mardi 31 octobre 2006

Dépêchez-Vous !...

Ce soir, pour mes petits miens et leurs copains, soirée exceptionnelle : quelques bonbons, du pain d'épices, du gâteau au noix, des muffins... Heu... ça, non, y'en a plus un seul !...


Ah si, l'en reste encore un !







Faudra r'passer l'an prochain ! Yark ! Yark ! Yark !
Tit'

samedi 28 octobre 2006

Confiture Poire Vanille Cardamome

Je n'en finis pas avec les confitures ces dernières semaines. Comme j'en prépare de petites quantités vite englouties, il faut bien renouveler le stock.

Vous vous souvenez ? J'avais amené à mes collègues un pot de confiture pomme, coing, gingembre et graines de pavot. La semaine suivante, je débarquais de bon matin avec un pot pour chacune de confiture de poire, parfumée à la vanille et à la cardamome, une confiture d'une magnifique couleur ambrée. Voyez plutôt :


La recette de la confiture de poire, parfumée à la vanille et à la cardamome (pour 1 pot de 500 g) :

  • 350 g de poires Williams
  • 1 gousse de vanille
  • 2 gousses de cardamome verte
  • 2 tours de moulin de mélange 5 baies
  • 250 g de sucre cristal
  • 1/2 verre de jus de pomme ou d'eau (fac.)

  • Eplucher, épépiner et couper en morceaux les poires en les faisant tremper dans un saladier d'eau fraîche avec quelques gouttes de citron ou de vinaigre de vin pour empêcher l'oxydation.
    Ecosser les gousses de cardamome et prélever les graines.
    Fendre la gousse de vanille en deux et gratter les grains.
    Mettre les poires, la cardamome, le mélange 5 baies et la vanille (grains + gousse) dans une bassine à confiture ou une grande cocotte et porter à ébullition avec un verre d'eau ou de jus de pomme. Cuire à feu doux pendant 10-15 minutes jusqu'à ce que l'eau ou le jus se soit évaporé et que les fruits soient réduits en compote épaisse.
    Hors du feu, ajouter le sucre cristal et mélanger jusqu'à ce que le sucre ait fondu.
    Remettre à cuire sur feu vif. Compter 10 minutes de cuisson après reprise de l'ébullition. Ecumer et mélanger souvent. Poursuivre la cuisson 2 minutes pour une confiture plus consistante et une couleur plus caramélisée. Mettre en pot.


    Bon appétit !
    Tit'

    mercredi 25 octobre 2006

    Huîtres au jus de légumes frais, blinis aux algues

    OctobRRRe, un mois en RRReuh, un mois à manger des huîtRRRes !...

    Vous y croyez, vous, à cette histoire des mois en R où l'on pourrait se gaver d'huîtres et cesser tout à coup d'en manger, de mai à août, parce que durant les mois sans R les huîtres seraient impropres à la consommation ? Moi qui ai commencé sur le tard à aimer les huîtres et qui me suis intéressé à ces drôles de mollusques, je n'adhère pas à cette idée. Chez nous, les huîtres se mangent... toute l'année ! J'évite de les manger au printemps, car elles débutent leur cycle de reproduction : les huîtres produisent une substance blanche qui les rendent "laiteuses". On aime ou on aime pas...

    Parce que la saison bat son plein, je vous livre cette recette d'huîtres (presque) au naturel, qui je l'espère devrait plaire à Patrick Cadour. Comment ?! Vous ne connaissez pas Patrick ?! Il a ouvert son blog il y a 3 mois et je ne peux déjà plus m'en passer. Comment ?! Vous n'avez jamais visité son blog, Cuisine de la mer (http://estran.canalblog.com) ?! Et quoi ?! Que faites-vous encore là ?! Filez, filez vite ! Heu... mais revenez après, quand même ! ;-)

    Huîtres au jus de légumes frais, blinis aux algues

    Ingrédients (pour 2 personnes)
    12 huîtres bretonnes (of course!)2 belles carottes
    150 g de céleri rave1 CC de graines de pavot (fac.)
    1 pipette de Sauternes (fac.)

    Marche à suivre

    Ouvrez les huîtres en prenant soin de ne pas vous blesser ou d'abimer les huîtres. Jetez la première eau. Décrochez délicatement la chair des huîtres en les laissant dans leur coquille. Disposez-les directement dans les assiettes de service, sur une couche de gros sel pour les maintenir en place.

    Pendant que les huîtres renouvellent leur eau (comptez 5 à 10 minutes), épluchez et nettoyez les carottes et le céleri à l'eau. Détaillez le céleri en gros tronçons. Passer les légumes à la centrifugeuse pour en extraire le jus dans un bol.

    Au moyen d'une pipette ou d'une poire à jus, prélevez la nouvelle eau des huîtres et ajouter au jus de légumes. Ajoutez 1 pipette (ou 1 CC) de Sauternes. Mélangez.

