lundi 25 septembre 2006

KiKiVeutJouer ? La vue de ma fenêtre

Il y a quelques jours, je ne montrais pas un grand enthousiasme au petit jeu "KiKiVeutJouer ? La vue de ma fenêtre" proposé par Anne de P&P. Pour cause, j'habite une banlieue pas très belle, voire plutôt moche, au nord de l'Essonne. Pas très belle, c'est certain. Découvrons-là ensemble, si vous le voulez bien.


Ces tours-là sont visibles à des kilomètres à la ronde. Même si elles ont vu naître Thierry Henry le 17 août 1977, elles n'en restent pas moins laides et font tâche pour qui les aperçoit en se baladant dans la magnifique vallée de Chevreuse ou sur les bords de l'Yvette. Pour ma part, j'ai emménagé dans la cité dortoir à quelques encablures des tours il y a un peu plus de 6 ans. J'ai de la chance, car je ne les aperçois pas de mes fenêtres.

Si je trouve la ville moche, je suis forcé de reconnaître que la municipalité fait d'énormes efforts pour embellir la ville. Le béton est certes la matière première des Ulis mais il est souvent dissimulé sous des hordes de plantes rampantes et grimpantes qui s'épanouissent bien dans cette grisaille. Je profite de l'occasion de ce post pour tirer un grand coup de chapeau aux jardiniers qui font du bien beau travail. Je crois que je n'ai jamais vu autant d'espèces de plantes pousser dans si peu d'espace. Entre les tours, c'est une véritable jungle qui accueil aussi bien des essences européennes que des essences exotiques. Et puis, Les Ulis est comme un gros champignon qui pousse au milieu des fourrées : de part et d'autre, vous ne trouvez que bois et champs. Mal loti l'Ulissien ? Pas tant que cela !

Si je m'accomode de la laideur de certains quartiers de la ville et si j'ai accepté d'y vivre, c'est forcément que j'y trouve mon compte. Les loyers n'y sont pas encore prohibitifs (quoique, le vent tourne...), mais je suis surtout aux portes de la voie qui me mène directement... en Bretagne ! Les bouchons, moi ? Héhé ! Connais pas, tralalalalère ! Ils commencent aux Ulis, précisément, et je passe donc toujours à travers. Na ! Bien sûr, il y a des inconvénients à vivre (assez) loin de Paris et de mon lieu de travail. Je passe en moyenne 2h15 dans les transports en commun chaque jour ; mais, il y a pire que moi.

J'ai l'air de me plaindre... J'aimerais tout de même vous montrer que tout n'est pas si gris et bétonné par chez moi. A quelques centaines de mètres de ma résidence, un parc descend vers la vallée de Chevreuse. Ce parc porte un nom qui n'inspire guère confiance aux baladeurs non avertis : le parc Nord. Il s'agit en fait d'une surface complètement ouverte sur la ville et aménagée en partie, avec des étangs où s'ébattent canards, foulques et poules d'eau et une partie boisée, bien entretenue, où passe le parcours sportif. Le bois descend de façon plutôt abrupte vers Bures-sur-Yvette et il offre de splendides points de vue sur la vallée de Chevreuse, bien au-delà de Gif-sur-Yvette, sur la Hacquinière ou sur la commune d'Orsay, dont les Ulis est un ancien quartier. De belles villes bourgeoises plutôt mornes (à mon goût) au pied de la populaire et vivante citée-champignon...

Le parc Nord, revenons-y. Je m'y promène souvent avec ma joyeuse troupe. C'est également le point de départ pour la course à pied que je heu... pratiquais... enfin heu... quand je pesais moins lourd, évidemment ! ;-) Le moment que je préfère pour le parcourir, à vrai dire c'est un peu toute l'année. Seulement, en automne et en hiver, le parc, qui s'endort pour quelques mois, devient un lieu véritablement dépaysant. J'ai parfois l'impression d'être... au Canada. Si, si, je vous assure ! Cela est dû à la présence importante de chênes rouges d'Amérique. Il y a encore de nombreux arbustes à baies. Les couleurs d'automne sont un ravissement pour les yeux.



