lundi 31 décembre 2007

2007... 2008 !

Nous y voilà. Dans quelques heures, en un coup d’aile, on passe le cap... Si j’ignore ce que sera 2008 sur NNB!, je sais ce que 2007 fut pour Tit’. Je jette un coup d’œil affûté par-dessus mon épaule et je me rappelle...


...Aurillac et de magnifiques rencontres… MAGNIFIQUES !... Impossible de ne pas se souvenir de cet évènement, tant l’actualité de 2007 aura été marquée par ce si fantastique séjour dans le Cantal...


...Je me rappelle d’une charmante intrusion, grâce à Dorian et Véronique, rencontrés peu après à... Aurillac...


...Dorian, toujours lui, qui réitère en obligeant ma belle oiselle à dévoiler son talent, ma belle qui fut du voyage à... Aurillac...


...La 20ème édition du KKVKVK, organisée par la pétulante Béatrice de Croc en Bouche et que je remportai avec une drôle de religieuse carrée. J’vous l’donne en mille : savez-vous où je rencontrai Béa au lendemain des résultats du KiKi ?... Aurillac...


...Et pour avoir gagné un KiKi, j'organisai l’édition suivante. Je proposai la réalisation du kouign amann. La belle affaire ! Marion s’attela à la tache et gagna à force de persévérance cette 21ème édition, Marion, rencontrée à ?... Aurillac...

J’arrête là. Vous le lisez vous-même, en cherchant à résumer l’année 2007, j’en reviens toujours à ce beau début d’été. J’aurais peur de lasser si je poursuivais...

M’enfin bon, que voulez-vous, c’est pas d’ma faute tout ça. Après tout, j’y suis absolument pour rien, vous ne pouvez vous en prendre qu’à vous-même !... Comme je vous le dis dans un éloquent billet, tout cela, c’est la faute à... la faute à... Bigre : VOTRE FAUTE !...

A présent, il ne me reste plus qu’à vous souhaiter de faire le :
(Barrer les mentions inutiles)
Plein de bonheurs
Plein de gourmandises
Plein d'essence
Plein de vide
Plein d'amour et d'amitié
Plainte contre X
Plein de consonnes et tout un tas de voyelles
Plein de sagesse
Plein de midinettes et de bogosses
Plein emploi
Plein d'allant et de bonne humeur
Plein gaz
Plein de verres à moitié vide ou de verres à moitié plein, c'est selon si on est de nature pessimiste ou optimiste

...En 2008 !

Tit'

vendredi 28 décembre 2007

Du bon usage des cadeaux de Noël

Je feuillette fébrile le gros et lourd ouvrage que je lorgnais sur les étagères du libraire il y a encore quelques jours... Si j’ai assez peu de bouquins de cuisine (mon encyclopédie culinaire, c’est VOUS !), en voilà un que je désirais fortement. Noël est passé par là et... me voici naseaux, papilles et pupilles intégralement avides de cette si célèbre Cuillère d’argent !

D’ailleurs, il y a tellement de pages à lire que je ne vais pas m’éterniser ici. Je prends le temps de vous présenter le délice du soir et je m’en retourne à mon nouveau livre de chevet.

Crème d’endive (La Cuillère d’argent, éd. Phaïdon, p. 229)*

Ingrédients (pour 4 personnes)

50 cl de bouillon de viande ; 80 g de beurre ; 100 g de petits pois écossés ; 500 g d’endives hachées ; 50 g de farine ; 50 cl de lait ; 1 cuil. A soupe de persil plat haché ; parmesan fraîchement râpé pour l’accompagnement ; noix de muscade râpée ; 150 g d’emmental Suisse ; sel et poivre ; baies rouges

(* Je reproduis quasiment telle qu’elle la recette de La Cuillère d’argent, en espérant que les éditions Phaïdon ne m’en tiendront pas rigueur. Quelques petites entorses cependant, j’ai : utilisé un bouillon de volaille biologique ; ajouté de la noix de muscade râpée et 150 g d’emmental Suisse ; relevé la crème avec quelques grains de baies rouges parsemés sur le dessus ; oublié le persil.)