    Versez 1 CS (ou un peu moins) du mélange jus/eau/Sauternes dans chaque huîtres. Décorez avec quelques graines de pavot. Servir immédiatement.

    La recette des blinis aux algues, d'après une recette de Laurence salomon, est disponible sur le blog Cuisiner en ligne (http://www.cuisinerenligne.com). Comme tu peux le voir, Stéphane, j'ai trouvé les ingrédients nécessaires à la réalisation de ces blinis : le gomasio, le sarrasin, les algues. Ces blinis sont très faciles à préparer, ils sont délicieux et l'alliance avec les huîtres est absolument parfaite.

    Notes

    J'élimine toujours la première eau des huîtres. En fait, pas exactement... Je récupère cette première eau dans un bol, je la filtre, puis je la conserve (au congélateur ou au frigo 24h). J'utilise notamment cette eau quand je prépare des huîtres en gelée ou je l'ajoute à une sauce pour un plat de poisson.

    Si vous souhaitez en connaître un peu plus sur les huîtres, je vous invite à consulter un site passionnant et très bien documenté : http://www.ostrea.org. Vous y apprendrez notamment à ouvrir les huîtres, sans vous enfler la main...

    Une autre recette avec des huîtres sur NNB! : Huîtres à l’émulsion de persil, marrons tièdes, mesclun et blinis à la farine de châtaigne

    D'autres recettes de blinis sur NNB! : Des blinis, un bline

    Bon appétit !
    Tit'

    lundi 23 octobre 2006

    Gelée Chocolat Addicted

    Voilà bien des années que j'ai cette recette sous le coude mais comme je ne regarde pas souvent ce qui se cache sous mon coude forcément j'oublie et ce week-end je l'ai soulevé et j'ai regardé dessous et dessous il y avait cette recette de gelée au chocolat alors je me suis mis au boulot et je peux vous dire tout de suite que cette recette rendra complètement marteau les choco-addicted comme moi !... OUF ! Allez-y, respirez...


    La recette de gelée de chocolat, parfum poire et fruit de la passion (pour 1 pot) :

  • 150 g de sucre cristal
  • 150 ml de jus de poire au naturel maison (eau et poires)
  • 100 g de chocolat noir (60 % de cacao minimum)
  • 1 poire (fac.)
  • 3 fruits de la passion

  • Hacher le chocolat noir en petits morceaux. Eplucher, épépiner la poire et couper la chair en cubes. Couper les fruits de la passion en deux et récupérer la chair et les pépins. Verser le jus de poire avec le sucre, la chair de la poire et des fruits de la passion dans une bassine à confiture ou une grande cocotte et porter à ébullition. Cuire à feu vif pendant 15 minutes. Hors du feu, écraser les morceaux de poire au presse-purée, puis filtrer le sirop au chinois. Ajouter le chocolat haché. Remettre à cuire sur feu doux et mélanger constamment, jusqu'à ce que le chocolat soit complètement fondu. Lorsque le mélange est lisse et homogène, retirer du feu et laisser reposer pendant 30 minutes. Mélanger au fouet une dernière fois, puis mettre en pot.

    Du Chocolat, avec un grand C...

    Notes :
  • J'ai réalisé cette gelée avec un jus de poire bio, ayant la flemme d'en faire moi-même.
  • J'ai utilisé 2 chocolats différents : un chocolat noir à 70% et un chocolat noir et au poivre noir, ce qui relève agréablement la saveur de cette gelée.
  • Cette gelée est délicieuse dans un yaourt nature ou étalée sur une brioche ou un croissant au beurre. Je l'ai testé avec un muffin poire et noix à peine sucré (la recette dans un prochain billet)... divinement bon !
  • La poire et le fruit de la passion sont bien présents au nez et en bouche. A mon goût, cependant, il y a trop de chocolat dans cette recette. La texture de la gelée ressemble moins à une gelée qu'à une crème chocolatée. Quelques autres essais à prévoir... avec grand plaisir !
  • La recette de base utilise du jus de pomme au naturel (eau et pommes) fait maison. J'ai remplacé la pomme par la poire, par amour du mélange poire-chocolat et j'ai ajouté des fruits de la passion.
  • Temps moyen de conservation ? Heu... malheureusement, la recette que j'ai dégotée, je ne sais où, ne le précise pas.

  • Bon appétit !
    Tit'

    samedi 21 octobre 2006

    La Cuisine des Hommes, des Vrais !

    Bon. Je crois qu'il est grand temps de remettre les coucous à l'heure, de bien placer les points au-dessus des zi. Je compte deux égarements (du coeur et de l'esprit ?) en moins d'une semaine sur la blogosphère culinaire francophone. A quel sujet ? Oh, vous devinez bien, c'est le genre de sujet qui fâche, qui fait faire du boudin (miam, c'est bon ça, le boudin, avé des pommes en plus, c'est tout à fait de saison !...) , qui vous brise un Homme, un vrai, avec un grand hache, et qui fait qu'on se pose tout plein de questions existentielles après, du genre : où suis-je ? où vais-je ? que peux-je ? dans quel blogosph'j'erre ?...

