Mélangez souvent et délicatement avec une cuillère en bois.

Dans un bol, diluez l'agar-agar avec 1 cuillère à soupe de sucre cristal. Versez ce mélange dans la casserole et remuez. Laissez cuire 2 minutes, puis retirez du feu.
Versez immédiatement la confiture en pot en laissant la gousse de vanille. Vissez le couvercle et retournez (effet twist-off) pour garantir la conservation (voir Note) de la confiture.

Confiture allégée tomates anciennes & deux anis*

Ingrédients

1 tomate verte (type Green Pineapple) ; 1 tomate bigarrée (type Striped Roman) ; 1 tomate bigarrée (type Ananas) ; 1 tomate rouge (type Téton de Venus) ; 1 tomate noire (type Noire de Crimée) ; Quantité suffisante de sucre cristal ; 1 pincée de sel ; 1 g d'agar-agar ; 1 pincée de graines d'anis vert ; 1 étoile de badiane ; 1/2 jus de citron ; 25 ml de Pontarlier-Anis d'Armand Guy

Marche à suivre

Temps de préparation : 15 min. + 15 min. de repos – Cuisson : 4 min. + 2 min. – Matériel particulier : 1 thermomètre à confiture

Lavez soigneusement les tomates et essuyez-les. Coupez chaque tomate en 8 quartiers. Epépinez-les délicatement, en prenant soin de ne pas abîmer la chair. Pesez les quartiers de tomate ; pesez la moitié de la quantité de chair de tomate obtenue en sucre. Versez le sucre dans une casserole. Mettez la chair de tomate à dégorger avec une pincée de sel dans un saladier.

Préparez un sirop avec le sucre, le demi jus de citron, 15 ml de Pontarlier-Anis et 2 cuillères à soupe d'eau froide dans la casserole. Mettez le sucre à fondre sur feu doux, éteignez le feu et mettez les graines d'anis et l'étoile de badiane à infuser dans le sirop. Laissez reposer 15 min.

Egouttez les quartiers de tomate. Portez le sirop à ébullition à 115°C avec les grains d'anis et l'étoile de badiane. Hors du feu, ajoutez les quartiers de tomates. Mettez à cuire 5 minutes à gros bouillon. Mélangez souvent et délicatement avec une cuillère en bois.

Dans un bol, diluez l'agar-agar avec les 10 ml de Pontarlier-Anis restant. Versez ce mélange dans la casserole et remuez. Laissez cuire 2 minutes, puis retirez du feu.
Versez immédiatement la confiture en pot. Vissez le couvercle et retournez (effet twist-off) pour garantir la conservation (voir Note) de la confiture.

Confiture allégée melon & poivre long

Ingrédients

600 g de chair de melon assez mûr ; 250 g de sucre cristal + 1 cuillère à soupe ; 1 g d'agar-agar ; 1/2 graine de poivre long ; 1/2 jus de citron ; 10 ml de sirop de melon Monin ; 5 ml d'eau froide

Marche à suivre

Temps de préparation : 20 min. + 15 min. de repos – Cuisson : 4 min. + 2 min. – Matériel particulier : 1 thermomètre à confiture

Coupez le melon en huit quartiers, ôtez fibres et pépins, épluchez-le en prenant soin de ne pas abîmer la chair. Coupez chaque quartier en 3 ou 4 tranches fines déposées sur une assiette creuse.

Préparez un sirop avec le sucre, le demi jus de citron, le sirop de melon et 5 ml d'eau froide dans la casserole. Mettez le sucre à fondre sur feu doux, éteignez le feu, râpez finement le poivre long et laissez infuser dans le sirop. Laissez reposer 15 min.

Portez le sirop à ébullition à 115°C. Hors du feu, ajoutez les tranches de melon. Mettez à cuire 4 minutes à gros bouillon. Mélangez souvent et très délicatement avec une cuillère en bois.

Dans un bol, diluez l'agar-agar avec 1 cuillère à soupe de sucre cristal. Versez ce mélange dans la casserole et remuez. Laissez cuire 2 minutes, puis retirez du feu.