Et en hiver ? Par chance, depuis deux ans, nous avons eu de la neige en relative profusion pour le coin. Si certains ne voient pas d'un bon oeil l'arrivée de la neige, chez moi, quand il neige, c'est jour de fête. Je m'arrange toujours pour prendre une journée pour jouer avec les petits miens à faire des glissades et d'énormes bonshommes de neige. Je suis alors un vrai gosse et il faut me tirer par la manche pour me ramener chez moi. Le parc sous la neige est loin d'être dénué d'intérêt. Voyez les paysages qui s'offrent alors à nos yeux :



...Vues magiques, non ? Ainsi, parfois, j'oublie un temps le béton qui m'entoure. Il n'y a rien de plus revigorant que ces paysages-là à deux pas de chez moi.

Chez moi, justement. J'ai presque oublié le but premier de ce post. KiKiVeutJouer ? La vue de ma fenêtre ? Vous vous rappelez ? Allez, venons-y.

D'une des fenêtres du salon, je vous présente mon petit coin de verdure, un balcon de 3 m². C'est immense, je vous assure, puisque j'ai la place d'y mettre une petite table, une chaise, une étagère à plante, une douzaine de gros pots de lierres, d'hortensias, de buis, d'herbes aromatiques, un gros pot de menthe, un pin, quelques potées fleuris, un pamplemoussier planté il y a 10 ans (non greffé, il ne me donne que de belles feuilles vertes lisses, brillantes et très odorantes... et de grosses épines qui aiment mes doigts). Mon balcon, le voici...


Le r'voilà :


Sur le sapin de bois confectionné par mes mains (et que j'utilise à Noël pour décorer le balcon), j'ai fait monté cette année un volubilis bleu à fleurs géantes et un liseron pourpre à petites fleurs pourpres.

Face au balcon, une cour ouverte avec de hauts catalpas. Très feuillus l'été, ils me dissimulent des voisins d'en face. Une vue d'une autre fenêtre du salon.


L'hiver, les catalpa portent leurs fruits en rang serrés. Ils ressemblent à d'immenses gousses de vanilles, mais sans parfum (sur la partie gauche de la photo ci-dessous, vue du salon).


Voici donc pour ma looongue participation au petit jeu d'Anne !

A très bientôt,
Tit'

dimanche 24 septembre 2006

Quiche au Potimarron

J'ai vu ici ou là qu'on se félicitait de l'arrivée des courges sur les étals des marchés. Vous ne pouvez pas savoir comme cela me ravit. De ces grosses choses là, je suis frapadingue, à un point tel que je suis incapable de résister à un potimarron. Entre courge, des affinités se créent forcément... :)

Dès que je les ai vus apparaître chez le primeur, j'ai évidemment sauté sur une belle tranche de potiron et sur un magnifique potimarron. Si la courge a été consommée illico en gaspacho (en vérité, une tentative de gaspacho absolument perfectible, à réessayer à la façon -sublime façon !- d'Alhya), j'ai utilisé le potimarron pour une quiche au potiron. Rustique, mais un vrai régal, tout doux pour les papilles et rapide à réaliser avec la pâte brisée minute à la casserole...


La recette de la quiche au potimarron (pâte brisée à la casserole) :

  • 1 potimarron de 800 g à 1 kg
  • 500 ml de lait
  • 4 oeufs
  • 100 g de poitrine fumée
  • 100 g d'emmental râpé
  • noix de muscade râpée
  • sel, poivre
  • 250 g de farine de froment ou complète
  • 125 g de beurre demi-sel
  • 1/2 CC de levure chimique
  • 6 CS d'eau fraîche
  • 1 CC de mélange d'herbes de provence déshydratées (fac.)