    Ouais, j'entends/je lis de drôles de choses depuis quelques jours. J'entends/je lis qu'il y a très peu d'hommes derrière leur fourneau qui partagent leur amour/passion de la cuisine sur le ouèbe/les blogs.

    Il faut que je vous fasse part tout d'abord d'un petite échange que j'ai eu lundi par courrier électronique avec Eric Roux, journaliste culinaire, que certains ont pu rencontrer fin juin 2006 aux Européennes du Goût et que l'on peut voir dans l'émission "Goûtez voir" d'Odile Mattei consacrée à notre chère Mercotte (et Cléa). Comme beaucoup d'entre vous, je suis allé regarder cette (fort sympathique) vidéo lundi. Après les dernières images de la verte vallée où crèche Mercotte, Odile Matteï interroge Eric Roux :

    - Dites-moi, Eric, pourquoi y a-t-il très peu d'hommes blogueurs, à part vous d'ailleurs ?...
    - Non, on est deux à trois quatre, pour des raisons particulières, blablabla...

    GLOUPS ! Et là, j'avale mon thé de travers... Oui, je buvais du thé en écoutant nos amies des alpages. Je vous avais pas dit ? J'étais en train de déguster un thé à la pistache. Pas mal du tout. Un thé noir, délicat et équilibré, parfumé à la pistache et comme j'adore la pistache, j'ai... Oui, revenons-en au thé qui fait fausse route et se faufile par le trou de la galette : KEUF ! KEUF ! KEUF ! J'étouffe. KEUF ! KEUF ! KEUF ! Z'inquiétez pas, j'm'en r'mets à la fin. KEUF ! KEUF ! KEUF ! Oh, le bougre, qu'est-ce qu'il est en train de dire celui-là ???!!!... Deux à trois quatre blogueurs hommes dans la blogosphère culinaire francophone ???!!! Seulement ???!!!...

    Et vas-y que j'écris un mail à Eric dans la foulée. Et vas-y, qu'il me répond dans la seconde foulée. Les propos échangés ont été fort courtois. Je lui ai permis de constater que nous, les Hommes avec un grand hache, nous étions bien plus nombreux que quatre gentils clampins sur le ouèbe à poster nos recettes. Pour se faire pardonner, ce formidable Eric Roux m'a même invité aux prochaines Européennes du Goût en juin 2007, tout frais payés, vin de Champagne, petits fours, nuits dans un hôtel 5 étoiles avec gogo danceuses à volonté, etc. Eric, très franchement, je vous le dis de vous à moi, parce qu'on est là, tous les deux, entre nous, hein, c'est trop aimable de votre part, mais même si cela part d'une bonne intention, les gogo danceuses, c'est bien de trop, ma femme ne sera jamais d'accord... Hihihi ! :-D

    Bref, je croyais que c'en était fini de ce débat. J'y croyais dur comme fer et voici que Miss Tiny jette un pavé dans la mare : PLOUF ! Heu... ça, c'est le bruit du pavé dans la mare.
    Triste de se dire que pour trouver l'homme parfait, il faut sortir de nos frontières !!!

    L'homme parfait ? Tu veux dire l'Homme parfait avec un grand hache ? Celui qui aime la cuisine, le repassage, le ménage, celui qui tient un blog de cuisine ?...

    Stop, Miss Tiny, ne cherche plus ! Pas la peine de traverser la frontière, pas la peine de manger des fruits de mer à longueur de journée, ne bouge plus : JE SUIS LA !... Ah oui, heu... bah non ! Finalement, ça va pas le faire, parce que heu... ma femme, elle va pas être d'accord !... Hihihi ! Et en plus le repassage... c'est pas trop mon truc ! :-D

    Aller zou, Eric et Miss Tiny, vous êtes pardonnés. Pour votre peine, j'ai recherché rapidement les blogs de cuisine francophones masculins. S'il y a des oubliés, qu'ils se manifestent... Il n'y a pas d'ordre, pas de logique, pas de classement. Je vous les livre tels qu'ils me viennent en mémoire.