Versez immédiatement la confiture en pot en laissant la gousse de vanille. Vissez le couvercle et retournez (effet twist-off) pour garantir la conservation (voir Note) de la confiture.

Confiture allégée potimarron & orange

Ingrédients

600 g de chair de potimarron ; 250 g de sucre cristal + 1 cuillère à soupe ; 1 g d'agar-agar ; 2 oranges non traitées ; 15 ml d'eau froide

Marche à suivre

Temps de préparation : 35 min. – Cuisson : 15 min. + 4 min. – Matériel particulier : 1 thermomètre à confiture

Epluchez le potimarron. Coupez la chair en petits cubes de 0,5 cm x 0,5 cm. Lavez soigneusement les oranges à l’eau claire et essuyez-les. Prélevez les zestes d’une orange, puis pressez les oranges.

Préparez un sirop avec le sucre, le jus d’orange et 15 ml d'eau froide dans la casserole. Mettez le sucre à fondre sur feu doux, puis portez le sirop à ébullition à 115°C. Hors du feu, ajoutez les cubes de potimarron et les zestes d’orange. Mettez à cuire 15 minutes à gros bouillon, jusqu’à ce que les cubes de potimarron soient fondants. Mélangez souvent et délicatement avec une cuillère en bois.

Dans un bol, diluez l'agar-agar avec 1 cuillère à soupe de sucre cristal. Versez ce mélange dans la casserole et remuez. Laissez cuire 4 minutes, puis retirez du feu.

Versez immédiatement la confiture en pot en laissant la gousse de vanille. Vissez le couvercle et retournez (effet twist-off) pour garantir la conservation (voir Note) de la confiture.

Confiture allégée figue & noix

Ingrédients

600 g de figues fraîches ; 50 g de cerneaux de noix ; 250 g de sucre cristal + 1 cuillère à soupe ; 1 g d'agar-agar ; 3 gouttes d'extrait d'amande amère ; 1 cuillère à soupe de vinaigre à la pulpe de figue A l’Olivier ; 15 ml d'eau froide

Marche à suivre

Temps de préparation : 20 min. – Cuisson : 8 min. + 2 min. – Matériel particulier : 1 thermomètre à confiture

Lavez soigneusement les figues et essuyez-les. Coupez les queues des figues, puis coupez chaque figue en 4 dans le sens de la hauteur en prenant soin de ne pas abîmer la chair.

Préparez un sirop avec le sucre, le demi jus de citron, l’extrait d’amande amère et 15 ml d'eau froide dans la casserole. Mettez le sucre à fondre sur feu doux, puis portez le sirop à ébullition à 115°C. Hors du feu, ajoutez figues et cerneaux de noix grossièrement brisés. Mettez à cuire 8 minutes à gros bouillon. Mélangez souvent et délicatement avec une cuillère en bois.

Dans un bol, diluez l'agar-agar avec 1 cuillère à soupe de sucre cristal. Versez ce mélange dans la casserole et remuez. Laissez cuire 2 minutes, puis retirez du feu.

Versez immédiatement la confiture en pot en laissant la gousse de vanille. Vissez le couvercle et retournez (effet twist-off) pour garantir la conservation (voir Note) de la confiture.

A très bientôt,
Tit'

Note : La confiture allégée ne se conserve pas longtemps. J'entrepose personnellement les pots dans un endroit frais et sec pendant 8 semaines maximum. Je conserve les pots ouverts au réfrigérateur.

* : Confitures sélectionnées dans le cadre du concours Confitures allégées organisé par le site Kalys Gastronomie.

 

lundi 15 octobre 2007

Du riz au lait tout doux pour soigner les bleus des Bleus

Il se tire les cheveux. Il pleure toutes les larmes de son corps, la tête entrée dans les épaules. Ou bien il erre l’air hagard, un peu couillon sur ses appuis, ne sachant plus que faire de son grand corps tout à coup. Ou bien il a le sourire crispé du garnement pris en flag’. Oh, il a mal, il a mal, le bleu !...