  • Couper le potimarron en tranches et l'éplucher. Découper la chair en cubes. Dans une casserole, cuire à couvert le potimarron 15 minutes avec 500 ml de lait, du sel, du poivre et une pincée de noix de muscade râpée. Attention aux débordements !
    Préchauffer le four à 200°C.
    Battre les oeufs avec un peu de noix de muscade râpée. En fin de cuisson du potimarron, l'égoutter, puis le réduire en purée grossière. Ajouter si besoin un peu de lait et incorporer progressivement les oeufs battus. Réserver.
    Préparer la pâte brisée à la casserole. Tamiser la farine et la levure dans un grand bol. Dans une casserole, sur feu doux, faire fondre le beurre avec 6 CS d'eau fraîche et les herbes provençales (le mélange ne doit pas bouillir). Couper le feu et ajouter d'un seul coup la farine et la levure tamisées. Mélanger activement avec une spatule en bois, jusqu'à formation de la pâte. Elle doit se décollre de la paroi de la casserole. Briser la pâte à la spatule pour bien amalgamer les ingrédients. Former une boule à la main.
    Dans un plat à tarte graissé (ou un moule à manqué), aplatir la pâte à la main en la faisant remonter sur les bords. Piquer la pâte à la fourchette, disposer sur le fond de tarte la poitrine fumée coupée en lardons. Ajouter la préparation de potimarron, parsemer d'emmental râpé et enfourner pendant 30-35 minutes à 200°C en baissant la température à 180°C à mi-parcours (pendant 45 minutes à 180°C dans un moule à manqué).
    Servir immédiatement à la sortie du four avec une salade verte et un filet d'huile de noix et de vinaigre balsamique.

    Bon appétit !
    Tit'

    mardi 19 septembre 2006

    Gelée, confitûûûre et marmelâââde !

    Au programme de cette fin de semaine, gelée, confiture et marmelade.

    A ce propos. Connaissez-vous l'histoire de la grenouille qui va chez le photographe ? Une histoire de confitûûûre, vous allez voir...

    C'est l'histoire d'une grenouille qui va chez le photographe. Seulement, elle a une si grande gueule, notre grenouille, que le photographe ne parvient pas à la photographier. Alors, il lui dit :
    - Mademoiselle (oui, car notre grenouille est une demoiselle, même si cela n'est pas évident au premier abord), vous souriez. Fort bien. Mais quand vous souriez, vous ouvrez tellement la bouche que je ne vous vois plus. Nous allons faire un petit exercice : au moment où je prends la photo, dites à mon signal "confitûûûre de mûûûres" pour resserrer la bouche. Vous avez compris ?
    - Côôôâââ ! (ou si vous préférez, "oui" en langue de grenouille)
    - Essayez pour voir.
    - Confitûûûre de mûûûres ! Confitûûûre de mûûûres !... Confitûûûre de mûûûres !
    - Parfait. Ne bougez plus, je suis à vous dans un instant.
    Pendant que le photographe prépare l'appareil, la grenouille répète mentalement la petite phrase à dire car, la précision n'est pas fortuite, notre grenouille a beau avoir une grande gueule, elle a également une très, très mauvaise mémoire. C'est à ce moment précis qu'une mouche, une énôôôrme mouche verte follement appétissante lui passe devant les yeux. D'un vif coup de langue, SCHLAPS ! la grenouille attrape le pauvre insecte et l'avale aussi sec.
    - Vous êtes prête ? lui dit tout à coup le photographe.
    - Heu... Côôôâââ ! (ou si vous préférez, "heu... oui" en langue de grenouille)
    Prête ? Pas tout à fait, car entre temps la mouche à grande gueule a oublié ce qu'elle avait à dire. Elle réfléchit, rien n'y fait. Le photographe va déclencher l'appareil d'un instant à l'autre. Et justement...
    - Attention ! Prenez la pause... Allez-y, c'est à vous !
    La grenouille fait un gros effort pour se rappeler ce qu'elle doit dire, en vain. Au déclenchement de l'appareil, elle improvise un gros :
    - Marmelâââde ! Marmelâââde ! Marmelâââde !...

    Hihihi ! Heu... Côôôâââ ça ?! Vous z'avez pas compris ?!... Oui, je suis d'accord avec vous, cette histoire est très visuelle. Enfin, quand même, vous pourriez faire un effort d'imagination... Comment cela, non ?!...

    Bon. Très bien. J'ai compris. Ma blague n'était pas drôle. Après tout, je ne prétends pas être Florence Foresti ou Gad Elmaleh, hein ! Et puis, si vous êtes ici, c'est uniquement pour connaître mes recettes de confitures du week-end. Prêt(e) ?