  • Dorian, "Mais pourquoi est-ce que je vous raconte ça ?"
    http://doriannn.blogspot.com
  • Stéphane, "Passion fusion"
    http://passionfusion.canalblog.com
  • Claude-Olivier, "1001 recettes"
    http://1001recettes.blogspot.com
  • Patrick Chazallet, "Patrick Chazallet.com"
    http://www.chazallet.com
  • Laurent Goffin, "épicurien.be"
    http://www.epicurien.be
  • Eric Roux, "Cook-Ort"
    http://www.rouxcuisine.com
  • Patrick (de la mer), "Cuisine de la mer"
    http://estran.canalblog.com
  • Un autre Eric, "A boire et à manger"
    http://boiremanger.canalblog.com
  • Un autre Stéphane, "Cuisiner en ligne"
    http://www.cuisinerenligne.com
  • Stanislas, "Blanc d'oeuf"
    http://blancdoeuf.canalblog.com
  • Vincent, "Recettes de conserves-maison"
    http://conserves.blogspot.com
  • Estèbe, "Top slurp avec Estèbe"
    http://estebe.blog.tdg.ch
  • Michaël, "Plage ou cuisine ?"
    http://plageoucuisine.blogspot.com
  • Moi-même, Tit', "Num Num Birdy!"
    http://numnumbirdy.blogspot.com

  • Et n'oublions pas, dans un genre un peu différent, mais tout aussi instructif et passionnant, nos excellents conseillers en vin ou baroudeurs ès caves :
  • Olif, "Le blog d'Olif"
    http://olif.typepad.com/le_blog_dolif
  • Emmanuel Delmas, "Sommelier-consultant, Paris"
    http://www.sommelier-vins.com

  • Pas si mal, non ? Et d'autres à venir, je l'espère !

    Et pis comme dit Fabienne, dans les commentaires au billet de Cléa annonçant son passage à la télé, hommes ou femmes, on s'en fout, on a dépasser depuis belle lurette ce vilain clivage. La cuisine est une histoire de savoir-faire. Celles et ceusses qui ont décidé un jour d'animer un blog de cuisine tentent seulement de le faire savoir.

    A très bientôt,
    Tit'

    P.S. : Je pique du nez devant le PC. Dur de se relire et de corriger les boulettes. Je file me coucher. Bonne nuit ! :)

    mardi 17 octobre 2006

    La Petite Vinaigrette Gentillette Qu'Elle Est Toute Simple Mais Qu'Elle Arrache...

    Ecoutez ce cri effroyable :

    WHAÏAÏAÏE !...

    ...Oui, je vous en prie à genou, faites quelque chose, appelez les pompiers, le SAMU, Police Secours, le 118... 218, Scarlett Johansson, Eva Longoria ou Kate, je sais pas mais m***, bougez-vous les f***, elle arrache trop sa mère ma vinaigrette, j'ai la bouche en feuuu !...
    Rhaaaa ! [dernier râle d'agonie]
    Voilà, je crois que c'en est fait de moi. Plus jamais vous ne me lirez. Je passe mes derniers instants sur cette terre. Et c'est parmi vous que je les passe... Ch'suis sympa, hein ? Ch'suis en train de clamser et c'est à vous que je pense. Ouais, trop sympa, le keum. Je sais, je sais, z'êtes déjà au courant que je suis un type trop de la balle qui kiffe chanmé la cuisine !...

    Mais ?! Comment je parle, moi ?! Vous... vous comprenez quelque chose à ce que je raconte ? Ah oui ? Parce que, entre nous, moi, je ne conçois pas un piètre mot de tout ce pitoyable baratin de sauvageon de banlieue. Il faut vraiment que je cesse ces expérimentations culinaires à la noix, qui me montent à la tête...

    En attendant, pour les costauds du palais, je propose une petite vinaigrette bien moutardée et bien épicée qui accompagnera idéalement un râpé de carottes ou de courgettes, agrémenté de quelques feuilles de roquette bien fraîche et tout aussi piquante que la vinaigrette.


    La recette de la vinaigrette :
  • 1 CC de moutarde de Dijon
  • 1 CC de condiment Amora (moutarde au miel sucrée)
  • 1 CC de curry
  • 1/2 CC de gingembre en poudre
  • 2 CS d'huile d'olive
  • 1 CC de vinaigre balsamique blanc ou de vinaigre de cidre
  • quelques gouttes de Tabasco
  • 1 CS de graines de sésame blond (fac.)
  • sel, poivre

  • Dans un bol, mélanger avec un petit fouet ou une fourchette la moutarde et le condiment, jusqu'à ce que le mélange monte un peu. Ajouter l'huile d'olive progressivement, en tâchant de conserver la consistance plutôt épaisse de la préparation.
    Ajouter les épices un à un. Bien mélanger. Ajouter progressivement le vinaigre et le Tabasco. Saler, poivrer, ajuster.
    Réserver au frais ou servir sur des crudités en parsemant la vinaigrette de graines de sésame.

    Bon appétit (et heu... bon courage !)
    Tit'

    P.S. : Et voilà que les journées raccourcissent cruellement. Même plus le temps de faire des photos dans de bonnes conditions... Sortez les flashs et adieu les belles images !

    jeudi 12 octobre 2006

    Confiture Pomme Coing Gingembre Graines de Pavot

    Ouais, y'a pas à dire, j'suis vraiment un type bien !... Bah quoi, y'a pas d'mal à s'envoyer des fleurs, non ? Je vous explique en peu de mots... En peu de mots, comme si c'est un truc que je sais faire !...