Au dernier coup de sifflet, je le vois blessé, perdu d’être le perdant. Après ses efforts acharnés, après cette frustration de n’avoir pas pu en marquer un, un seul essai qui aurait peut-être changé la donne, j’imagine comme il doit se sentir mal. Il me fait de la peine le géant, ramassé par terre comme une vieille chaussette, il m’émeut l’animal. J’en pleurerais presque...

Alors, j’ai pensé à lui très, très fort. Je me suis dit : je vais lui cuisiner un p’tit truc tout doux pour consoler ses bobos, un p’tit truc que je lui apporterais de mes propres mains, pisque… pisque Marcoussis c’est la rue d’à côté ! Ouais, j’ai pensé à Chabal très, très fort, parce que… Ouais, bon, en fait, faut que j’vous avoue tout !...

Depuis quelque temps, il m’est impossible de ne pas penser à lui. A vrai dire, j’ai pas l’choix ! Disons que ma belle oiselle fait en sorte que je ne puisse pas l’oublier. Disons que ma belle oiselle est en pâmoison devant sa toison et que depuis un mois, c’est la fête à la maison. Disons que, pour parler le djeun’s, ma belle oiselle kiffe grave le Chabal !

J’ai beau être un gros dindon dodu, assurément je ne fais pas le poids... Non, Mâdâme préfère les gros dindons dodus et légèrement vêtus qui excellent sur le terrain ! Non, Mâdâme préfère la bête humaine, l’homme de Neandertal à son drôle d’oiseau de mari ! Dès qu’elle le voit, elle ne se sent plus : elle glousse telle une poule de batterie. Je peux parader tout ce que je veux, je n’existe plus à ses yeux, comme si mon plumage était devenu transparent. Ouais, voyez comme la concurrence est rude ! Difficile de lutter devant ces 106 kilos de muscles, devant des mains aussi larges que mon cuissot. Il faut le reconnaître, à côté de Sébastien Chabal, je suis aussi grand que le ver dans la pomme...

N’empêche, samedi, le gars était si retourné, qu’il m’a fait de la peine. Il m'aurait presque fait pleurer... presque, j'ai dit !

Alors, j’ai pensé... J’ai pensé qu’il lui faudrait de quoi reprendre des forces pour le match de vendredi soir prochain. C’est pas l’tout, mais y’a une revanche à prendre compte les Argentins ! Alors, j’ai pensé… j’ai pensé qu’un riz au lait... Y’a rien d’mieux qu’un riz au lait !

Quant à ma belle oiselle, j'veux bien lui pardonner, parce qu'elle ne sait pas c'qu'elle dit, parce qu'elle ne sait plus c'qu'elle fait, parce qu'elle me reviendra bien assez tôt, j'en suis convaincu, parce qu'elle m'aime pour ce que je suis, un gros dindon dodu qui fait pas d'muscu, je sais qu'elle rentrera dans ses pénates, mais surtout, j'voudrais lui dire... si elle me lit, si elle m'entend, si quelqu'une de nos amies me relie là-bas à Marcoussis... là-bas, à Marcoussis... Chérie, ma Chérie, mon Unique, je t'en supplie, je t'en prie, rapporte le plat quand il a fini !...

Riz au lait d’avoine, vanille et pistache pour soigner les bobos

Ingrédients

1 litre de lait d’avoine (au rayon ou en boutique bio) ; 75 g de riz rond ; 50 g de sucre roux ; 50 g de beurre demi-sel ; 2 gousses de vanille ; 1 pincée de fève tonka râpée ; 2 CC de pâte à pistache (v. ci-dessous)

Marche à suivre

Rincez le riz à l'eau froide et égouttez.

Mettez à cuire le riz avec le lait d'avoine, le sucre, les gousses de vanille fendues en 2, la fève tonka râpée et le beurre demi-sel, dans une casserole sur feu doux pendant 30 minutes, jusqu’à obtention d’une consistance crémeuse.