Marche à suivre

Porter le bouillon à ébullition dans une casserole. Chauffer 30 g de beurre dans une autre casserole et y cuire les endives et les petits pois 5 min. à couvert et à feu doux. Saler, verser le bouillon et poursuivre la cuisson 20 min. Pendant ce temps, chauffer le reste de beurre dans une autre casserole. Incorporer la farine, puis verser le lait au fur et à mesure. Cuire en remuant constamment jusqu’à épaississement. Saler, poivrer, râper la noix de muscade et ajouter cette béchamel à la préparation aux endives. Cuire 15 min. à couvert et à feu doux. Ajouter l’emmental couper en cubes et le parmesan râpé. Laisser fondre quelques minutes, puis mixer la préparation. Servir bien chaud, parsemé de persil haché et de baies rouges grossièrement concassées.

Pour accompagner, j’ai bu un verre de Jurançon au raisin surmûris, un vin blanc sec fabuleux que j’ai proposé lors du repas de Noël et dont je vous reparlerais à l’occasion, car il mérite sincèrement qu’on s’y intéresse...

A très bientôt,
Tit'

samedi 22 décembre 2007

lundi 17 décembre 2007

Un KiKi de trop à Christmas Bay

"J'avais bien prévenu l'détective Frigo, que j'avais croisé dans la journée au drugstore sur Broadway, qu'y aurait un crime c'te nuit là. Miss Dedicassessen avait dicté les règles du jeu, la machine était irrémédiablement en route : les fours tournaient à plein régime, les rouleaux roulaient, les emporte-pièces découpaient, l'était trop tard pour rev'nir en arrière. C'était pas d'sa faute à Anny-Jean, l'était pour rien la belle. Elle avait hérité de la pétulante Miss Marion le droit d'organiser la dernière session 2007 du plus fabuleux jeu créer par la blogosphère, j'ai nommé le KKVKVK. Oh, non, m'sieur l'inspecteur, ça n'a rien de barbare, c'est pas un code secret entre nous, vous voyez ! J'ai moi-même organisé une édition des plus gourmandes... ARGH, j'ai lâché le mot : la gourmandise ! Cherchez pas plus loin vot'coupable, voilà bien l'problème, m'sieur l'inspecteur. La gourmandise dans notre monde est le pire des vices...

Si je connaissais les deux victimes ?!... Pour sûr, que j'les connaissais, m'sieur l'inspecteur ! Pam et Mitch étaient des amis de longue date... Oui, de fraîche date, m'sieur l'inspecteur, vous avez raison. J'veux dire, Paméla et Mitchell étaient arrivés dans la journée dans l'quartier, mais nous étions devenus tout de suite très liés, vous comprenez. Nous avions pris un petit café et... j'avais un faible pour Paméla. Qui aurait su lui résister, hein ?! Elle était si... si belle. A croquer, si je puis me permettre, m'sieur l'inspecteur, sans vouloir faire de vilain jeu de mot...


Oh, pov'Paméla ! Oh, pov'Mitch ! SNIF-SNIF !... C'est si triste. Des amis, vous comprenez, m'sieur l'inspecteur. SNIF-SNIF !... Réduits en miette !... SNIF-SNIF !... Et qui sait ce qu'on leur aura fait subir auparavant ?!... SNIF-SNIF !... Désolé, j'arrête pas d'pleurer, m'sieur l'inspecteur. Du coup, je... j'peux point vous donner la recette de c'tes gingerbread man and woman. Ils sont morts voilà tout. SNIF-SNIF !... Si j'ai idée du coupable ?... Oh, oui, certainement, j'ai bien idée, mais... SNIF-SNIF !... J'peux point non plus vous l'dire, m'sieur l'inspecteur. J'essaye pas de couvrir un crime, hein, mais, comprenez-moi, qui aurait pu résister au si délicat parfum du miel et des épices s'échappant de ces petits biscuits frais, chauds et croquants, attachés au bout de la branche du sapin en plein milieu du salon ! Je...