    Il y a trois semaines environ, je faisais des confitures. Quand mes collègues ont vu cela au bureau -j'ai découvert que mes collègues consultaient mon blog en douce de temps à autre pendant leur pause déjeuner- elles bavaient derrière leur écran. Bavaient, c'est un bien grand mot. Disons qu'elles se léchaient les babines en imaginant ces confitures sur leur tartine beurrée. Bon prince, j'ai proposé qu'elles me ramènent des pots de confitures vides que je remplirais avec les produits du moment.

    Et lundi, je suis arrivé au bureau avec quelques pots remplis...


    ...de confiture de pomme, coing, gingembre et graines de pavot. Un vrai régal, je ne vous dis que ça !

    La recette (pour 4 pots de 500 g) :

  • 1 kg de pommes Reine des Reinettes
  • 500 g de coings
  • 1 racine de gingembre grosse comme le pouce
  • 1 CS de graines de pavot
  • 750 g de sucre cristal
  • 1 verre de jus de pomme ou d'eau (fac.)

  • Eplucher, épépiner et couper en morceaux les pommes et les coings en les faisant tremper dans un saladier d'eau fraîche avec quelques gouttes de citron ou de vinaigre de vin pour empêcher l'oxydation.
    Eplucher la racine de gingembre et la couper en petits morceaux.
    Cuire les coings 5 minutes à la vapeur (fac.) pour ramollir la chair de ce fruit dur.
    Mettre les pommes, les coings et le gingembre en morceaux dans une bassine à confiture ou une grande cocotte et porter à ébullition avec un verre d'eau ou de jus de pomme. Cuire à feu doux pendant 10-15 minutes jusqu'à ce que l'eau ou le jus se soit évaporé et que les fruits soient réduits en compote épaisse.
    Hors du feu, ajouter le sucre cristal et mélanger jusqu'à ce que le sucre ait fondu.
    Remettre à cuire sur feu vif. Compter 10 minutes de cuisson après reprise de l'ébullition. Mélanger souvent. Poursuivre la cuisson 2 minutes pour une confiture plus consistante et une couleur plus caramélisée. Ajouter les graines de pavot avant de mettre en pot.

    Ahlala ! Il fallait voir le joie de mes collègues lorsque j'ai posé sur leur bureau ces petits pots !... Le problème, maintenant, c'est qu'elles arrivent tous les jours avec des pots vides et qu'elles m'en redemandent. Le problème, maintenant, c'est que ça fait des jaloux et que toute la boîte débarque dans mon bureau avec des pots vides. Le problème, maintenant, c'est que je n'ai plus de place pour tavailler... Comment ça, j'abuse ?!... Ah ouais ?!... Regardez-donc un peu l'état de mon bureau, ce matin (cliquez sur la photo pour zoomer)...


    Hihihi !

    Bon appétit !
    Tit'

    dimanche 8 octobre 2006

    KKVKVK # 13 : Pizza Façon Soeurs Tatin aux Tomates Anciennes, Crème Chantilly au Poivre et à l'Huile d'Olive

    Les règles du KiKiVeuKiVienKuisiner

    Qui peut participer au jeu ?
    Tout le monde, que vous ayez un blog ou non.

    Comment participer au jeu ?
    Réalisez une recette selon le thème choisi, ici la tarte Tatin. Prenez une belle photo ! Si vous avez un blog ou un site, il suffit de publier votre recette et de me faire parvenir le lien en ajoutant un commentaire à cet article avant la date butoir. Pour les personnes n'ayant pas de blogs ou de sites Internet, merci de m'adresser la photo (au format JPG, 250 x 320 pixels) et les textes de votre recette à : lilo@cuisine-campagne.com. Je créérais une page html reprenant la photo et les textes de la recette. Toutes les participations seront prises en compte.

    Les dates
    Vous avez jusqu'au lundi 9 octobre 2006 minuit pour proposer votre recette...

    Le lundi 9 octobre 2006 minuit ?!... Quoi ça ?!... Mais ?!... Mais c'est dans une minute ?!...

    Ciel, et moi qui souhaitais publier cette pizza façon Soeurs Tatin aux tomates anciennes et crème Chantilly au poivre et à l'huile d'olive (Heu... un peu long comme intitulé, non ?) pour ma première participation au KKVKVK, 13ème édition !... Ai-je encore le temps ?...

    Bon. Calmons-nous et réfléchissons. Comment publier la recette en quelques secondes ?...

    Hihihi, c'est trop fastoche ! Suffit juste d'avoir prévu que le post soit publié le 8 octobre à minuit moins une pétaradante et pis voilà, le tour est joué ! Suffit juste que la recette ait été concoctée la veille, que les photos soient fin prêtes quelques heures à l'avance et que j'ai rédigé tout mon petit blabla dans la soirée ! Suffit juste que je n'omette pas l'envoi d'un p'tit mail à Lilo de Cuisine Campagne, notre charmante organisatrice de la 13ème édition du jeu-que-vous-savez, pour que je la prévienne de ma participation, et pis voilà, le tour est joué !