En fin de cuisson, ajoutez la pâte à pistache. Mélangez puis réservez.

Dégustez tiède ou froid.

J’aime manger le riz au lait accompagné d’un thé nature au goût sauvage (Pu-erh), fumé (Lapsang Souchong) ou parfumé (ici, je verrais bien un thé pistache ou, mieux, l’exceptionnel thé noir nougat de la maison Tous les thés).

Comment faire soi-même de la pâte à pistache ?

La recette s’est largement répandue sur les blogs et c’est celle que j’utilise pour réaliser crème glacée ou sorbet. Il s’agit bien évidemment de la recette de Pierre Hermé. Simplissime. Il faudra cependant un thermomètre à sucre.

Ingrédients

250 g de pistaches mondées ; 65 g de poudre d'amande ; 125 g de sucre semoule ; 40 ml d'eau ; 3 gouttes d'extrait d'amande amère

Marche à suivre

Faites un sirop avec l’eau et le sucre en poudre, en portant à ébullition jusqu’à 121°C. Versez sur les pistaches, mélangez avec la poudre d'amande et l'extrait d’amande amère. Broyez au pilon ou mixez jusqu'à formation d'une pâte. Conservez dans un pot en verre hermétique dans un endroit frais et sec.

Bon appétit,
Tit'

vendredi 5 octobre 2007

Produit en Bretagne

En quelques battements d’ailes, porté par les vents d’altitude, je m’envole une fois encore faire escale en Bretagne... une escale virtuelle !

Grâce à Murielle et Stanislas, La Table Monde pose ses valises en terre bretonne à l’occasion de la seconde étape du jeu Mille et une escale. Ainsi, je rejoins volontiers leur invitée d’honneur, Cathy, durant ce bref voyage.

La recette que je vous propose, si elle n’a rien de bien sorcier, a connu cependant un certain succès lors des Européennes du Goût à Aurillac en juillet dernier. J’avais apporté dans mes bagages (enfin, ceux que j’avais pu récupérer...) quelques uns de mes nombreux essais de sablé breton, revu et corrigé à ma façon. Rien de plus breton que le sablé breton, au même titre que le kouign amann ou le far (ou farz). Je l’apprécie tout particulièrement avec un café noir bien serré et brûlant à la sortie du déjeuner, instant de calme et de volupté indispensable à mon bien-être.


Depuis que je séjourne pendant mes vacances en bas pays bigouden, à l’extrémité sud-ouest du Finistère, je reviens ordinairement avec des kilos de farines, des farines extraites de la meule du Moulin de l’écluse*, petite entreprise familiale située à Pont-l’Abbé. Je rapporte de la farine de froment, de la farine de blé noir, mais pas seulement. Je trouve également, en conditionnement de 500 g, de la crème d’avoine ou de la farine complète de blé noir, que j’utilise très régulièrement en pâtisserie ou en boulangerie. J’aime particulièrement le sarrasin pour ses qualités gustatives. Et je ne suis pas le seul à porter un grand intérêt à cette petite graine… Olivier Bellin, jeune chef remarqué de l’Auberge des Glazicks à Plomodiern, la concocte à toutes les sauces. Il a même publié un petit ouvrage sur le sujet : Saveur Blé noir en Finistère, Romain Pages Editions.


C’est en réalisant un gâteau sablé breton il y a quelques années que j’aie machinalement varié les farines. La recette qui suit mélange froment, blé noir, blé noir complet, ainsi que crème d’avoine. La crème d’avoine ayant un goût plutôt puissant, la quantité utilisée est moindre. J’ajoute encore à ma pâte sablée des arômes : vanille de Madagascar, fève tonka et rhum. J’obtiens ainsi une pâte sablée très gourmande. Même crue, elle est délicieuse !...

A partir de cette base sablée, je réalise deux versions de sablés bretons : une version biscuit sablé, croquant à souhait, de la largeur et de l’épaisseur des galettes Saint-Michel, et une version gâteau sablé de plusieurs centimètres d’épaisseur, croquant au dehors, moelleux au-dedans, au cœur délicieusement beurré.