    Une recette simple et classique de saison :

    Pour 4 pots de 250 g de confiture de mirabelles
  • 1 kg de mirabelles entières mûres
  • 750 g de sucre cristal

  • Laver et essorer soigneusement les mirabelles. Les équeuter, les couper en deux et les dénoyauter. Mettre dans une bassine à confiture ou une grande cocotte et porter à ébullition avec un demi verre d'eau. Cuire à feu doux pendant 5 minutes. Hors du feu, ajouter le sucre cristal et mélanger jusqu'à ce que le sucre ait fondu. Remettre à cuire sur feu vif. Compter huit minutes de cuisson après reprise de l'ébullition. Mélanger souvent. Poursuivre la cuisson 2 minutes pour une confiture plus consistante. Mettre en pot immédiatement.

    Classique, de saison et allégée, à consommation rapide :

    Pour 4 pots de 250 g de confiture de figues violettes
  • 1,300 kg de figues violettes bien mûres
  • 400 g de sucre cristal

  • Laver et essorer soigneusement les figues violettes. Les éplucher et les couper en deux. Mettre dans une bassine à confiture ou une grande cocotte et porter à ébullition avec un fond d'eau. Cuire à feu doux pendant 3-4 minutes. Hors du feu, ajouter le sucre cristal et mélanger jusqu'à ce que le sucre ait fondu. Remettre à cuire sur feu vif. Compter 5 minutes de cuisson après reprise de l'ébullition. Mélanger souvent. Mixer (facultatif) et mettre en pot immédiatement. Consommer dans les semaines qui suivent, car la confiture étant peu cuite, elle ne se conservera pas très longtemps (cf. note ci-dessous).

    Originale et relevée :

    Pour 1 pots de 250 g de gelée poivrée pomme, passion, gingembre et vanille Bourbon
  • 250 g de pommes Reine des reinettes
  • 5 fruits de la passion
  • 1 racine de gingembre frais
  • 1 gousse de vanille Bourbon
  • 1/2 jus de citron
  • 1 tour de moulin à poivre de 5 baies
  • 1 tour de moulin à poivre de poivre noir
  • 250 ml d'eau
  • le poids de sucre cristal équivalent au poids du liquide de cuisson

  • Laver et essorer soigneusement les pommes. Les équeuter, les couper en huit et mettre dans une bassine à confiture ou une grande cocotte avec le demi jus de citron et l'eau. Couper les fruits de la passion en deux, récupérer la chair et les graines. Eplucher la racine de gingembre. Porter les pommes, les fruits de la passion et le gingembre à ébullition, puis laisser mijoter pendant 5 minutes. Après cuisson, filtrer le jus de cuisson à travers une mousseline. Presser délicatement les fruits pour extraire le maximum de jus. Laisser égoutter quelques heures si besoin. Filtrer une seconde fois le jus de cuisson à travers une mousseline propre. Mesurer la quantité de jus extraite. Ajouter les poivres moulus et la vanille Bourbon fendue en deux et grattée. Porter le jus à ébullition avec la gousse de vanille dans une cocotte sur feu vif, puis hors du feu ajouter le poids de sucre cristal équivalent au poids de jus de cuisson. Mélanger jusqu'à ce que le sucre ait fondu. Remettre à cuire sur feu vif. Compter 12 minutes de cuisson après reprise de l'ébullition. Mélanger souvent. Poursuivre la cuisson 2-3 minutes pour une gelée bien consistante. Mettre en pot immédiatement en conservant ou non la gousse de vanille. Laisser refroidir et reposer quelques heures avant de consommer.