Vous dites, m'sieur l'inspecteur ?... Si j'ai aimé croquer à pleine dent dans la chair de Mr. and Mrs Gingerbread ?! Je... Vous croyez que c'est moi l'assassin, c'est ça ?... Bien. Bien... Je ne dirais plus rien sans présence de mon avocat !

J'ai droit à un avocat, non ?!"
Tit'

dimanche 2 décembre 2007

La soupe d’un aspirant bouddhiste

Respire, respire, respire, be cool, be cool, be cool...

Dans les semaines agitées qui précèdent Noël, j’aspire au calme et au repos. J’aspire. Seulement la réalité est souvent loin de l’idéal que j’essaie d’atteindre. Quelques chamboulements, quelques imprévus et voilà que le repos (de l’âme) tant espéré s’envole emporté par les vents d’automne. J’ai besoin de réfléchir, réfléchir... Ouais, on dirait pas comme ça, le Tit’ est un type réfléchi... Donc, je pèse, je soupèse, je repèse, je mesure, je remesure, je reremesure... Dans ces moments là, dans ces semaines de stress intense, je fuis ma cuisine. Cependant, quand le stress arrive à son zénith (ouais, ouais, on est en plein d’dans, ma p’tite dame, j’vous assure mon bon môssieu !), je recherche le réconfort que seule peut me procurer une cuisine simple, saine, chaleureuse et savoureuse. Ainsi, j’ai eu envie tout à coup de retrouver le plaisir éprouvé il y a quelques semaines chez Giraudet, lorsque je découvrai leur soupe tibétaine... Le Tibet... Lhassa... Le Dalaï Lama... Patrie du bouddhisme s’il en est. Voilà qui est parfait pour recouvrer très vite cette paix intérieure qui me fait tant défaut ces jours-ci !


Soupe tibétaine
(d’après la recette très largement adaptée de la Maison Giraudet)

Ingrédients

500 g de lentilles corail ; 2 petites aubergines ; 2 oranges ; 1 tomate ; 1 poignée de haricots verts (surgelés) ; 1 oignon ; 1 tête d’ail ; 1 petit piment (fac.) ; 1 Kub’Or (fac.) ; 2 CS d’huile de tournesol ; 3 CS de miel ; 1 CC de curry ; 1 CC de citronnelle en poudre ; quelques grains de poivre de Sichuan ; quelques grains de coriandre ; quelques brins de coriandre fraîche ; fleur de sel ; eau

Marche à suivre

Pressez les oranges et réservez le jus.

Lavez à l’eau fraîche les lentilles corail, puis mettez-les à cuire dans une grande cocotte avec le poivre de Sichuan, le curry, la citronnelle, les grains de coriandre, le Kub’Or et de l’eau froide à hauteur. Comptez 8 à 10 minutes de cuisson après ébullition.

Dans un wok, faites sauter dans l’huile de tournesol pendant 5 à 8 minutes les aubergines coupées en petits cubes, avec la tomate pelée et épépinée, les haricots verts, l’oignon, l’ail et le piment émincés. Mouillez avec un fond d’eau et laissez mijoter pendant 10 minutes.

Mixez la soupe de lentilles avec les légumes mijotés. Ajoutez le jus des oranges et le miel. Mélangez, salez et ajustez.
Passez la soupe au chinois pour retirer les éclats de poivre de Sichuan et de grains de coriandre.

Servez immédiatement.

Bon appétit,
Tit'
P.S. : Hasard du calendrier, je découvre ce soir une autre adaptation de la soupe tibétaine de Giraudet par la talentueuse Lorette (A la table de L). J’y goûterais volontiers... :)