    Héhéhé ! Ouais, j'suis une gros malin rusé, moi ! Je serais goupil ascendant renard que ça m'étonnerait pas !... Comment ça, c'est pas un signe du Zodiaque ?! Ah, ouais ?! Qu'est-ce que vous y connaissez aux signes du Zodiaque, vous ?! Z'allez me dire que vous êtes parent(e) avec feu Madame Soleil ou avec Elisabeth Tessier ?!... Mon oeil, ouais !

    Bon. Je veux bien passer l'éponge sur vos petits mouvements d'humeur. Après tout, si vous êtes là, c'est pour découvrir ce qu'il se cache dans cette pizza façon Soeurs Tatin etc.

    Pour vous mettre un peu l'eau à la bouche (Heu.. enfin, j'espère !), voici pour commencer la recette en images...

    Côté pile :


    Côté face :


    Un gros plan à gauche :


    Un gros plan à droite :


    En version simple pour ceusses et cell'sses qui préfèrent :


    Est-ce que ça va ? Vous tenez le coup ? Bien, poursuivons.

    Pour réaliser ces p'tites choses là, voici dans le détail...

    La recette pour 6 personnes (6 petites pizzas) :

    Pour la pâte à pizza :

  • 350 g de farine T55
  • 20 cl d'eau tiède
  • 15 g de levure fraîche de boulanger
  • 2 CS d'huile d'olive
  • 1 CC de sel fin
  • 5 tours de moulin de mélange 5 baies
  • 5 olives vertes entières ou dénoyautées
  • 1 CS d'herbes de Provence déshydratées

  • Pour la garniture :

  • 1 kg de tomates anciennes (variétés utilisées : 650 g de Pêche Jaune - jaune et ronde, à la peau duveteuse et translucide, de taille moyenne, juteuse, avec peu de chair - et 650 g de Zapotek - rouge-rosée et cotelée, de taille moyenne, avec une forme de poivron, à pousse tardive, creuse, donc idéale à farcir - Source : http://www.tomodori.com)
  • 3 CS de sucre roux
  • 25 g de beurre demi-sel
  • 1 CS d'huile d'olive
  • 6 tranches de pancetta
  • 6 grandes feuilles de basilic
  • 6 tranches fines de Pecorino Pepo Nero (fromage de brebis italien au poivre noir)
  • Romarin, basilic et tranches fines de Pecorino Pepo Nero pour la présentation (fac.)
  • sel, poivre

  • Pour la crème Chantilly :

  • 25 cl de crème fleurette entière
  • 5 tours de moulin de mélange 5 baies
  • 1/2 CC de sucre en poudre
  • 3 CS d'huile olive (très fruitée)
  • 2 CS de basilic frais haché (fac.)
  • 1 sachet de Cremfix (hélas !...)
  • sel, poivre

  • Précautions préalables :
    Placer au frais, ou mieux au freezer/congélateur, un bol haut et les fouets du batteur pour la crème Chantilly.
    La pâte à pizza doit reposer au minimum 1h à température ambiante.

    Préparation de la pâte à pizza :
    Délayer la levure de boulanger dans un saladier avec l'eau tiède. Ajouter peu à peu la farine tamisée, l'huile d'olive et les herbes de Provence. Pétrir du bout des doigts, puis former une boule.
    Quand la pâte est lisse et homogène, ajouter le sel, le mélange 5 baies et les olives dénoyautées et coupées en petits morceaux. Pétrir encore 5 minutes, bouler légèrement, et laisser lever de 1 à 2h à température ambiante dans le saladier recouvert d'un linge légèrement humidifié.

    Préparation des tomates :
    Préchauffer le four à 210°C.
    Equeuter, laver, essuyer les tomates.
    Avec un bon couteau, couper les tomates juteuses en très fines tranches (5-6 tranches par tomate). Epépiner et essorer délicatement. Placer les tranches de tomates sur une plaque de cuisson recouverte d'une feuille de papier sulfurisé, légèrement graissée à l'huile d'olive au pinceau et saupoudrée d'1 CS de sucre roux.
    Avec un bon couteau, couper les tomates à farcir en tranches épaisses (3 tranches max. par tomate). Epépiner et essorer délicatement. Placer les tranches de tomates sur une plaque de cuisson recouverte d'une feuille de papier sulfurisé, légèrement graissée à l'huile d'olive au pinceau et saupoudrée d'1 CS de sucre roux.
    Saler et sucrer légèrement les tranches de tomates, puis enfourner 25 min.
    Les tomates ne doivent pas griller. Elles doivent s'assécher et prendre une couleur très légèrement caramélisée.