Pour information, la version gâteau sablé a largement fait l’unanimité à Aurillac. Testez donc pour voir et faites selon votre goût...


Sablé breton à la farine de blé noir

Ingrédients

125 g de farine de froment* ; 75 g de farine de blé noir* ; 75 g de farine complète de blé noir* ; 25 g de crème d’avoine* ; 200 g de beurre de baratte demi-sel cru à température ambiante ; 150 g de sucre roux ; 4 jaunes d'œufs extra frais ; 1 CC de levure chimique ; 1 gousse de vanille ; 1 pincée de fève tonka râpée ; 1 pincée de fleur de sel ; 1 CS de vieux rhum

Marche à suivre

Dans un grand saladier, tamisez les farines et la crème d’avoine avec la levure chimique. Ajoutez dans l’ordre : le sucre, la fleur de sel, la fève tonka râpée et les grains de la gousse de vanille. Mélangez à la cuillère en bois.

Sablez le mélange sec à la main ou à la cuillère en bois avec le beurre ramolli. Dès obtention d’une pâte homogène, ajoutez un à un 3 jaunes d’œufs (conservez le 4ème jaune d’œuf pour badigeonner les sablés). Pétrissez jusqu’à ce que la pâte ne colle plus aux doigts ou à la cuillère. Formez une boule et réservez la pâte au réfrigérateur sous un film alimentaire pendant au moins 2 heures et si possible toute la nuit, pour permettre aux différents arômes de se développer.

Pour réaliser les biscuits sablés : étalez la pâte bien froide sur une épaisseur d’environ 3 mm et détaillez en disques de 6 cm de diamètre. Dorez chaque biscuit au jaune d’œuf battu avec 1 CC d’eau froide, puis réalisez des croisillons sur la pâte avec la lame d’un couteau. Mettez à cuire les sablés sur une plaque préalablement graissée dans un four réglé à 180°C pendant 15 minutes. Mettez les biscuits à refroidir sur une grille, puis réservez au sec.


Pour réaliser le gâteau sablé : avant réfrigération, étalez la pâte aux doigts sur une épaisseur d’environ 3 cm en lui donnant la forme de la taille du moule sélectionné et préalablement graissé. Réfrigérez sous un film alimentaire pendant au moins 2 heures et si possible toute la nuit. Après réfrigération, dorez au jaune d’œuf battu avec 1 CC d’eau froide, puis réalisez des croisillons sur la pâte avec la lame d’un couteau. Mettez à cuire le gâteau sablé dans un four préchauffé à 180°C pendant 1 heure. Dès que le dessus du gâteau est bien doré, baissez la chaleur du four à 150°C. Démoulez le gâteau 20 minutes après la sortie du four et mettez à refroidir sur une grille.

Recettes à base de farine (complète) de blé noir ou de crème d’avoine sur NNB!

Religieuse² ; Sablés archi-bretons façon Pepito ; Pain d'épices croquant pour oiseau gourmand ; Crumble blé noir et gingembre, compote pomme poire courge butternut et cidre ; Bagels à la farine complète de blé noir ; Blinis

A très bientôt,
Tit'

(* Farines et crème d’avoine en provenance de la Minoterie Emile Le Rhun, Le Moulin de l’écluse, route de Quimper 29120 Pont-l’Abbé – Tél : 02.98.87.08.37. Ces produits sont disponibles dans les petites, moyennes et grandes surfaces du pays bigouden. A Paris, vous trouverez les produits du Moulin de l’écluse dans le fond de la boutique Coop Breizh, située proche de la Gare Montparnasse, au 10, rue du Maine 75014 Paris – Tél. : 01.43.20.84.60, au milieu des disques et des bouquins.
Vous trouverez la farine complète de blé noir du Moulin de l’écluse en vente par Internet sur le site Le Comptoir des produits bretons. Vous trouverez encore une farine complète de blé noir biologique sur le site de Kellidenn).