    Originale et épicée :

    Pour 4 pots de 250 g de marmelade de pêches de vigne au vin chaud épicé
  • 1,300 kg de pêches de vigne mûres
  • 15 cl de vin rouge (ici les restes d'un excellent Haut-Médoc 1996 que je n'avais pas pu terminer et que j'ai préféré congeler au lieu de le jeter... Je sais, c'est un énorme sacrilège. Mea culpa !)
  • 1 CC d'épices rapés (cannelle, clou de girofle, gingembre, badiane, muscade)
  • 500 g de sucre cristal

  • Eplucher les pêches, les dénoyauter et les couper en huit. Mettre dans une bassine à confiture ou une grande cocotte et porter à ébullition le vin rouge et le mélange d'épices. Cuire à feu doux pendant 5 minutes. Hors du feu, ajouter le sucre cristal et mélanger jusqu'à ce que le sucre ait fondu. Remettre à cuire sur feu vif. Compter huit minutes de cuisson après reprise de l'ébullition. Mélanger souvent. Poursuivre la cuisson 2 minutes pour une confiture plus consistante. Mixer (facultatif). Mettre en pot immédiatement.

    Quelques conseils :
  • Je ne cuis jamais mes confitures plus d’1/4 h, entre 8 et 10 min. la plupart du temps. Je réduis également la proportion de sucre (600/750 g de sucre cristal pour 1/1,2 kg de fruits). Il va sans dire que mes pots ne se conservent pas trop longtemps. Encore que. Cela dépend pour beaucoup du fruit cuisiné et du stockage.
  • Pour stocker, j’utilise des pots propres, recouverts d’un film plastique, non empilés dans un endroit frais et sec, sans variation de températures. Je conserve aisément des pots d'une année sur l’autre. Mais je ne leur laisse pas cette occasion... ;-)
  • J'ajoute rarement de la pectine industrielle. J'aime que la confiture coule partout sur les doigts... Si besoin, je constitue une pectine "naturelle" : je cuis des pommes sans traitement et bien nettoyées dans leur intégralité, avec peau, pépins et tout le toutim, dont j’extrait le jus pour des confitures à fruits assez pauvres en pectine (mirabelles, prunes, poires) ou pour des gelées ; j’ajoute encore aux confitures de fruits rouges une barquette de groseilles, très riches en pectine ; enfin, pour des confitures hivernales, j’extrait de la même manière que les pommes le jus d’une grosse grappe de raisins.


  • Bon appétit !
    Tit'

    jeudi 14 septembre 2006

    La Grande Cuisine de la Ciboulette

    Miss Gally, vous connaissez ? Rien à voir avec la cuisine, c'est de la BD. Aujourd'hui, pourtant, je découvre que cette ingénieuse demoiselle a plus d'un tour dans son sac. Que de talents cachés !

    Voyez plutôt [Cliquez sur l'image pour zoomer] :


    Y'a bon la viande grillée !... Hihihi !

    Chez Miss Gally, c'est par là : http://www.ciboulette.fr/blog

    A bientôt,
    Tit'

    lundi 11 septembre 2006

    Joyeux Anniversaire NNB !

    En attendant de retrouver une réelle motivation pour la mise à jour de NNB! je fête aujourd'hui avec vous sa première année d'existence...


    A très bientôt,
    Tit'

    Rillettes de Requin à la Ciboulette

    Non, non, je vous rassure qu'il n'y a pas d'erreur dans l'intitulé de ce post. J'ai bien l'intention de vous présenter une recette de rillettes de requin. Celle-ci a été réalisée cet été pendant mon séjour en Bigoudénie Occidentale. En fait de requin, dont le nom en poissonnerie n'est pas très vendeur, il s'agit plus communément de roussette. Ah oui, là, cela vous dit quelque chose !

    A la base, en me rendant à la poissonnerie, j'étais parti pour me procurer du thon blanc extra-frais, tout juste débarqué. Seulement, sur le rayonnage, de beaux morceaux de thon blanc côtoyaient de beaux morceaux de requin... meuh non, pas blanc le requin ! Par conséquent, il était quasi-impossible de les distinguer : peu ou pas d'odeur, une chaire sensiblement identique, de la même couleur, de la même texture, des morceaux similaires. Seul l'expert aurait su me dire que je me trompais en repartant avec mes 500 g de poisson. Pas bien grave, mais un peu dommage tout de même, car la roussette n'est gustativement pas un poisson très intéressant. Je préfère de loin le thon ou l'espadon, mais ce n'est que mon avis.

    En attendant, voici la recette que je vous communique de mémoire.