    Montage et cuisson des pizzas :
    Préchauffer le four à 240°C.
    Sur le plan de travail fariné, retravailler la pâte à pizza en la pliant sur elle-même plusieurs fois. Reformer une boule et la diviser en 6 pâtons. Former 6 disques de la largeur des moules et laisser lever 10 minutes.
    Dans des moules à tartelettes (ou, comme ici, 6 plats à crème brulée) préalablement graissés à l'huile d'olive, déposer une grosse noisette de beurre demi-sel et 1/2 CC de sucre roux en poudre. Ajouter au centre de chaque moule deux tranches épaisses de tomates à farcir, puis disposer tout autour les tomates jaunes.
    Ajouter en couches successives, une feuille de basilic, une tranche de pancetta, une tranche très fine de Pecorino Pepo Nero. Saler et poivrer si besoin.
    Recouvrir chaque moule d'un disque de pâte. Bien la presser sur les bords et la piquer à la fourchette pour qu'elle ne gonfle pas trop pendant la cuisson.
    Enfourner et cuire 15 minutes.
    A la sortie du four, laisser refroidir 10 minutes avant de démouler précautionneusement dans des assiettes individuelles.

    Préparation de la crème Chantilly :
    Sortir le bol et les fouets du batteur du freezer ou du congélateur. Monter le batteur. Verser la crème fleurette dans le bol et faire prendre en crème Chantilly. Quand la crème est bien ferme, ajouter le sucre, le sel, le mélange 5 baies et le poivre. Pour faire tenir la crème Chantilly avec l'huile d'olive, ajouter un sachet de Cremfix, puis l'huile d'olive et le basilic. Sans Cremfix, la crème Chantilly ne tient pas si elle n'est pas servie rapidement.
    Réserver au frais avant consommation.

    Au moment de servir :
    Servir les pizzas Tatin tièdes, avec un nuage de crème Chantilly surmontée d'une pointe de basilic et d'une branche de romarin, et des tranches extra-fines de Pecorino Pepo Nero.

    Notes :
    Pour faire tenir la crème Chantilly, j'ai été obligé d'utiliser un sachet de Cremfix, car je ne l'ai pas utilisée immédiatement. Avec l'ajout d'huile d'olive, la crème se liquéfie. On peut servir, si on préfère, une simple crème fouettée au poivre et à l'huile d'olive ; c'est tout aussi bon, mais bien moins classe...

    Voilà ! C'est ça ma pizza façon Soeurs Tatin aux tomates anciennes, crème Chantilly au poivre et à l'huile d'olive, ma participation, toute première participation, au KKVKVK, 13 ème édition ! Elle vous plaît ?

    Bon appétit !
    Tit'

    vendredi 6 octobre 2006

    Bagels à la Farine Complète de Blé Noir

    A.S. : Alhya, je suis toujours làààà ! La preuve, je pense à toi. Voilà de quoi faire cuire dans ta cuisinière électrique tout'belle tout'neuve !

    J'ai croqué dans mon premier bagel lors de notre voyage de noces en juillet 1998 à... New York. Il est des terres plus romantiques pour s'évader en amoureux, je vous l'accorde. L'envie nous avait pris cependant de partir dans cette cité complètement dingue, et qui nous faisait tant rêver, pour célébrer notre union. Pour être exact, il s'agissait de célébrer un mariage qui n'avait pas encore eu lieu, puisque nous nous sommes mariés un mois après le voyage de noces. Comme vous le voyez, nous sommes plutôt anti-conventionnels chez nous.

    New York ! Terre d'asile pour la vieille Europe affamée en quête d'or. Ville cosmopolite, où tout le monde parle anglais avec un accent à couper au couteau - Et parfois avec un anglais plus qu'approximatif, surtout chez les touristes... N'est-ce pas, Tit' ? Laissez, vous comprendrez plus tard - Et... Je disais quoi, moi ?... Ah oui ! Donc, qui dit population cosmopolite, dit cuisine cosmopolite !

    Imaginez : 10 jours à arpenter les artères de bitume surchauffé de Manhattan. Manhattan, Manhattan, Manhattan... De long en large et en travers. Même pas eu le temps d'aller à Brooklyn dans l'espoir de croiser Paul Benjamin chez Augustus "Auggie" Wren et acheter un cigare cubain ou turfer. Manhattan à pied, toujours à pied, de 8:00 AM à 8:00 PM, voire plus. Manhattan en bus lorsque nous n'en pouvions vraiment plus, avec des températures de 37 à 40°C au plus fort de la journée et, grâce à son inventeur, la climatisation pour respirer un peu. Et des échoppes chinoises, vietnamiennes ou coréennes, où l'on mange vite, pour pas très cher et plutôt bien, partout, de Chinatown jusqu'aux rues envahies de Little Italy. Et des sushis, mes premiers également, dès que l'envie nous prend, parce que cela s'avale tout seul ces petits trucs là, c'est frais et fondant, nous les mangeons sur le pouce, assis sous la coupole de verre du World Financial Center à regarder les New Yorkais au travail ou en pause. Et des litres et des litres de jus de fruits tout frais pressés à la demande, avec peut-être un petit nuage de lait ou du yaourt pour plus de douceur, au lieu du sempiternel baril de soda marron (Z'y va, c'est relou, z'ont même pas de Coke ici ! Mais, j'suis dans quel pays, là ?!...). Et les déjeuners aux delis, et les dîners aux diners. Et puis... et puis... les petits déjeuners, à l'hôtel.

    ...Ah, les petits déjeuners à l'hôtel !...


    Chez N*** F***, ils nous avaient dit pourtant que le petit déj n'était pas compris dans le prix de la chambre. Nous nous étions faits une raison. Le premier jour, nous avions acheté ce qu'il fallait dans le deli du coin pour subvenir à notre appétit ogresque du matin : de la heu... "baguette parisienne" (je mets entre guillemets parce que j'effrayerais Sandra si je lui disais en quoi consistait précisément cette baguette), des fruits frais, du jus d'orange en brique, des céréales et du bulgarian yoghurt. Après avoir englouti plus de la moitié de nos provisions, en descendant à la réception, le standardiste nous appelle et nous demande si nous prenons notre petit déjeuner. "It's a complimentary breakfast" précise-t-il avec son impeccable accent latino qui me permet de tout comprendre ce qu'il dit. Oui, hé bien si c'est complimentary, c'est complimentary, hein ! Moi aussi, je speak english. Et complimentary, dans mon jargon franglais à moi, ça ne sonne pas très bon ; ça sonnerait plutôt : "Toi, touriste. Français, nouveau champion du monde de soccer ball. Plein aux as, le p'tit déj, c'est en complément." Donc, vous devinez, moi je lui fais sèchement : "Ouais, ouais, c'est ça, mon vieux, on ne me l'a fait pas à moi, hein ! No money. Tu comprends, ça ? We are students...". Le type de l'hôtel, il me regarde, éberlué, et là TILT ! il comprend que... que je suis vraiment une bille en anglais et que la bien jolie pépette qui m'accompagne, elle n'a rien suivi à la conversation et peut-être qu'elle est meilleure que moi en anglais. Alors, cet émule de Rudolph Valentino, il répète son propos en fixant ma compagne avec ses beaux yeux sombres, la lèvre retroussée et humide, et une voix qui est tout à fait différente tout à coup, me semble-t-il. Mais c'est qu'il drague ma femme - ma future femme ?!... "Mon amour, ce monsieur fort aimable et qui ne me laisse pas indifférente te dit simplement que le petit déjeuner est complimentary. Oui merci, ma poulette, mais laisse un peu, c'est une affaire entre lui et moi ; écarte toi que je lui arrange son dentier Ultra B***. Complimentary, j'avais compris. Non, bien au contraire, tête d'âne, tu ne piges rien : si c'est complimentary, c'est que c'est free..." Haaa, free !... Héhéhé ! Ah oui oui oui, free, je pige bien là ! Héhéhé ! "Bon bah, désoled, mais I don't speak english very well, hein ! Tu m'en veux pas, mon gars ?... No problem. It's OK, Mister L***. Well... Breakfast or not? Oh, écoutez, j'ai déjà boulotté un petit morceau y'a pas une heure, mais bon... si c'est free, je dois bien avoir une petite place dans mon estomac, OK, brother? Your so cool. Heu... What's your name, déjà, que j'te file un petit pourboire ?" Je me penche sur le badge agrafé à son veston et je lis : "Jean-Pierre"...


    Ah, Jean-Pierre, heureusement que tu étais là ! Sans toi, je passais à côté d'un des plus merveilleux petits déjeuners du monde : un petit déjeuner... "à volonté" !

    Au petit déjeuner "à volonté" de l'Hôtel Métro (au n°45 de la 35ème rue Ouest, à une rue de l'Empire State Building), on vous servait du jus d'orange frais, du thé, du café, des muffins aux myrtilles, des bagels aux oignons, des bagels au sésame, des bagels aux pavots, avec du beurre, du creamcheese ou de la confiture. Chaque matin, nous nous en faisions exploser la panse, si bien qu'il était difficile de se mouvoir après de telles orgies.

    A notre retour en France, j'ai cherché une recette de bagel. Celle que j'ai trouvée, je ne vous la livrerais pas. J'ai bien assez écrit pour ce soir. Pour que vous ne restiez pas sur votre faim, je vous invite à lire la recette de Sandra (Le Pétrin). Elle est absolument telle que je la ferais la prochaine fois. Si comme moi, vous souhaitez ajouter de la farine autre que de la farine de froment (ici blé noir complète), mesurez deux tiers de froment pour un tiers de farine ajoutée.

    Bon appétit !
    Tit'