    Rillettes de requin à la ciboulette

  • 1 beau morceau de roussette/requin sans arête ni peau (350-400 g)
  • 1 dizaine de brins de ciboulette
  • 1 oignon blanc
  • 50 de beurre demi-sel à température ambiante
  • 10 cl de vin blanc (Muscadet, Gros Plant)
  • 2 CS de fromage blanc, de yaourt nature ou de crème fraîche
  • 1 filet d'huile d'olive
  • sel, poivre


  • Passer le filet de roussette à l'eau fraîche, puis égoutter sur du papier absorbant.
    Cuire le poisson à la vapeur (ou au micro-ondes) arrosé avec le filet d'huile d'olive, le vin blanc, du sel, du poivre, pendant 10 à 12 minutes (6 à 7 minutes au micro-ondes). Réduire en miettes en fin de cuisson, puis laisser refroidir entièrement le poisson.
    Laver, essorer, ciseler la ciboulette. Eplucher, hacher finement l'oignon blanc. Presser le citron.
    Dans un grand bol, réduire le beurre en pommade. Ajouter le poisson émietté, l'oignon haché, le jus de citron et mélanger. Quand la préparation est bien homogène, ajouter le fromage blanc ou la crème et la ciboulette ciselée. Ajuster le sel et le poivre si besoin.
    Bien amalgamer le tout et mettre dans un bocal ou dans un bol au réfrigérateur.
    Servir frais sur des tartines grillées en accompagnement d'une assiette de crudités.

    Bon appétit !
    Tit'

    vendredi 1 septembre 2006

    Gaspacho d'Artichauts et Coulis de Fruits d'Eté

    Dans la lignée des recettes gourmandes légères, le gaspacho d'artichauts est un régal de soupe glacée, bien relevée et "goûtue" comme dirait l'autre. Si j'ai eu l'idée de l'heureuse association avec des coulis de fruits d'été (fruits rouges pour le coulis rouge, abricots pour le coulis jaune), je dois toutefois cette recette à Soizic* Maréchal dans les sympatoches Carnets de Recettes du magazine Côté Ouest.

    Cette publication est également un prétexte pour participer au concours de gaspacho proposé par Laurence. Jolie idée. Je suis pressé de découvrir les recettes des autres blogueurs. Par ailleurs, si cela vous tente, j'ai réalisé cette semaine un gaspacho de... potiron, sans savoir que ce concours avait été lancé. La première tentative a été plutôt satisfaisante. Je ne vous en parle pas encore, car quelques aménagements sont nécessaires pour un bon équilibre gustatif.

    En attendant...


    La recette (pour 6 personnes) :

  • 6 coeurs d'artichauts (j'ai -oui, désolé- utilisé les coeurs d'artichauts surgelés de chez P***)
  • 1/2 bouquet de basilic
  • 75 cl de lait écrémé ou de crème liquide allégée
  • 1 jus de citron
  • 2 CS d'huile d'olive
  • 1 CS de vinaigre balsamique blanc
  • sel, poivre
  • quelques gouttes de tabasco (fac.)

  • Cuire les coeurs artichauts à la vapeur ou à l'eau, avec le jus d'une demi citron pour éviter une oxydation des coeurs, jusqu'à ce qu'ils soient bien fondants.
    Egoutter et mixer les coeurs d'artichauts avec la crème ou le lait jusqu'à obtention d'une préparation onctueuse. Saler, poivrer.
    Laisser refroidir complètement, puis placer au réfrigérateur.
    Ajouter à la préparation froide le basilic haché, l'huile d'olive, le vinaigre balsamique, le jus d'un demi citron, le tabasco. Ajuster le sel et le poivre. Mixer le tout et servir immédiatement en arrosant légèrement la soupe glacée avec des coulis de fruits.

    Bon appétit !
    Tit'

    (* Oh, Soizic, le doux prénom qui me rappelle la gracieuse Soizic Corne, que j'embrassais lors du Carnaval de Parmain il y a de cela... Tudieu !... 27 ans, malheureux comme un poisson dans son bocal parce qu'elle me découvrait le bras en écharpe -la honte !- moi qui rêvais de la serrer fort fort fort dans mes bras pour lui prouver tout mon amour depuis des années !...)